Salut
C’est un séisme historique qui a touché le Japon ce vendredi 11 mars 2011 à 5h46 TU. Avec une magnitude évaluée à au moins 8.9 sur l’échelle ouverte de Richter, il dépasse les principaux séismes enregistrés au Japon depuis 1923.
Le séisme de Honshu du 11mars se situe au même niveau que celui qui a frappé Sumatra en décembre 2004 (magnitude 9) ou le Chili en février 2010 (magnitude 8.
. Selon l'USGS, l'institut de géophysique des Etats-Unis, la magnitude du séisme de Honshu est de 8.9 mais d'après un autre réseau international la magnitude est de 9 (GEOSCOPE-Institut de physique du globe de Paris, Agence météorologique japonaise et Institut de sismologie de l'université de Tokyo). Il s'agit du séisme le plus fort jamais enregistré au Japon. il a été suivi par de nombreuses répliques dont les plus fortes ont atteint 7 sur l'échelle de Richter.
L’épicentre est situé à une profondeur de 30 km dans la mer, à 160 km de Sendai, sur la côte est de l’île d’Honshu, et à 450 km au nord-est de Tokyo, qui a violemment ressenti la secousse. «Un séisme d’une telle magnitude correspond à une faille qui se fracture sur au moins 500 km de long», explique Clément Narteau, sismologue à l’Institut de physique du Globe de Paris (IPG). «Sur cette longueur, c’est un morceau de la plaque pacifique qui glisse de 10 mètres sous la plaque eurasienne. Contrairement au séisme de Kobe de 1995, la zone où s’est produit cette rupture est connue comme dangereuse par les Japonais » poursuit le sismologue.
En photos
* [EN IMAGES] Le Japon, avant et après le séisme
* [EN IMAGES] Séisme et tsunami meurtriers au Japon
La faille dont la rupture a provoqué le séisme du grand Kantô de 1923, qui a fait plus de 140.000 victimes dans la région de Tokyo, est située plus au sud. « Le séisme du 11 mars aura forcément un effet sur les autres failles de la région, précise Clément Narteau. La déformation absorbée au cours de ce séisme aura des répercussions sur la plaque au niveau de Tokyo mais on n’en sait pas plus sur le risque pour la capitale. En revanche on peut dire que la région touchée aujourd’hui est tranquille pour plusieurs années. »
Dans les jours qui ont précédé plusieurs secousses ont été enregistrées sur la même zone, y compris un séisme de 7.2 le 9 mars. Sachant que l’échelle de Richter est logarithmique, où les écarts entre deux valeurs d’autant plus importants que les magnitudes sont élevées, il s’agit de secousses beaucoup moins fortes, très habituelles dans l’archipel nippon, qui ne permettent pas de prédire la survenue d’un séisme de très grande ampleur, précise le sismologue.
Dix minutes environ après la rupture, un premier tsunami touchait les côtes d’Honshu, près du port de Sendai. D’autres vagues ont déferlé, atteignant jusqu’à 10 mètres de haut. Le déplacement d’une énorme masse d’eau lors du glissement de la plaque se traduit par la propagation d’une onde sur l’océan –un peu comme un caillou tombant dans l’eau- qui provoque des vagues successives. Au large, elles voyagent à 500 ou 600 km/h. Ces vagues sont accélérées par la profondeur et ralenties en arrivant près des côtes. Cependant lorsque l’onde rétrécit la vague s’élève. La hauteur du tsunami dépend donc en partie du relief côtier sur lequel elle s’abat.
La seule parade face à un tsunami est l’évacuation. Un système d’alerte a donc été mis en place au Japon et dans le Pacifique face à ce danger connu de très longue date. Le tsunami de 2004 avait révélé le manque cruel de préparation des pays de l'océan Indien et le système de surveillance et d'alerte a été mis en place après ce tsunami meurtrier.
L’épicentre est situé à une profondeur de 30 km dans la mer, à 160 km de Sendai, sur la côte est de l’île d’Honshu, et à 450 km au nord-est de Tokyo, qui a violemment ressenti la secousse. «Un séisme d’une telle magnitude correspond à une faille qui se fracture sur au moins 500 km de long», explique Clément Narteau, sismologue à l’Institut de physique du Globe de Paris (IPG). «Sur cette longueur, c’est un morceau de la plaque pacifique qui glisse de 10 mètres sous la plaque eurasienne. Contrairement au séisme de Kobe de 1995, la zone où s’est produit cette rupture est connue comme dangereuse par les Japonais » poursuit le sismologue.
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* [EN IMAGES] Le Japon, avant et après le séisme
* [EN IMAGES] Séisme et tsunami meurtriers au Japon
La faille dont la rupture a provoqué le séisme du grand Kantô de 1923, qui a fait plus de 140.000 victimes dans la région de Tokyo, est située plus au sud. « Le séisme du 11 mars aura forcément un effet sur les autres failles de la région, précise Clément Narteau. La déformation absorbée au cours de ce séisme aura des répercussions sur la plaque au niveau de Tokyo mais on n’en sait pas plus sur le risque pour la capitale. En revanche on peut dire que la région touchée aujourd’hui est tranquille pour plusieurs années. »
Dans les jours qui ont précédé plusieurs secousses ont été enregistrées sur la même zone, y compris un séisme de 7.2 le 9 mars. Sachant que l’échelle de Richter est logarithmique, où les écarts entre deux valeurs d’autant plus importants que les magnitudes sont élevées, il s’agit de secousses beaucoup moins fortes, très habituelles dans l’archipel nippon, qui ne permettent pas de prédire la survenue d’un séisme de très grande ampleur, précise le sismologue.
Dix minutes environ après la rupture, un premier tsunami touchait les côtes d’Honshu, près du port de Sendai. D’autres vagues ont déferlé, atteignant jusqu’à 10 mètres de haut. Le déplacement d’une énorme masse d’eau lors du glissement de la plaque se traduit par la propagation d’une onde sur l’océan –un peu comme un caillou tombant dans l’eau- qui provoque des vagues successives. Au large, elles voyagent à 500 ou 600 km/h. Ces vagues sont accélérées par la profondeur et ralenties en arrivant près des côtes. Cependant lorsque l’onde rétrécit la vague s’élève. La hauteur du tsunami dépend donc en partie du relief côtier sur lequel elle s’abat.
La seule parade face à un tsunami est l’évacuation. Un système d’alerte a donc été mis en place au Japon et dans le Pacifique face à ce danger connu de très longue date. Le tsunami de 2004 avait révélé le manque cruel de préparation des pays de l'océan Indien et le système de surveillance et d'alerte a été mis en place après ce tsunami meurtrier.
L’épicentre est situé à une profondeur de 30 km dans la mer, à 160 km de Sendai, sur la côte est de l’île d’Honshu, et à 450 km au nord-est de Tokyo, qui a violemment ressenti la secousse. «Un séisme d’une telle magnitude correspond à une faille qui se fracture sur au moins 500 km de long», explique Clément Narteau, sismologue à l’Institut de physique du Globe de Paris (IPG). «Sur cette longueur, c’est un morceau de la plaque pacifique qui glisse de 10 mètres sous la plaque eurasienne. Contrairement au séisme de Kobe de 1995, la zone où s’est produit cette rupture est connue comme dangereuse par les Japonais » poursuit le sismologue.
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* [EN IMAGES] Séisme et tsunami meurtriers au Japon
La faille dont la rupture a provoqué le séisme du grand Kantô de 1923, qui a fait plus de 140.000 victimes dans la région de Tokyo, est située plus au sud. « Le séisme du 11 mars aura forcément un effet sur les autres failles de la région, précise Clément Narteau. La déformation absorbée au cours de ce séisme aura des répercussions sur la plaque au niveau de Tokyo mais on n’en sait pas plus sur le risque pour la capitale. En revanche on peut dire que la région touchée aujourd’hui est tranquille pour plusieurs années. »
Dans les jours qui ont précédé plusieurs secousses ont été enregistrées sur la même zone, y compris un séisme de 7.2 le 9 mars. Sachant que l’échelle de Richter est logarithmique, où les écarts entre deux valeurs d’autant plus importants que les magnitudes sont élevées, il s’agit de secousses beaucoup moins fortes, très habituelles dans l’archipel nippon, qui ne permettent pas de prédire la survenue d’un séisme de très grande ampleur, précise le sismologue.
Dix minutes environ après la rupture, un premier tsunami touchait les côtes d’Honshu, près du port de Sendai. D’autres vagues ont déferlé, atteignant jusqu’à 10 mètres de haut. Le déplacement d’une énorme masse d’eau lors du glissement de la plaque se traduit par la propagation d’une onde sur l’océan –un peu comme un caillou tombant dans l’eau- qui provoque des vagues successives. Au large, elles voyagent à 500 ou 600 km/h. Ces vagues sont accélérées par la profondeur et ralenties en arrivant près des côtes. Cependant lorsque l’onde rétrécit la vague s’élève. La hauteur du tsunami dépend donc en partie du relief côtier sur lequel elle s’abat.
La seule parade face à un tsunami est l’évacuation. Un système d’alerte a donc été mis en place au Japon et dans le Pacifique face à ce danger connu de très longue date. Le tsunami de 2004 avait révélé le manque cruel de préparation des pays de l'océan Indien et le système de surveillance et d'alerte a été mis en place après ce tsunami meurtrier.
http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/nature-environnement/20110311.OBS9518/japon-le-plus-fort-seisme-connu-de-l-archipel.html