forum d'astronomie
un article contradictoire Logocerasoleilbbbbb

Bienvenue sur le forum CERA.

Passionnés d'astronomie et de nature, ce forum est le votre. L'inscription est gratuite, ne vous en privez pas Wink

http://www.cera-astronomie.com/profile.forum?mode=register

A très bientôt, au pays du Ciel et de la Terre
forum d'astronomie
un article contradictoire Logocerasoleilbbbbb

Bienvenue sur le forum CERA.

Passionnés d'astronomie et de nature, ce forum est le votre. L'inscription est gratuite, ne vous en privez pas Wink

http://www.cera-astronomie.com/profile.forum?mode=register

A très bientôt, au pays du Ciel et de la Terre
forum d'astronomie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

forum d'astronomie

Forum d'astronomie et d'environnement, lié à l'association CERA
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Bienvenue au pays des étoiles, du ciel et de la terre. N'hésitez pas à consulter également notre sitehttp://ceraastronomie.wifeo.com/  Pour s'inscrire au CERA  http://ceraastronomie.wifeo.com/adhesion-cera.php
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 un article contradictoire

Aller en bas 
AuteurMessage
cosmick01
Comète
Comète



Nombre de messages : 698
Date d'inscription : 25/10/2004

un article contradictoire Empty
MessageSujet: un article contradictoire   un article contradictoire Icon_minitimeLun 21 Aoû - 15:20

Bonjour,

J ai trouvé ceci dans le journal le point

http://www.lepoint.fr/dossiers_economie/document.html?did=168549

Je trouve cet article assez contradictoire, je n'ai pas pu m'empêcher de le commenter en rouge.

L'après-pétrole

La fin du pétrole n'est pas pour demain. Mais celle du pétrole pas cher est dès aujourd'hui avérée Pour extraire cet or noir, les problèmes sont moins techniques que politiques : le pétrole est plus que jamais l'otage d'enjeux de pouvoir. Enquête.

Etienne Gernelle

Ce serait tellement beau. Si seulement la fin du pétrole était pour demain... On verrait venir le temps des éoliennes, des panneaux solaires et de l'énergie des vagues... On ne sait trop si tout cela fonctionnerait, mais en tout cas on passerait à autre chose. Une ère de douceur et d'harmonie commencerait. On arrêterait sans doute de se battre en Irak et dans le sud du Nigeria. Dans nos villes, des voitures électriques aux lignes futuristes glisseraient sans bruit, sans cracher des fumées empoisonnées. Paris revivrait. Ce serait un peu « Amélie Poulain », version high-tech...( c’est une vision assez caricaturale des positions dites écologistes, il est neanmoins vrai que les énergies renouvelables ne pourrons pas remplacer toutes les commodités du pétrole)

Allons, cessons de rêver. N'en déplaise aux prédicateurs du peak oil, le pic de production (voir encadré p. 83), l'après-pétrole n'est pas encore pour tout de suite (les théoriciens du peak-oil n’ont jamais dit le contraire). Il reste du brut sous terre. Beaucoup, même : selon l'USGS, le service de géologie du gouvernement américain, nous n'avons pompé jusqu'ici qu'un tiers du pétrole « techniquement récupérable » sous terre (cependant avec une croissance exponentielle de la demande, pas besoin d’être sorti de polytechnique pour comprendre que si la tendance se perpétuait nous arriverions rapidement à la dernière goutte). Sans compter les pétroles dits non conventionnels. Ces estimations, même si elles sont optimistes, montrent une chose : nous n'en sommes pas aux dernières gouttes. Le pétrole disparaîtra, c'est sûr, mais dans plusieurs décennies (ce que disent aussi les peakistes), et la production ne décroîtra probablement pas avant 2025 ( les théoriciens du peak- oil les plus pessimistes situent le peak-oil aux alentours de 2010, entre 2010 et 2025, je ne vois pas trop la différence, 2025 c’est pas si loin que cela ! ). Aujourd'hui, le souci, ce serait plutôt de le sortir de terre. C'est parfois une question de technique, mais pas seulement. « La plus grosse contrainte, ce n'est pas la géologie, c'est la politique dans les pays exportateurs », estime Dan Yergin, le directeur de Cambridge Energy Research Associates, une autorité mondiale en la matière. Entre les pays industriels, assoiffés, et les détenteurs des plus grosses réserves, avares de leur trésor noir, la lutte a commencé (si les pays producteurs veulent garder leurs réserves, c’est peut-être qu’ils sont conscients que leurs réserves sont finies, c’est donc bien un problème de géologie !) . Et promet des lendemains féroces.


Dernière édition par le Lun 21 Aoû - 15:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
cosmick01
Comète
Comète



Nombre de messages : 698
Date d'inscription : 25/10/2004

un article contradictoire Empty
MessageSujet: Re: un article contradictoire   un article contradictoire Icon_minitimeLun 21 Aoû - 15:24

…………………….
La somme des échecs du monde occidental dans sa quête du pétrole est impressionnante. « En 2000, se souvient Cédric de Lestrange, on croyait que l'Arabie saoudite allait ouvrir son "amont", on croyait à l'Irak, au Koweït et à l'Iran. Et la Russie était un champ libre. Cinq ans après... » Les Occidentaux se sont trompés, et au plus mauvais moment. Car les années 2000-2005 ont vu la demande de pétrole exploser. Sous l'effet des Etats-Unis, dont la moindre pointe de croissance économique pompe des quantités phénoménales de pétrole, mais aussi et surtout de la Chine et de l'Inde. La faute à leur croissance, et aussi un peu à... Hollywood (donc si j’ai bien compris le Point, la croissance s’est bien lorsque c’est les Européens et les Américains qui la font mais mal quand c’est les Chinois et les Indiens !) ! Car il est un fait que ce dont rêvent les 2,4 milliards d'Indiens et de Chinois réunis, c'est précisément le mode de vie « made in USA ». 4 x 4, frigos à double porte et clim' à tous les étages. De quoi mettre à sec le monde entier s'ils y parviennent... (je croyais qu’il n’y avait pas de problème de réserve !) Le résultat de ce double mouvement, c'est que la marge entre offre et demande s'est rétrécie comme une peau de chagrin, jusqu'à se trouver à la merci du moindre ouragan au Texas, de la moindre grève au Venezuela, du plus petit des bandits rebelles du Nigeria...
Le paradoxe pour les compagnies pétrolières internationales, c'est que cette erreur de calcul leur rapporte gros. Grâce à la flambée du baril, les cinq premières compagnies mondiales devraient réaliser un bénéfice cumulé de plus de 100 milliards de dollars cette année ! Des sommes faramineuses que, faute de projets d'investissements, elles ont beaucoup rendu aux actionnaires en rachetant des actions. S'ajoute à cela un certain attentisme, sinon de la prudence. « Les compagnies se souviennent de 1998, quand le pétrole tournait autour de 10 dollars le baril. Et, aujourd'hui encore, elles fondent leurs investissements sur un baril à 23 ou 25 dollars. » Prudentes, les compagnies n'en sont pas moins contraintes à se remettre à investir. Non pas pour satisfaire aux exigences des gouvernements, mais pour une bête raison boursière : les analystes financiers, lorsqu'ils évaluent une compagnie, commencent par regarder ses réserves. Et, si on ne veut pas que le cours de Bourse dégringole, il faut renouveler ces fameuses réserves.
Pour augmenter leurs réserves, les compagnies ont une première possibilité : améliorer leur technologie. Car les plus grandes ressources du monde se trouvent dans les gisements... existants. Le taux de récupération moyen est aujourd'hui de l'ordre de 30 à 35 %. Tout ce qui permet de l'améliorer augmente les réserves dites prouvées. Les dernières années ont vu beaucoup d'innovations : forages multidirectionnels, injections de vapeur, de gaz... Grâce à des techniques sismiques avancées, les ingénieurs parviennent à connaître les flux de brut dans un réservoir, et donc à en gérer plus efficacement l'exploitation.
La seconde possibilité consiste à se lancer dans l'exploration de zones plus difficiles d'accès. Par exemple, les zones arctiques, où il faut construire des plates-formes avec des défenses spéciales contre les icebergs. Tout cela coûte les yeux de la tête, mais qu'importe : plus le pétrole est cher, plus il y en a (un tel raisonnement est profondément faux, si il faut dépenser plus d’énergie pour récupérer le pétrole que ce que celui-ci contient, cela ne sert à rien de creuser et pomper) ! Les gisements les plus tordus deviennent rentables à exploiter à mesure que le cours du baril s'envole (jusqu’à un certain point voire remarque précédente). C'est toute la subtilité de la notion de réserve : elle fait appel à la fois à la géologie (le pétrole en place), à la technique (ce qu'on sait récupérer) et à l'économie (ce qu'on peut extraire dans des conditions rentables). C'est pourquoi, même en l'absence de grandes découvertes récentes, les réserves continuent à augmenter. Elles étaient de trente ans il y a trente ans, elles sont aujourd'hui de l'ordre de quarante ans (ce point est objet de malentendus, depuis les années 60 les géologues ont une bonne connaissance du totale récupérable à terme soit entre 2000 et 3000 Gigabarril, il n’y a donc pas eu création spontanée de réserves. Est considéré comme réserves par les pétroliers les champs sous leur possession, Les compagnies n’ont fait qu’acquerir les bails de champs dèja connus, ce qui donne l’illusion de l’augmentation des réserves !) !
Revenir en haut Aller en bas
cosmick01
Comète
Comète



Nombre de messages : 698
Date d'inscription : 25/10/2004

un article contradictoire Empty
MessageSujet: Re: un article contradictoire   un article contradictoire Icon_minitimeLun 21 Aoû - 15:30

C'est ainsi que sont nées les colossales réserves des pétroles dits non conventionnels. Profitant à la fois de la hausse des prix et des avancées technologiques, ces bruts extralourds sont devenus des ressources crédibles. Les huiles lourdes du Venezuela et les sables bitumineux de l'Athabasca, au Canada, constituent des réserves comparables à celles du Moyen-Orient. Oui, le Canada pourrait bien être l'Arabie saoudite du futur ! A condition, toutefois, de domestiquer le pétrole lourd, une matière visqueuse, diablement difficile à extraire. « Mais les technologies sont là, affirme Christian Besson, auteur d'une étude sur les technologies pétrolières pour le compte de l'AIE... Ce n'est plus un truc expérimental. » Total, par exemple, est déjà présent au Venezuela et vient d'investir 1,1 milliard de dollars dans le gisement de Deer Creek, au Canada. « C'est un pari raisonnable, affirme Xavier Preel, directeur de la stratégie amont de Total. A partir de 20-25 dollars le baril, cela devient rentable. » (Les pétroles non conventionnels qui se trouvent sous formes solides demandent beaucoup d’énergie pour être extraits, 2 tonnes d’eau par barril ce qui posera des problèmes, nécessiteront la construction de beaucoup d’usines ce qui ne se fera pas du jour au lendemain, renforceront l’effet de serre. Il faudrait une croissance énorme de ce type de production pour contrebalancer la déplétion des pétroles conventionnels. Les pétroles conventionnels m’apparaissent comme un rêve de technocrates )
Un liquide à tout faire. Mais, pour passer la vitesse supérieure, les pétroliers devront gagner la bataille technologique pour améliorer les taux de récupération. L'espoir se porte sur les systèmes de production chaude, c'est-à-dire injectant de la vapeur. Seul souci, il faut pour cela beaucoup d'énergie. Celle-ci pourrait être fournie par le gaz naturel extrait à Mackenzie ( nous aurons aussi rapidement des problèmes d’approvisionnement avec le gaz en particulier en Amérique du Nord, cette solution est une chimère), dans l'Arctique canadien, et acheminée par un acrobatique gazoduc des glaces. L'autre solution serait de construire carrément une centrale nucléaire à proximité... Osé, mais faisable (encore faut-il disposer d’eau en quantité suffisante pour refroidir les réacteurs, eau qui doit déjà servir je le rappelle pour les process de fabrication). Toutefois, la lourdeur des investissements, notamment dans l'aval, pour traiter le brut lourd, ainsi qu'une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée ralentissent la mise en exploitation de ces immenses réserves. « Vers 2020, les bruts lourds du Canada et du Venezuela pourraient représenter 5 % de la production mondiale », estime Xavier Preel. Très peu, compte tenu des réserves concernées.
De tout cela l'Arabie saoudite ne s'inquiète pas. D'autant qu'au Moyen-Orient le pétrole coûte deux ou trois fois moins cher à sortir du sol. En fermant ses frontières aux compagnies étrangères, Ali al-Nouaïmi ne prend pas un gros risque. Il a un avantage comparatif évident. A lui, simplement, de ne pas permettre à ses concurrents - le pétrole lourd et, à plus long terme, les énergies de substitution - de se développer trop vite. « L'Arabie saoudite est dans une logique de part de marché, explique Cédric de Lestrange. Il lui faut faire durer sa rente, donc savoir lâcher du lest. » C'est ainsi qu'Ali al-Nouaïmi répète régulièrement l'engagement de son pays d'augmenter sa capacité de production de 1,5 million de barils par jour pour la porter à 12,5 millions en 2008. Tout est question de dosage.
De toute façon, pour que des énergies alternatives émergent, il faut que le prix du pétrole reste durablement très élevé. Et pour cela, il y a encore un peu de marge. Même à 70 dollars, le baril n'a pas encore atteint le sommet du second choc pétrolier, en 1980, lorsqu'il dépassa 80 dollars (en dollars constants, c'est-à-dire inflation déduite). Et, à l'époque, le pétrole n'en est pas mort... Au contraire : l'Occident a commencé à se diversifier, par exemple en développant le nucléaire, afin de cesser de brûler du brut pour produire de l'électricité. Les chocs de 1974 et 1979 n'ont fait qu'allonger le règne du pétrole, en concentrant sa consommation pour les usages où il est le plus difficile à remplacer, notamment les transports et la pétrochimie. Rien ne dit que la crise actuelle n'aura pas un effet semblable...( ici, je suis d’accord, nous ne résoudrons rien si le prix du pétrole est faible, mais mieux vaut le remplacer au maximum avant d’en manquer et d'augmenter de façon irresponsable l'effet de serre, seule solution augmenter son prix par la fiscalité !). En outre, même cher, selon notre perception, le pétrole reste une énergie incomparable : facile à transporter, pratique, parce que liquide, et incroyablement dense en énergie. Le pétrole est un petit miracle de la nature, un liquide à tout faire, du transport aux engrais en passant par les CD (oui, oui, c'est du pétrole aussi !). L'humanité est accro au brut, sans lequel son veau d'or, la voiture, n'existerait pas. Aucune autre énergie ne peut jouer ce rôle pour l'instant (ceci est vrai, on peut néanmoins utiliser le charbon mais on aurait rien résolu).
Le temps du pétrole n'est pas terminé, mais celui, insouciant, du pétrole bon marché, lui, est très certainement révolu. Le pétrole sera cher, et âprement disputé. Ali al-Nouaïmi le joggeur a raison d'entretenir sa forme, car le jeu pétrolier risque de devenir de plus en plus tendu. De causer au monde de plus en plus de migraines. « Le pétrole, c'est la guerre », affirme le député Vert Yves Cochet. Ce n'est pas faux. D'ailleurs, le pétrole, c'est aussi toute une série de malédictions : corruption, violences en tout genre, mais également pollution maritime, pollution par le CO2, sans compter les déchets plastiques. Alors, faut-il y mettre fin avant qu'il s'épuise ? On peut toujours rêver (le bon sens voudrait qu’on fasse tout pour en limiter son usage !)


Conclusion : pas de problèmes de réserve mais des problèmes politiques et aussi des problèmes de réserve quand même.


@+
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





un article contradictoire Empty
MessageSujet: Re: un article contradictoire   un article contradictoire Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
un article contradictoire
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» article DNA " vagabonds cosmiques dans le ciel alsacien

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
forum d'astronomie :: Environnement :: Environnement-
Sauter vers: