forum d'astronomie
L'étoile la plus primitive de notre galaxie Logocerasoleilbbbbb

Bienvenue sur le forum CERA.

Passionnés d'astronomie et de nature, ce forum est le votre. L'inscription est gratuite, ne vous en privez pas Wink

http://www.cera-astronomie.com/profile.forum?mode=register

A très bientôt, au pays du Ciel et de la Terre
forum d'astronomie
L'étoile la plus primitive de notre galaxie Logocerasoleilbbbbb

Bienvenue sur le forum CERA.

Passionnés d'astronomie et de nature, ce forum est le votre. L'inscription est gratuite, ne vous en privez pas Wink

http://www.cera-astronomie.com/profile.forum?mode=register

A très bientôt, au pays du Ciel et de la Terre
forum d'astronomie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

forum d'astronomie

Forum d'astronomie et d'environnement, lié à l'association CERA
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Bienvenue au pays des étoiles, du ciel et de la terre. N'hésitez pas à consulter également notre sitehttp://ceraastronomie.wifeo.com/  Pour s'inscrire au CERA  http://ceraastronomie.wifeo.com/adhesion-cera.php
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 L'étoile la plus primitive de notre galaxie

Aller en bas 
AuteurMessage
Clavius
Soleil
Soleil
Clavius


Nombre de messages : 85339
Localisation : Melmac
Date d'inscription : 17/10/2004

L'étoile la plus primitive de notre galaxie Empty
MessageSujet: L'étoile la plus primitive de notre galaxie   L'étoile la plus primitive de notre galaxie Icon_minitimeVen 2 Sep - 14:26

Salut

Une équipe européenne incluant neuf chercheurs de l'Observatoire de Paris et du CNRS a découvert à 4 000 années-lumière de distance l'étoile la plus primitive connue à ce jour dans notre galaxie grâce au Very Large Telescope de l'ESO. . Cette naine SDSS J102915+172927 située dans la Voie lactée au cœur de la constellation du Lion est un peu moins massive qu'un soleil et serait probablement âgée de plus de 13 milliards d'années. Elle se distingue par sa très faible teneur en éléments chimiques lourds, synthétisés après le big bang et en lithium. Des données qui bousculent les modèles théoriques et les scénarios astrophysiques consacrés. Ces résultats sont publiés le 1er septembre 2011dans la revue Nature.

La traque aux étoiles primordiales est un sujet astrophysique très ancien. Au sein de l'Observatoire de Paris, une équipe de spécialistes de la composition chimique des étoiles se consacre depuis une dizaine d'années à cette question d'importance pour mieux comprendre comment notre galaxie, la Voie lactée, s'est formée et a évolué. Les modèles les plus communément admis tendent à considérer que les toutes premières étoiles de l'Univers étaient hypermassives et ont rapidement explosé en hypernovae ultralumineuses. Ensuite, sont apparues les étoiles massives ou plus modestes, comme le Soleil, que nous connaissons aujourd'hui. C'est un nouveau spécimen de cette seconde génération d'astres que les chercheurs du laboratoire Galaxies, Etoiles, Physique et Instrumentation GEPI (Observatoire de Paris, CNRS, Université Paris-Diderot), de l'Université de Picardie Jules Verne (Amiens) et du laboratoire Cassiopée (Observatoire de la Côte d'Azur, CNRS, Université de Nice-Sophia Antipolis) viennent de découvrir en collaboration avec des collègues italiens et allemands. Ils l'ont débusqué parmi les 2 899 étoiles identifiées comme potentiellement primitives dans le recensement américain du Sloan Digital Sky Survey (SDSS). A la date de l'observation, un tiers seulement de ces objets essentiellement situés dans l'hémisphère céleste nord étaient accessibles au Very Large Telescope de l'Observatoire européen austral ESO sur le Paranal au Chili. Au final, une sélection plus restreinte de six candidats a été étudiée et l'on s'attend à ce que 5 à 50 étoiles similaires, pauvres en éléments lourds tels que carbone, magnésium, silicium, calcium, fer et strontium, puissent ainsi être identifiées.

Le meilleur des six candidats retenus, l'étoile SDSS J102915+172927, apparaît dans le ciel comme un infime point lumineux de magnitude 17, c'est-à-dire 25 000 fois trop faible pour pouvoir être aperçu à l'œil nu. Les scientifiques ont analysé son rayonnement à l'aide des instruments X-Shooter et Ultraviolet and Visual Echelle Spectrographe (UVES) installés sur Kueyen, l'un des quatre télescopes de 8 mètres de diamètre qui composent le Very Large Telescope. X-Shooter notamment est un spectrographe capable d'étudier en une seule fois toutes les gammes de lumières depuis le proche infrarouge jusqu'à l'ultraviolet. Il est équipé d'une optique à intégrale de champ qui le rend très efficace. Cet élément ainsi que le logiciel de réduction de données ont été conçus et fournis par l'Observatoire de Paris/GEPI (Observatoire de Paris, CNRS, Université Paris-Diderot). X-Shooter opère régulièrement sur le ciel depuis 2009.

Surprise : les données acquises ont révélé que l'étoile primitive surnommée « étoile de Caffau » se compose presque uniquement des éléments légers hydrogène et hélium issus du big bang. Les éléments lourds synthétisés plus tard, ultraminoritaires, ne comptent que pour 0,00007 % de sa matière. . C'est 20 000 fois moins que ce que l'on mesure dans l'atmosphère du Soleil. En outre, l'étoile ne présente pas d'anomalie, d'enrichissement en carbone et oxygène, contrairement à ce qui a pu être constaté jusqu'ici dans ce type d'astre.

Problème : selon les modèles les plus classiques de formation d'étoiles, de telles naines uniformément pauvres en éléments lourds ne devraient pas pouvoir exister. En effet, avec si peu d'éléments lourds, un renforcement du carbone et de l'oxygène apparaissait comme essentiel pour que le nuage de gaz géniteur se refroidisse et se condense. Il n'en est rien. Dans ce cas au moins, la théorie devra être révisée.

Autre curiosité à expliquer : SDSS J102915+172927 s'avère très pauvre en lithium : un élément léger, primordial et fragile. Aux origines de l'Univers, il a accompagné l'hydrogène et l'hélium à l'état de trace. Mais pourquoi a-t-il disparu ici ? Quel processus l'a détruit ? Une idée plausible serait que la matière stellaire a été chauffée jusqu'à une température de plus de 2 millions de degrés, le lithium n'y survivant pas.

La petite étoile discrète de la constellation du Lion qui a été découverte vient donc mettre à l'épreuve les scénarios astrophysiques consacrés.

http://www.insu.cnrs.fr/co/univers/les-etoiles-et-notre-galaxie/l-etoile-la-plus-primitive-de-notre-galaxie-se-joue-des-theorie
Revenir en haut Aller en bas
http://ceraastronomie.wifeo.com/
Clavius
Soleil
Soleil
Clavius


Nombre de messages : 85339
Localisation : Melmac
Date d'inscription : 17/10/2004

L'étoile la plus primitive de notre galaxie Empty
MessageSujet: Re: L'étoile la plus primitive de notre galaxie   L'étoile la plus primitive de notre galaxie Icon_minitimeVen 2 Sep - 14:28

Salut

C’est une étoile qui n’aurait jamais dû naître. Située dans la constellation du Lion, cette petite étoile étudiée par une équipe européenne dirigée par Elisabetta Caffau (Université d’Heidelberg, Allemagne), n’est quasiment composée que d’hélium et d’hydrogène. Que du «léger», presque rien de «lourd». Aucune étoile connue ne contient aussi peu d’éléments dits métalliques en astronomie -autrement dit plus lourds que l’hélium-, précisent les chercheurs. Ils publient leur découverte dans la revue Nature du 1er septembre.

Première conclusion : c’est une étoile primitive, très ancienne, presque aussi âgée que l’univers (13 milliards d’années). En effet, quelques minutes après le Big Bang, trois éléments chimiques composent la matière primordiale : l’hélium, l’hydrogène et le lithium. Les éléments lourds, les métaux, sont produits par les étoiles et dispersés lorsqu’elles explosent en supernovae. Les étoiles primitives avaient donc peu de métaux à se mettre sous la dent…


Nuages qui s'effondrent

Cependant, la pauvreté en métaux de cette étoile (baptisée SDSS J102915+172927) bat des records. Les astrophysiciens, qui ont utilisé des instruments du Very Large Telescope de l’ESO au Chili, n’ont pu détecter qu’un seul élément plus lourd que l’hélium : le calcium. Cette composition atypique remet en cause les conditions généralement admise pour la naissance des étoiles, qui se produit lorsque des nuages de gaz très chauds s’effondrent. Pour cela, il faut que des éléments lourds refroidissent suffisamment ces nuages moléculaires pour qu’ils se condensent. Ces éléments lourds se retrouvent ensuite dans la composition de l’étoile.
Le lithium manquant

Autre élément de curiosité et d’interrogation soulevé par les chercheurs : cette petite étoile est dépourvue en lithium. C’est pourtant l’un des trois ingrédients de la matière à l’époque ou cet astre s’est formé. Qu’est devenu le lithium ? Comment a-t-il été détruit ? s’interrogent les astrophysiciens.

Caffau et ses collègues ont déjà en ligne de mire d’autres étoiles recensées dans le même catalogue, celui du Sloan Digital Sky Survey (SDSS), et qui pourraient être tout aussi pauvres en métaux.

http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/espace/20110901.OBS9618/l-inexplicable-naissance-d-une-etoile.html
Revenir en haut Aller en bas
http://ceraastronomie.wifeo.com/
 
L'étoile la plus primitive de notre galaxie
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» notre galaxie
» notre galaxie
» trou noir central de notre galaxie
» notre Galaxie a quatre bras en spirale
» faible luminosité du trou noir de notre galaxie

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
forum d'astronomie :: Astronomie :: Infos du ciel :: Astronomie culture-
Sauter vers: