L'HOPITAL
Dans le silence pesant des couloirs de l’hôpital l
Les murs y sont imprégnés de larmes et de souffrance.
La joie de vivre fait place au chagrin et au mal
Et la mort trop souvent prend pour cible l’enfance
J’ai vu des enfants souffrir, entendu d’autres crier
Ils n’ont plus eu envie de rire !
Pourquoi un jour leur vie a basculé ?
A un âge ou ils auraient dû êtres sans soucis
Ils ont essayé de s’accrocher au fil de la vie …
Terrassés dans leur jeune âge par ce mal amer
Qu’on entend trop souvent et qu’on appelle « cancer »
Je pense aux mamans d’infortune que j’ai connues
Dans ces moments si difficiles, nous nous sommes soutenues
Elles seules pouvaient me comprendre
Et moi seule pouvais les entendre
Le ciel comme à moi leur est tombé sur la tête
Elles ne connaîtront jamais plus de jours de fêtes
Après le cahot certaines ont connu l’espoir
Après la rémission, un autre foyer s’enflamme
L’espoir fait place au désespoir
Et la joie, à la tristesse et aux larmes
Le monde hospitalier est dépourvu d’humanité…
Comment peut-on dire à une mère,
Il n’y a plus rien à faire…..
Tous ces médecins n’ont-ils donc aucune pitié ?
Pour passer subitement de l’espérance, à la mise en bière
Il m’arrive souvent de demander à Dieu pourquoi tant de misère?
Je vais finir par croire que l’enfer, c’est la terre
Où on se retrouve seul et souvent désarmé
Dans un monde bien rude et sans aucune pitié
C’est pour vous « Karima, Roberto, Malik, et Florient
Que je dédie ces vers, vous étiez des enfants..
Vous avez sûrement tous rejoint le Paradis
Et aujourd’hui pour vous la souffrance est finie
Vous avez tous été des enfants sacrifiés
Des enfants exceptionnels avec beaucoup de courage
Pour vous la vie n’a pas eu de pitié
En vous terrassant dans votre jeune âge !
Vous êtes des étoiles vous brillez dans le ciel
Et dans mon cœur vous resterez à jamais éternels
Altruiste