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 Frédéric Joliot-Curie

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Clavius
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Clavius


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MessageSujet: Frédéric Joliot-Curie   Frédéric Joliot-Curie Icon_minitimeDim 29 Nov - 9:49

Salut

Jean Frédéric Joliot, dit Frédéric Joliot-Curie, est un physicien et chimiste français, né à Paris le 19 mars 1900 et mort à Paris le 14 août 1958. Il a obtenu le prix Nobel de chimie en 1935 avec son épouse Irène Joliot-Curie.

Il fait ses études à l'École supérieure de physique et de chimie, où il rencontre Paul Langevin et devient ami avec Pierre Biquard. Grâce à Paul Langevin, il devient préparateur particulier de Marie Curie à l'Institut du Radium. En 1926, il épouse Irène Curie, la fille de Pierre et Marie Curie. Frédéric Joliot obtient son doctorat ès sciences en 1930. Il mène ensuite une double carrière à la faculté des sciences de l'université de Paris et à la Caisse nationale des sciences (puis Caisse nationale de la recherche scientifique) : assistant à l'Institut du radium et chargé de recherche en 1932, maître de recherche en 1933, maître de conférences en 1935, directeur de recherche en 1936.

Il participe avec sa femme à des recherches sur la structure de l'atome. En 1935, ils obtiennent le Prix Nobel de chimie pour la découverte de la radioactivité artificielle. En 1937, il est nommé professeur de chimie nucléaire au Collège de France et directeur du laboratoire de synthèse atomique de la Caisse nationale de la recherche scientifique

Le 16 janvier 1939 Otto Hahn et Fritz Strassmann apportent à la communauté scientifique la preuve de la fission de l'uranium par bombardement de neutrons. Cette nouvelle fait sensation et provoque une émulation auprès des scientifiques de l'atome. Le 26 janvier Joliot comprend qu'une réaction en chaine peut être possible sous certaines conditions. Il en informe l'académie des sciences le 30 janvier. Durant le mois de février 1939 à Paris, Joliot, Halban, et Kowarski réussissent à démontrer expérimentalement que la réaction en chaine peut se produire. Craignant d'être devancé par l'équipe de Fermi et Szilard au États-Unis, il charge Halban d'aller déposer par le premier avion au départ pour Londres, un article sur leur découverte pour le journal "Nature". L'article de la découverte de la réaction en chaine parut dans le n°143 de l'illustre revue. Fin avril 1939 Joliot demande à Francis Perrin de l'aider à résoudre le calcul complexe de la masse critique. Perrin y parvient et conclut que la masse critique pour l'uranium doit être de 40 tonnes, voire 15 tonnes, si enfermée dans un réflecteur de neutron. A partir de ce moment Francis Perrin rejoint officiellement L'équipe Française sur demande de Joliot. Le calcul de criticité est déposé à l'académie des sciences le 1er mai 1939. Le 4 mai 1939 Joliot, Halban et Kowarski déposent via la Caisse nationale de la recherche scientifique trois brevets. Les deux premiers sont en vue de production d'énergie nucléaire, dits "Cas n°1" et "Cas n°2" ou encore "Cas A" et "Cas B". Le dernier brevet, et le plus important, "Cas n°3" ou encore "Cas C", a pour titre "perfectionnement aux charges explosives". Ce brevet n'est ni plus ni moins que le dépôt intellectuel de la bombe atomique[1] et il est déposé sous le numéro provisoire n°445686. Daladier, alors Président du conseil et ministre de la défense, voyant la nature de ce "Cas n°3" portant clairement sur l'armement, décide, alors que la France est en guerre contre l'Allemagne, d'apposer le sceau du secret défense sur cette invention et la réserve à l'État. Joliot fait jouer ses relations pour pouvoir acquérir l'ensemble mondial du stock d'eau lourde produit par la "Norsk Hydro-Elektrisk Kvaelstofaktieselskbab" en Norvège, soit 185,5 kg repartis en 26 bidons. Il passe un accord avec la STR (Société des Terres Rares) pour acquérir le maximum de matière radioactive. Il organise pour l'État Français un contrat d'approvisionnement en uranium avec la société privée de "l'Union minière du Haut Katanga" via les actionnaires majoritairement belges. Par ces différents actes, Joliot fait de la France le premier pays au monde à s'assurer un approvisionnement en uranium, et à comprendre l'importance de l'énergie nucléaire civile et militaire.

Le 18 juin 1940, il envoie ses collaborateurs Hans Halban et Lew Kowarski en Angleterre pour mettre hors de portée des nazis les découvertes de l'équipe. Cette exfiltration se fera via le navire charbonnier anglais "Broompark", emportant à son bord l'eau lourde, les documents, les brevets et le plus important: les hommes ayant travaillé avec Joliot et les seuls avec lui à comprendre réellement la portée de leur savoir. Lui-même préfère rester en France car sa femme est malade, au sanatorium de Clairvivre en Dordogne où il part la retrouver. Pendant ce temps, les nazis visitent les laboratoires scientifiques français à Paris et s'installent : le physicien Kurt Diebner et le général Schumann enquêtent sur l'avancement du projet atomique français. Ils envisagent de réquisitionner les laboratoire d'Ivry et du Collège de France. Début août 1940, un courrier d'Edmond Faral, administrateur du Collège de France, lui demande ainsi qu'aux autres professeurs du Collège de rentrer sans plus tarder sur Paris. Il est alors interrogé par Schumann, qui lui fait comprendre qu'il pourra laisser fonctionner les laboratoires français si Joliot s'engage à ne faire que de la recherche pure, sans but militaire. Afin de faciliter le dialogue, les Allemands font appel à un physicien francophone, bien connu de Joliot, Wolfgang Gentner. Gentner était venu en France, en 1933, étudier la physique au sein de l'Institut du radium de Paris, grâce à une bourse de l'université de Francfort. Mais avec l'arrivée de Hitler au pouvoir, cette bourse fut supprimée : Marie Curie, qui avait accepté Gentner dans ses locaux, réussit à lui obtenir une nouvelle bourse pour qu'il puisse rester à Paris. Gentner avait pu ainsi, à ce moment, rencontrer Joliot, le connaître et nouer une relation sincère. Joliot décide alors de remettre en service son laboratoire parisien sous le contrôle de Gentner ainsi que le cyclotron. Il s'engagera dans la Résistance en 1941 et prend la tête de l'organisation de la résistance le Front national, dont les militants se rencontrent clandestinement dans son laboratoire. Il prend part en août 1944 à l'insurrection de Paris contre l'occupation nazie.

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