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Robert Brown, né le 21 décembre 1773 à Montrose (Angus) et mort le 10 juin 1858 à Londres, est un botaniste écossais.
Il est paradoxalement connu pour une découverte non « botanique » : le mouvement brownien.
En 1795, après des études de médecine, il rejoint l'armée comme chirurgien. Son régiment reste cependant en Irlande pendant plusieurs années, ce qui lui laisse le temps de s'intéresser à la botanique. Il apprend également l'allemand, langue dominante au niveau scientifique à l'époque.
Grâce à l'appui de Joseph Banks, botaniste émérite, il participe, en 1801, au voyage d'exploration sur les côtes australiennes conduit par Matthew Flinders à bord de l’H.M.S. Investigator.
Il revient cinq ans plus tard, apportant avec lui plus de quatre mille espèces de plantes. Banks lui confie alors la conservation de ses propres collections et de sa bibliothèque personnelle. En 1810, il publie Prodromus Florae Novae Hollandiae, qui décrit les espèces rapportées d'Australie. La riche collection d'insectes qu'il réalise est étudiée par William Sharp Macleay (1792-1865), William Kirby (1759-1850) et William Elford Leach (1790-1836)[1] qui lui dédient diverses espèces.
À la mort de Banks, en 1820, il hérite de sa bibliothèque et de son herbier. Lorsque Brown est nommé conservateur du département de botanique du British Museum, il les transfère dans les collections du musée. Ces travaux lui valent la Médaille Copley en 1839. Il est membre de la Société linnéenne de Londres et la préside de 1849 à 1853.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Brown_%28botaniste%29