IKAROS

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IKAROS est un prototype de voile propulsée par l’énergie solaire lancée le 21 mai dernier par l’agence d’exploration spatiale japonaise, la JAXA, en même temps que sa mission vers Vénus, Akatsuki. La fine membrane dont la diagonale mesure 20 mètres, s’est déployée le 10 juin. Grâce à une petite caméra montée au bout d’un ressort, qui s’est séparée d’IKAROS, des photos étonnantes de la voile carrée ont été prises.



Des cellules photovoltaïques sont intégrées à la membrane de 0,0075 mm d’épaisseur. Elles doivent permettre d’utiliser l’énergie solaire pour propulser la voile. L’objectif de ce prototype de voile solaire est de tester des technologies de propulsion et de navigation solaire pour des sondes spatiales, en complément d’autres sources d’énergie.



http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/espace/20100618.OBS5786/autoportrait-d-une-voile-solaire.html

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Moins de deux mois après son lancement, le prototype de voile solaire Ikaros de l’Agence spatiale japonaise s’est déployé et a pris son envol pour un voyage de plusieurs années qui devrait le conduire autour de Vénus et de l’autre côté du Soleil. Ce succès montre que cette technologie peut passer de la science-fiction à la réalité.

Lancée le 21 mai 2010 en même temps que la sonde Akatsuki à destination de Vénus, cette voile solaire s’est correctement déployée le 10 juin, ce qui n’était pas gagné. Elle a pris son envol il y a quelques jours propulsée par la seule force de la pression de radiation de la lumière du Soleil. Elle se situe maintenant à quelque 18 millions de kilomètres de la Terre.

Ces deux points durs effacés, la Jaxa (l'agence spatiale japonaise) prépare une deuxième voile solaire qui combinera la poussée des photons et la propulsion ionique. Bien plus grande (50 mètres d’envergure contre 20 pour Ikaros), elle sera lancée à la fin de l’année vers Jupiter et au moins un de ses astéroïdes troyens. L'objectif est de démontrer la faisabilité technologique d'utiliser la navigation solaire en complément d’autres sources d’énergie pour propulser une sonde spatiale.

En deux missions audacieuses (rappelons-nous le récent retour sur Terre d'Hayabusa avec, peut-être, des échantillons extraterrestres), l’Agence spatiale japonaise signe autant de performances qui, si elles sont suivies d’effet, pourraient doter le Japon de capacité d’exploration spatiale assez novatrice.

http://www.flashespace.com/