- grande ourse a écrit:
- Oui, c'est bien ce que dit la mécanique quantique. Mais je ne crois pas que cela se passe ainsi en réalité.
Expérimentalement, la mécanique quantique n’a aucun problème. Aucun fait expérimental ne contredit celle-ci, que ce soit des expériences que l’on affine, ou des expériences que l’on invente (donc des prédictions).
Cependant qu’est-ce que la réalité ? Tu as plusieurs courants philosophiques :
- le réalisme : qui dit que l’on peut tout connaître de la réalité
- l’instrumentalisme : qui dit que l’on ne peut connaître que ce que l’on mesure
Et bien d’autre…
Donc tu t’inscris dans le courant du réalisme ?
Aujourd’hui l’interprétation de la mécanique quantique reste d’actualité. L’interprétation officielle de Copenhague, celle de Bohm, d’Evrett etc… où il existe une bonne littérature sur internet.
- grande ourse a écrit:
- Je pense que la mécanique quantique est un peu farfelue et que ce n'est pas vraiment de la science.
Permets-moi juste de te contredire là-dessus.
Qu’est-ce qu’une science ?
C’est un cadre basé sur des hypothèses que simples que l’on suppose vraies. Toutes les autres constructions sont des déductions des dernières.
De plus ces théories débouchent sur des propositions quantitatives vérifiables par l’expérience.
C’est exactement ce qu’est la mécanique quantique, c’est une science, et ça fait partie de la physique théorique.
Farfelue, je dirai contre intuitif.
- grande ourse a écrit:
- Elle prédit des trucs mais elle n'explique rien du tout.
Elle est même en parfaite accord avec l’expérience, mais je le reconnais, elle est très déroutante.
- grande ourse a écrit:
- Elle sera sans doute remplacée un jour par une meilleure théorie qui prévoit les même choses mais qui les explique autrement que avec des chats morts-vivants.
Peut-être mais, la mécanique quantique a démontré que le monde est non local.
- grande ourse a écrit:
- Quelles expériences plus compliquées ?
Ca serait très long à expliquer, mais je te conseille de lire l’ouvrage de Brian Greene « L’étoffe du cosmos ».
En fait le physicien John Bell a réfléchi à une série d’expérience sur le spin d’une particule (que l’on peut observer sur 3 axes).
Pour être plus précis, l’on utilise deux particules intriquées.
- Si le spin des particules est déterminé avant l’observation alors les observations doivent vérifier une inégalité
- dans le cas contraire, si les spins ne sont déterminés qu’au moment de l’observation alors ces inégalités doivent être violées
On observe en fait le spin projeté sur un axe (Ox, Oy ou Oz), pour cela, on dispose de 2 appareils. Chaque appareil décide d’observer un axe aléatoirement. La théorie prédit que les résultats doivent concordés pour moins de 50% des cas et pourtant les résultats concordent pour plus de 50% des cas, avec une confiance de 5 sigmas au moins (dont ce ne sont pas des fluctuations de statistiques cf. Alain Aspect).