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 COPERNIC Nicolas

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laurentio
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laurentio


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MessageSujet: COPERNIC Nicolas   COPERNIC Nicolas Icon_minitimeMer 23 Fév - 22:53

COPERNIC Nicolas (1473-1543)

L’astronome polonais Nicolas Copernic doit être considéré comme l’un des plus grands génies de son époque. Il a conquis une gloire universelle grâce à sa théorie du mouvement de la Terre et des planètes. Dans son système héliocentrique (connu, depuis lors, sous le nom de système de Copernic), toutes les planètes tournent autour du Soleil, et la Terre n’est plus qu’une planète comme les autres, dont la rotation sur elle-même donne l’alternance du jour et de la nuit. Malgré la grande simplicité de son système, Copernic ne réussit pas à faire admettre ses idées à ses contemporains.
À côté de son intérêt astronomique, l’œuvre de Copernic eut une portée philosophique immense. Elle marqua l’un des tournants essentiels de la pensée, ébranlant la vision médiévale du monde, qui plaçait l’homme au centre d’un univers fait pour lui. Cela explique les réactions violentes qu’elle souleva pendant plus de deux siècles.
La vie et l’œuvre de Copernic
Né dans une famille de marchand et de fonctionnaires, à la suite du décès de son père (vers 1483), il est adopté par son oncle maternel, l'évêque Lukas Watzelrode. Celui-ci veille bien sur son neveu et s'assure qu'il fréquente les meilleures écoles et universités ; en 1491 il devient étudiant à l'université de Cracovie où il étudie les arts sans toutefois obtenir de diplôme.

Avant de quitter Torun, son oncle le nomme chanoine de Frombork, on lui attribue surtout les responsabilités financières mais aucune responsabilité religieuse. Par la suite il se rend en Italie où il étudie le droit canon et la médecine à l'université de Bologne, puis l'astronomie dans les cours de Domenico Maria Novara : Novara est un des premiers scientifiques à remettre en cause le système géocentrique de Ptolémée.

L'intérêt de Copernic pour la géographie et l'astronomie est encouragé par son professeur. Les deux hommes observent ensemble de nombreuses occultations, éclipses de lune, ainsi que l'occultation de l'étoile Aldébaran le 9 mars 1497 à Bologne.
Bien qu’étudiant en droit canon, Copernic semble marquer déjà une préférence pour l’astronomie. Il a alors la chance de rencontrer l’astronome Domenico Maria Novara (1454-1504) et de devenir plus son assistant que son élève, si l’on en croit Rheticus. En tout cas, sa première observation astronomique se situe à Bologne : le 9 mars 1497, la Lune occulte l’étoile Aldébaran vers onze heures du soir. Dans son De revolutionibus, Copernic utilisere cette observation pour estimer la parallaxe lunaire.
Il est probable que Copernic, vers 1520, non seulement pratique l’astronomie, mais aussi travaille déjà au livre qui devrait être l’Almageste des Temps modernes et amorcer cette grande révolution astronomique et physique dont les Principia de Newton allaient être le sommet et l’achèvement, un siècle et demi plus tard. À lire le récit des nombreuses charges que Copernic doit assumer, on comprend que l’ouvrage ne peut qu’avancer lentement. En tout cas, le Commentariolus en fait foi, Copernic a, depuis déjà au moins une dizaine d’années, choisi l’héliocentrisme comme système du monde. Il travaille donc, sans doute épisodiquement, à son grand ouvrage, mais il n’est pas certain qu’il a l’intention de le publier un jour, malgré l’insistance de son ami le plus intime, Tiedemann Giese (1480-1550), alors évêque de CheLmno. Lorsque Bernard Wapowski (1450-1535), secrétaire du roi de Pologne, lui rend visite à l’automne 1535, Copernic lui annonce qu’il a rédigé de nouvelles tables planétaires qui devraient servir de bases au calcul d’un almanach beaucoup plus exact que ceux qui sont alors en circulation et qu’il souhaite que cet almanach soit effectivement publié. Le manuscrit, aujourd’hui perdu, est envoyé par Wapowski à Vienne mais ne sera jamais édité.
Si Copernic est disposé à livrer au public de simples colonnes de chiffres, il va tout autrement des principes novateurs sur lesquels ces chiffres sont fondés. Il ne tient nullement, semble-t-il, à provoquer les philosophes et les théologiens par la publication de ses théories révolutionnaires. Il pense, comme il l’écrit dans le livre I du De revolutionibus, qu’il faut " ne confier les secrets de la philosophie qu’à des amis fidèles et à des proches, et ne pas mettre ces secrets par écrit, ni les révéler à n’importe qui ". Et, lorsque, le 1er mai 1536, le cardinal Nicolas Schönberg (1472-1537) offre de faire copier à ses frais les œuvres de Copernic, ce dernier ne lui communique rien et ne permet aucune copie ! En tout cas, par les amis fidèles, Giese, Wapowski, Schönberg, et par les quelques privilégiés qui ont disposé d’une copie manuscrite du Commentariolus, les théories de Copernic cheminent lentement dans le monde savant. Suffisamment pour atteindre Wittenberg et intéresser George Joachim von Lauchen, dit Rheticus.
Rheticus (1514-1574), unique disciple que Copernic ait eu de son vivant, arrive à la fin de mai 1539 auprès de lui, à Frombork. Il doit se mettre aussitôt au travail et assimiler très vite l’essentiel de ses théories, puisque, dès 1540, un résumé des thèses coperniciennes, la Narratio prima, est publié anonymement à Gdansk. Philipp Melanchthon (1497-1560), principal guide intellectuel de l’Allemagne luthérienne et protecteur de Rheticus à l’université de Wittenberg, a l’honneur de recevoir les premiers feuillets de la Narratio en cours d’édition. L’accueil est plutôt bon et la sortie de cet opuscule d’une soixantaine de pages ne provoque pas l’explosion redoutée par Copernic. Et, l’année suivante, en 1541, une deuxième édition de la Narratio, signée par Rheticus cette fois-ci, voit le jour à Bâle. Grand ami de Rheticus, le médecin Achilles Pirmin Gasser (1505-1577) a accepté d’en écrire la préface. Aussi Copernic laisse-t-il imprimer son De revolutionibus et entreprent-il de faire les retouches finales à son manuscrit, encore que la lecture du dernier livre de l’ouvrage donne une fâcheuse impression de brouillon inachevé.
Andreas Osiander (1498-1552), éminent pasteur luthérien, passionné de mathématiques, se croit autorisé à écrire une lettre préface qui diminue considérablement la portée de l’œuvre de Copernic. Cette préface non signée, dans laquelle beaucoup y voient l’œuvre de Copernic lui-même, présente le système héliocentrique comme une hypothèse parmi d’autres possibles, fiction " calculatoire " un peu plus efficace que la fiction ptoléméenne.
A Frombork, Copernic tombe gravement malade, il a déjà pris la précaution de se choisir, comme coadjuteur dans son canonicat, un parent éloigné. Ayant reconnu la gravité de la maladie de Copernic, le père du coadjuteur demande, le 30 décembre 1542, à l’évêque de Warmie, Johannes Dantiscus, d’intervenir pour que son fils puisse prendre possession sans difficulté du canonicat qui doit bientôt être vacant. Copernic donc, dès la fin de 1542, touche au terme de sa vie.
Une hémorragie cérébrale, suivie de la paralysie de tout le côté droit, entraîne sa mort, le 24 mai 1543. La tradition veut que, le même jour, un exemplaire de l’édition de Nuremberg du De revolutionibus lui soit parvenu alors qu’il est sur le point d’expirer. L’anecdote est hagiographiquement trop séduisante pour que l’on se prive de la rapporter.
Parmi les grandes œuvres qui jalonnent la route de l’astronomie, celle de Copernic est peut-être la plus contestée. Ainsi ce dernier apparaît-il comme ayant été par deux fois fauteur de troubles. Fauteur de troubles en son temps, parmi les astronomes, les philosophes et les théologiens. Fauteur de troubles aujourd’hui, parmi les historiens des sciences, les uns le considérant, non seulement comme le père de l’astronomie moderne, mais de toute la science moderne, les autres le traitant comme négligeable. Faux débat, bien souvent, qu’illustre cette fausse question : Copernic est-il le dernier astronome du Moyen Âge ou le premier des Temps modernes ?
Au temps de Copernic, l’astronomie était dominée depuis quatorze siècles par l’œuvre de Ptolémée. Si ce n’est pas dans l’Almageste lui-même, c’est au moins dans ses adaptations, ses paraphrases et ses commentaires que les étudiants apprennent cette science. Dans l’Almageste se mêlent trois composantes bien distinctes : d’abord, une vision globale du monde, une cosmologie ; ensuite, un outil mathématique, essentiellement la trigonométrie, au service de la résolution des triangles plans et sphériques ; enfin, une astronomie pratique, en l’occurrence un ensemble de modèles géométriques, de tableaux de chiffres et de " recettes de cuisine " permettant de localiser à un moment donné les astres " vagabonds " (les planètes, la Lune et le Soleil) sur le grand quadrillage immuable des étoiles fixes.
Si la trigonométrie et la pratique astronomique peuvent être innocentes, il n’en saurait être de même pour la cosmologie. Une cosmologie suppose une philosophie de la nature, pour le moins une physique, au sens moderne du terme. La cosmologie de Ptolémée est tributaire d’une physique qui règne depuis déjà cinq siècles, celle d’Aristote. Il en résulte une série d’axiomes qui longtemps verrouilleront l’astronomie.
Premièrement, le géocentrisme, qui veut que la Terre, rigoureusement immobile, siège au milieu du monde, unique centre des mouvements célestes. Deuxièmement, une dichotomie de l’Univers : d’une part, le monde terrestre, qui va jusqu’à l’orbe de la Lune, monde du changement, du périssable, de la génération et de la corruption, monde des mouvements rectilignes (vers le haut pour les éléments légers, l’air et le feu ; vers le bas, pour les éléments lourds, la terre et l’eau) ; d’autre part, le cosmos, au-delà de l’orbe de la Lune, monde de l’immuable, de la non-physique, du cinquième élément, l’éther. Troisièmement, l’axiome du mouvement circulaire uniforme (ou de ses combinaisons) comme étant le seul mouvement possible pour les corps célestes – avec, comme pour marquer les limites de l’emprise idéologique sur les sciences, la tricherie géniale de Ptolémée, ‘l’équant’.
Pendant quatorze siècles donc, cette astronomie devait fonctionner sans troubles graves. Les astronomes, à partir des modèles et des paramètres de Ptolémée (au besoin légèrement modifiés), dressaient des tables des mouvements planétaires, lunaires et solaires, tables qu’ils remettaient à jour lorsque les écarts entre les prévisions et les observations devenaient intolérables. Et – singularité de la révolution copernicienne – au temps de Copernic, cette situation pouvait se perpétuer ; aucun progrès dans la précision des observations (pas plus d’ailleurs que dans l’outil mathématique ou la physique du monde) ne venait obliger à bouleverser le système du monde. On en a une preuve dans le fait que Tycho Brahe (1546-1601), astronome des générations suivantes qui fera gagner un facteur dix à la précision des observations, refusera l’héliocentrisme copernicien et imaginera un système mixte entre celui de Ptolémée et celui de Copernic.
La théorie de Copernic s'attaque à celle de Ptolémée : Copernic conserve toutefois certains éléments de l'ancien système qu'il veut pourtant déloger. Ainsi l'idée des sphères solides, ou la sphère des fixes, est conservé par Copernic.

Le nouveau système proposé par Copernic a certains avantages sur celui de son prédécesseur. Il explique, entre autres, le mouvement journalier du soleil et des étoiles par la rotation terrestre. Le mouvement du soleil au cours de l'année est aussi expliqué par le nouveau système.

Il a également l'avantage d'expliquer le mouvement rétrograde des planètes externes, (Mars, Jupiter, Saturne). Sa théorie prend également en compte les planètes internes, Vénus et Mercure, qui sont situées plus près du Soleil que la Terre.

Copernic avance aussi une théorie sur l'ordre des planètes, leurs distances et, par conséquent, la période de leur révolution. En effet, Copernic contredit Ptolémée en affirmant que plus l'orbite d'une planète est grande, plus il lui faudra de temps pour faire une révolution complète autour du Soleil. Cette théorie sera plus tard approfondie par Isaac Newton.

http://histoirechimie.free.fr/Lien/COPERNIC.htm
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MessageSujet: Re: COPERNIC Nicolas   COPERNIC Nicolas Icon_minitimeSam 9 Avr - 20:29

intéressant! surtout qu'il a un beau prénom......
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laurentio
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MessageSujet: Re: COPERNIC Nicolas   COPERNIC Nicolas Icon_minitimeMer 28 Déc - 20:24

On a retrouvé son crâne
on a pu reconstituer ce qu'aurait pu être son visage!
(Sciences et Vie décembre 2005)
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Richard
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MessageSujet: Re: COPERNIC Nicolas   COPERNIC Nicolas Icon_minitimeMer 28 Déc - 21:05

il y a tout un article sur lui dans le Ciel et Espace de Janvier 2006 et puis aussi des photos Smile
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Clavius
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MessageSujet: Re: COPERNIC Nicolas   COPERNIC Nicolas Icon_minitimeMer 28 Déc - 21:38

Salut

J'avais mis un sujet aussi mais apparement il est passé presque inaperçu.

https://cera-astronomie.forumactif.com/viewtopic.forum?t=783
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MessageSujet: Re: COPERNIC Nicolas   COPERNIC Nicolas Icon_minitime

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