Jacques Daget, né le 30 juin 1919 à Vineuil près de Blois, et mort le 29 juin 2009, est un ichtyologiste français, professeur au Muséum d'Histoire naturelle de Paris.
Né au hameau des Nouelles à quelques kilomètres au sud-est de Blois, Jacques Daget est le troisième et dernier enfant de Charles Daget et Élisabeth Blanvillain, famille de vignerons aisés de la vallée de la Loire.
Il fait de brillantes études secondaires à Blois, et avec une dispense il « présente conjointement les deux baccalauréats Math-Élém. et Philo » qu'il obtient à 16 ans en 1935. Il entre en 1938 à l'École Polytechnique, mais elle ferme en 1939 en raison de la guerre ; il est mobilisé dans l'Armée de l'Air, et il devra en attendre la réouverture en novembre 1941 pour terminer sa seconde année, puis il s'inscrit à la Sorbonne en zoologie et de botanique et commence à fréquenter le laboratoire du Muséum d'histoire naturelle.
Lors d'un congé dans sa famille à Pâques 1944, il est pris dans une rafle, incarcéré à Blois puis envoyé en Tchéchoslovaquie pour travailler dans une filature. De retour en 1945, il reprend non sans quelque difficulté ses activités au Muséum ; le Pr Jean Piveteau lui propose d'effectuer un séjour d'étude sur les polyptères au Mali, à Diafarabé où il passera quatorze mois. À son retour, au laboratoire des Pêches Coloniales, dirigé par Théodore Monod, il prépare sa thèse et obtient sa titularisation dans la fonction publique.
En 1950 il s'installe à Diafarabé à la demande de Théodore Monod pour la création d'un laboratoire d’hydrobiologie[4] dans le cadre de l'IFAN, puis dans un nouveau laboratoire construit en 1960 à Mopti après le démantèlement de l'IFAN. Il rejoint alors l'ORSTOM (aujourd’hui IRD) mais, en raison de la détérioration des relations entre la France et le Mali, il est déplacé à Fort-Lamy (devenu N'Djamena), en octobre 1963 pour des recherches dans le bassin du Chari et le lac Tchad.
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