Jean-Pierre Digard (né en 1942) est un ethnologue français. Il est directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de l'Iran (notamment des tribus et du nomadisme) et de la domestication des animaux (en général, avec un accent particulier sur les cas du cheval, du chien et du chat).
Licencié en sciences naturelles (1966)[1] et diplômé de l'École pratique des hautes études VIe section (future EHESS) et du Centre de formation aux recherches ethnologiques de l'Institut d'ethnologie de l'Université de Paris en 1969, il obtient un doctorat en ethnologie à l'Université René Descartes-Paris V en 1973[1]. Entré au CNRS en 1971, directeur de recherche depuis 1984, il dirige l'UPR "Sciences sociales du monde iranien contemporain" du CNRS de 1981 à 1993 et préside la section 38 (anthropologie) du Comité national de la recherche scientifique de 1995 à 2000. Depuis, il est membre de l'UMR « Mondes iranien et indien » (CNRS-EPHE-INaLCO-Sorbonne nouvelle)[1], membre associé de l'IDEMEC (Institut d'ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative) d'Aix-en-Provence, et membre du conseil de rédaction des revues Anthropozoologica (Muséum national d'histoire naturelle) et L'Homme (EHESS). Il a publié une vingtaine d'ouvrages (certains plusieurs fois réédités et/ou traduits), plus de 300 articles et de 400 comptes rendus critiques, des rapports, etc. Il a enseigné et dirigé des thèses à l'EHESS, à la Sorbonne nouvelle et à l'université de Provence à Aix. Il est lauréat de la Fondation de la Vocation (1967), de l'Académie française (1990) et de l'Académie vétérinaire (1994), et chevalier dans l'Ordre du Mérite agricole (2005).
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