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Un "stress émotionnel" est à l’origine de l’arrêt cardiaque qui a provoqué la mort de Karl, cet élève du collège Albert-Camus de Meaux décédé jeudi 21 décembre dans une altercation, a indiqué vendredi René Pech, procureur de la République. Cet enfant de 12 ans avait en outre une malformation cardiaque qui n’avait pas été détectée.
Selon le parquet, une bagarre est intervenue jeudi midi à la fin du cours de sport auquel participaient deux classes de 6e. Pour une raison inconnue, Karl s’est disputé avec un garçon et une fille âgés de 11 ans. "Des coups de poing ont été donnés mais ils ne sont pas à l’origine du décès. D’ailleurs, aucune trace de ces violences n’était visible à l’autopsie", a ajouté René Pech.
Déséquilibré, le garçon a ensuite chuté au sol et a reçu "un ou deux" coups de pied de la part de ses camarades, a-t-il précisé.
Une information judiciaire pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" a été ouverte vendredi à l’encontre de ces deux enfants qui n’avaient jamais été signalés comme violents. Ils doivent être placés dans un foyer après leur probable mise en examen.
source http://www.armees.com/Un-stress-emotionnel-a-cause-la-mort-du-collegien-de-Meaux,13182.html
Deux jours après la mort de Carl, 12 ans, à la suite d'une bagarre à Meaux, le syndicat lycéen Fidl appelle l'ensemble des établissements scolaires ouverts samedi 23 à faire respecter une minute de silence en sa mémoire.
"Pour témoigner de l'émotion que nous ressentons tous face à ce drame, indique un communiqué de la Fidl, nous appelons l'ensemble des établissements scolaires ouverts le samedi 23 décembre à faire respecter une minute de silence en hommage à Carl".
"Ce drame se place dans la lignée d'une série d'actes violents au sein même de nos écoles ces derniers mois, poursuit le communiqué. Il est grand temps que nous sortions d'une société et d'une école de la violence, mais cela ne peut se faire sans moyens financiers, humains ou matériels. C'est pourquoi les pouvoirs publics doivent enfin prendre leurs responsabilités pour prendre des mesures rapides afin d'enrayer la montée de la violence".
Les deux élèves qui l'ont frappé ont été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.