Salut
Selon un rapport publié par l'Alliance européenne pour un accès sûr aux médicaments (EAASM) plus de 60% des médicaments vendus sur internet sont des contrefaçons.
Pas d’achats de médicaments sur internet ! C’est la conclusion qui s’impose à la lecture du rapport de l’EAASM intitulé « les super-autoroutes de la contrefaçon ». Selon cet organisme, qui regroupe les principaux laboratoires pharmaceutiques européens, 62% des médicaments vendus sur internet sont des faux qui au mieux sont inefficaces et au pire contiennent des substances pouvant s’avérer dangereuse pour le consommateur.
La vente de médicament en ligne est en plein essor depuis quelques années. Elle a bénéficié de « l’effet viagra », ce médicament prescrit pour les dysfonctionnements érectiles, qui a provoqué une ruée vers les officines virtuelles. Aujourd’hui c’est une large variété de spécialités qui sont proposées sur internet. L’EAASM signale des molécules prescrites dans le traitement des maladies graves à l’image des affections cardio-vasculaires et respiratoires, des troubles neurologiques et des maladies mentales.
A cela s’ajoute d’autres risques : délivrance sans ordonnance, notice rédigée en langue étrangère, pas de « hotline » permettant d’obtenir l’avis d’un professionnel…Alarmant mais le pire est à venir. De nombreux sites livrent en effet des échantillons gratuits avec les commandes et certains sont incompatibles avec le produit acheté ! En attendant une sécurisation de ce mode de délivrance, il est donc fortement conseillé d’éviter de commander des traitements sur le net.
Pour ceux qui malgré tout voudraient prendre le risque, l’EAASM rappelle quelques règles à appliquer : vérifier l’intégrité de l’emballage et le comparer à celui acheté en pharmacie, vérifier les péremptions et la présence d’une notice en français, contrôler le médicament et s’assurer que sa texture, sa couleur, son goût et son odeur sont similaires aux traitements pris d’habitude et enfin noter les éventuels effets secondaires inhabituels. En cas de doute, il faut stopper les prises et consulter un médecin ou un pharmacien.
source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/