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| | crash d'une fusée russe | |
| | Auteur | Message |
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Clavius Soleil
Nombre de messages : 85339 Localisation : Melmac Date d'inscription : 17/10/2004
| Sujet: crash d'une fusée russe Mer 3 Juil - 15:06 | |
| Salut
Une fusée Proton-M transportant trois satellites a explosé ce mardi quelques secondes après son lancement à partir du cosmodrome russe de Baïkonour.
ACCIDENT. "Il semble que ce lancement va se solder par une catastrophe", avait commenté le présentateur de Rossia 24, juste avant que la fusée n'explose. La fusée Proton-M, dont le lancement a été retransmis en direct par l'agence spatiale Roskosmos et la chaîne de télévision publique Rossia 24, a changé de trajectoire 16 secondes après le décollage ce 2 juillet, à 02H38 GMT, car "ses moteurs ont cessé de fonctionner", explique l'agence dans un communiqué.
La fusée a presque aussitôt explosé, retombant à environ 2,5 km du lieu du lancement, sur le territoire du cosmodrome de Baïkonour.
Une fusée russe Proton-M portant trois satellites pour le système de navigation Glonass a explosé mardi juste après son lancement à partir du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, a indiqué l'Agence spatiale russe (Roskosmos) dans un communiqué. (c) Afp Une fusée russe Proton-M portant trois satellites pour le système de navigation Glonass a explosé mardi juste après son lancement à partir du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, a indiqué l'Agence spatiale russe (Roskosmos) dans un communiqué. (c) Afp
ACCIDENT. "Il semble que ce lancement va se solder par une catastrophe", avait commenté le présentateur de Rossia 24, juste avant que la fusée n'explose. La fusée Proton-M, dont le lancement a été retransmis en direct par l'agence spatiale Roskosmos et la chaîne de télévision publique Rossia 24, a changé de trajectoire 16 secondes après le décollage ce 2 juillet, à 02H38 GMT, car "ses moteurs ont cessé de fonctionner", explique l'agence dans un communiqué.
La fusée a presque aussitôt explosé, retombant à environ 2,5 km du lieu du lancement, sur le territoire du cosmodrome de Baïkonour.
La fusée Proton-M explose après quelques secondes de vol.
"Selon de premières informations, l'accident n'a pas fait de victimes, ni de dégâts", a souligné Roskosmos. L'accident a cependant provoqué une "fuite de combustible" de la fusée, a indiqué pour sa part l'Agence spatiale kazakhe (Kazkosmos). Le lanceur transportait environ 600 tonnes d'heptyle, d'amyle et de kérosène, selon le ministre kazakh des Situations d'urgence, Talgat Moussabaïev. Un nuage toxique
"Un nuage de fumée provoqué par la combustion de l'heptyle s'est formé au-dessus du territoire du cosmodrome", a déclaré M. Moussabaïev, cité par l'agence Interfax.Une partie du personnel de Baïkonour a été évacuée en raison de ce "nuage toxique", a affirmé pour sa part une source au sein du cosmodrome, citée par Interfax.
Le directeur du centre Khrounitchev, le concepteur des fusées Proton, a toutefois minimisé les risques de pollution toxique provoqués par cet accident. "Il pleuvait au moment de l'explosion. Cela va réduire considérablement la zone de pollution. Actuellement (...) le nuage s'est pratiquement dissipé", a déclaré Alexandre Seliverstov, qui a assisté au lancement à Baïkonour, selon l'agence publique russe Ria Novosti.
Une commission spéciale avec le chef de Roskosmos, Alexandre Lopatine, à sa tête a été créée pour enquêter sur la catastrophe.
Un nouvel échec
La Russie a connu ces dernières années une série d'échecs dans ses lancements de satellites ou de véhicules-cargo vers la Station spatiale internationale (ISS). En décembre 2010, trois satellites Glonass lancés à partir d'une fusée Proton étaient retombés dans l'océan Pacifique après l'échec de leur mise en orbite, provoqué par une surcharge de carburant dans le lanceur.
Le système de navigation Glonass a été conçu par la Russie pour rivaliser avec le système de navigation américain GPS et le futur système européen Galileo.
http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/sciences/20130702.OBS6106/le-crash-d-une-fusee-russe.html | |
| | | Clavius Soleil
Nombre de messages : 85339 Localisation : Melmac Date d'inscription : 17/10/2004
| Sujet: Re: crash d'une fusée russe Mer 10 Juil - 22:24 | |
| Salut
Le nouvel échec du lanceur russe Proton plonge le marché dans l'expectative. Des trois lanceurs en compétition pour lancer en géostationnaire, seule l’Ariane 5 poursuit ses activités sans coup férir. Si cette situation semble idéale pour Arianespace, elle ne fait pas forcément ses affaires. Le lancement double (imposé sur l'Ariane 5) nécessite deux satellites prêts en même temps.
Alors qu’une première hypothèse circule pour expliquer l’échec du Proton, la Russie a officiellement suspendu le lanceur Proton de tout vol. L'interruption concerne l’agence spatiale russe Roscosmos, mais également ILS, la société qui commercialise le Proton sur le marché international. Un coup dur pour ILS, qui prévoyait d’ici à la fin de l’année le lancement de quatre satellites, dont celui de SES (Astra 2E) dès le 20 juillet. Devaient suivre le satellite de radio nord-américain Sirius FM-6 en août, le satellite de communication russe Express AM5 fin octobre et le satellite de télévision Türksat 4A fin novembre.
L’enquête risque d’être longue, et la suspension du lanceur pourrait durer plusieurs mois. On pourrait penser que le lanceur Proton cloué au sol mettrait Arianespace dans une situation idéale. L'entreprise européenne raflerait alors de nouveaux contrats de lancement, car un satellite au sol coûte très cher et ne rapporte rien. Néanmoins, la situation n’est pas aussi simple qu’il y paraît.
L’absence du Proton, une situation complexe pour Arianespace
Avec Arianespace, ILS est la seule société capable de lancer des satellites de plus de six tonnes. Ils se partagent donc le lancement des satellites en orbite géostationnaire, avec un net avantage pour le lanceur européen. En 2012, Arianespace a lancé 12 des 22 satellites dits GTO, soit 55 %. Les dix autres satellites ayant été lancés par le Proton d’ILS (7) et le Zenit 3 de Sea Launch (3), aujourd’hui sur la touche. Rappelons que si les lanceurs américains Atlas V et Delta IV sont également capables de lancer des satellites aussi lourds en géostationnaire, ils ne sont pas sur le marché. D’une part parce qu’ils sont trop chers, et surtout qu’ils préfèrent se disputer le marché militaire et celui des lancements de satellites institutionnels américains. Quant à SpaceX, très en retard sur son calendrier de lancement, il n’est pas vu comme un recours dans ce contexte.
Pour répondre aux besoins des clients d’ILS, en plein doute, Arianespace est la seule roue de secours du secteur. Cependant, la société européenne doit jongler avec un agenda difficile à mettre au point, qui dépend de l’arrivée en Guyane des satellites à lancer. C'est le cœur du problème. À ce jour, elle ne sait toujours pas si elle réalisera cinq ou six vols d’Ariane 5 en 2013. À cela s’ajoute la contrainte du lancement double, ce qui signifie que si elle récupère un ou deux satellites d’ILS, elle doit également trouver d’autres satellites compatibles en masse et en profil de mission. Pas simple, et pas sûr que cela soit possible.
Enfin, Arianespace doit jongler avec le calendrier de lancement des deux autres lanceurs tirés depuis le Centre spatial guyanais (Vega et Soyouz), ce qui restreint les créneaux de lancement, car entre deux tirs, quel que soit le lanceur, trois semaines sont nécessaires. Une situation dont il a été question au Salon du Bourget. Le Cnes, l’Agence spatiale européenne et Arianespace ont annoncé vouloir réduire ce délai à deux semaines. Arianespace a confirmé pouvoir augmenter sa cadence de lancement de deux Ariane 5.
http://www.flashespace.com/ | |
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