Salut
Pendant que Susan Boyle fait exploser YouTube avec sa performance à Britain’s Got Talent, le Britannique Paul Potts, qui avait causé une commotion similaire il y a deux ans, sur la même scène, vient de mettre sur le marché son deuxième album.
Comme sur One Chance, qui s’est écoulé à plus de trois millions d’exemplaires, Passione renferme des reprises de grands classiques. L’ex-vendeur de téléphones cellulaires devenu chanteur d’opéra interprète entre autres des compositions de Chopin, Puccini (c’est en chantant son Nessun Dorma qu’il s’était fait connaître) ainsi qu’une pièce d’Andrew Lloyd Webber tirée de la comédie musicale Cats.
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Mais contrairement à One Chance, qui a été mis en boîte à la vitesse de l’éclair dans la foulée de son passage à Britain’s Got Talent, Potts a eu trois mois pour enregistrer Passione.
«Ça nous a permis de consacrer plus de temps à chaque chanson», confie Potts, qui se dit fort satisfait du résultat final.
«Ça démontre tout le chemin que j’ai parcouru depuis mon premier album. Je crois que ma voix est plus assurée, plus forte qu’elle ne l’était il y a deux ans, parce que j’ai chanté beaucoup plus depuis lors que je ne l’avais fait lorsque One Chance a été enregistré.»
Déjà, on peut s’attendre que Passione rivalise de popularité avec One Chance, qui avait atteint le sommet des palmarès dans treize pays.
L’album a déjà été lancé en Nouvelle- Zélande et en Australie, où il a obtenu des première et neuvième places. Passione est en vente au Canada depuis mardi dernier et sort aux États-Unis dans trois jours. Bizarrement, les Anglais devront attendre au 1er juin pour entendre les nouvelles chansons de Potts.
Inévitablement, on ne peut pas causer avec la nouvelle coqueluche de l’opéra sans lui parler de la prestation de Susan Boyle, cette Écossaise qui a ébloui les juges en chantant I Dreamed a Dream.
CONSEIL À SUSAN
«Je crois qu’elle fait la preuve que c’est possible d’être surpris par n’importe qui. Et pas seulement à la télé. Les gens de notre entourage, des gens que l’on croit connaître, peuvent nous surprendre. Je n’ai pas encore eu l’occasion de lui parler. Mais si j’avais un conseil à lui donner, ce serait de prendre ça au jour le jour et d’apprécier au maximum le moment présent», dit Paul Potts, qui se rappelle comme si c’était hier la prestation qui a changé sa vie.
«Il y avait un couple d’Américains avant moi. L’homme sifflait des chansons des Byrds et sa femme dansait avec un pashmînâ. Je me demandais ce que je foutais là. Je me sentais comme un prisonnier attendant son tour au Colisée de Rome.»
VOLONTÉ D’ABANDONNER
La suite est devenue un conte de fées moderne. Est-ce que Potts s’attendait à un tel succès quand il s’est installé devant l’impitoyable Simon Cowell et ses acolytes?
«Non, parce que, le jour de l’audition, je me sentais dans un cul-de- sac. Je croyais que c’était la dernière fois que j’allais chanter. J’étais prêt à tout abandonner en raison des blessures que j’avais subies et parce que je n’avais plus d’argent pour poursuivre mon rêve. C’était une façon pour moi de mettre un terme à ma carrière de chanteur amateur. En fin de compte, ce fut la croisée des chemins.»
Sur le Web: www.paulpottsofficial.com
Discographie
2007: One Chance
2009: Passione
source http://www.canoe.com/divertissement/musique/nouvelles/2009/05/01/9318906-jdq.html