origine de la vie

Salut

C'est grâce à la fusion de deux familles d'organismes unicellulaires qu'une vie complexe a pu évoluer sur Terre. En comparant les protéines présentes dans plus de 3000 de ces organismes unicellulaires, appelés procaryotes, James A. Lake, du centre d'astrobiologie de Los Angeles, a découvert que deux familles avaient fusionné voici 2,5 milliards d'années, soit environ 1 milliard d'années après l'émergence de la vie sur Terre. Grâce à ce processus, appelé endosymbiose, de nouveaux organismes, des prokaryotes à double membranes, ont pu se former. Or, ces derniers ont progressivement évolué vers les cyanobactéries, des organismes très stables capable d'utiliser l'énergie du soleil via la photosynthèse pour produire de l'oxygène. L'oxygénation de l'atmosphère par ces organismes a ensuite profondément influencé la vie: des organismes complexes utilisant l'oxygène sont apparus. Ce sont nos ancêtres.

source http://www.cieletespace.fr/evenement/3901_lorigine-de-la-vie-complexe-la-fusion-dorganismes-unicellulaires

En fait moi j,ai toujours appris que l'on descendait d'une cellule que l'on nomme Luca, et que cette cellule à en fait réussis à se métarmorphoser, à prendre deux branches, les archéobactéries, et les eubactéries. Et en fait c,est à aprtir de la branche des archéobactérie qu,est né l'ancêtre des eucaryotes, les urcaryotes qui ceux-ci ont pu naitre à partir d'un processus de mutation du matérielle génétique et un processus de symbiose( capture) de d'autre procaryotes, justement de là que vient les mitochondries et le chloroplaste des cellules actuelles. On suppose que l'augmentation de l'oxygène dû à la photosynthèse des cyanobactéries aurait donner une modification entrainant la création des cellules que l'on nomme eucaryotes.

Dans le fond la nouvelle confirme un peu cette hypothèse, car elle parle plutôt de la création des cyano bactéries qui elles appartiennent à l'autre branche que l'on nomme les eubactéries.

Et désormais dans les courts d'eau québécois, l'on a un immense problème avec les cyano bactérie, en bref elles sont à l'origine d'une processus d'eutrophisation des lacs, c,est-à-dire que le lac meurt.

En bref, l'augmentation de composé comme la phosphate, et pleins du genre, entraine une croissance accélérée des plantes, et une prolifération des cyanobactéries, par processus de photosynthèse, l'on augmente l'oxygène dans les lacs, alors nait des nombreuses bactéries qui autrement manquerait d'oxygène.
Ensuite, lorsque les plantes meurts, les décomposeurs, consomment aisément de l'oxygène durant ce processus. Donc la multiplication de bactéries, et l'augmentation de décomposeurs, ainsi que leur utilisation d'osygène, prive les poissons de leur apport d'oxygène, tranquillement mais surment, le lac se meurt.

Belle nouvelle et discution.
Je suis toute contente!

Salut

Citation :

Dans le fond la nouvelle confirme un peu cette hypothèse

Oui, elle ne contrarie en rien notre connaissance de l'évolution de la vie sur Terre.

Citation :

augmentation de composé comme la phosphate, et pleins du genre

En france on a interdit l'utilisation de phosphate dans les lessives, car c'est là où il semblerait qu'on en trouvait beaucoup. De même, d'autres éléments rejetés par les angrais azotés posent problème. Il est temps de repenser notre façon de cultiver les champs, mais c'est un autre débat, écologique celui ci. Tout cela pour dire qu'une fois de plus, les activités humaines engendrent un déséquilibre dans la nature qui n'a pas le temps de s'adapter.

Citation :

Belle nouvelle et discution.

Je vois que le sujet te passionne, c'est bien

Tu sais, nous au Québec, et au canada, on est toujours en retard pour tout ce qui est question d,environnement, ça fait exactement deux ans que le recyclage est obligatoire au québec, et oui seulement deux ans. Ensuite je reviens avec ma région, tout ce que l'on fait comme maguoille environnementale n'a même pas de sens. Ensuite suit les pétrolières dans le grand nord canadien, et ensuite en alberta.


Pour mon coin de pays, 70 % des cours d'eau sont pollués, l'on compte pleins de parcs à résidu miniers, coupe à blanc. Ensuite les barrages hydro-électriques un peu plus au nord, dans la baie-James, ont modifié le climat de l'abitibi, car avant ce n,était pas humide et maintenant, à cause de la modification du débit d,eau, de la capture de celle-ci, bien désormais ma région est humide, et ce depuis seulement 3 ans. Pour te donner une idée, à ce temps-ci de l'année normalement les rivières et les lacs étaient bas, et bien depuis deux ans, mias surtout cette année, c,est très haut, à la limite du débordement. Nos précipitations annuelles des trois dernières année, sont le triple de ce que nous avions dans le passé. Certe ne pas mettre tout ceci sur le dos d'hydro-québec, car il y le réchauffement climatique, et croyez moi que dans le nord québécois ça se fait très ressentir, notamment perte de pergélisol, les saisons froides s'écourtent, et par chez moi aussi tout cela se fait ressentir, les glaciers ont fondus, et je crois que c'est aussi une cause de l'augmentation des eaux, car hydro-québec, doit peut-être en stocker plus.

Mais c'est uns compagnie, bien que gouvernementale, donc la vérité...on le saura pas.

J'ai légèrement changé de sujet. LOL

Salut

Hélas, il n'y a pas que ton pays que beaucoup sont en retard au niveau de la protection de l'environnement. De gros efforts restent à faire par beaucoup, même en France.

Et surtout les états-unis...

Salut

Oui, d'autant plus qu'ils ont largement les moyens d'agir.
Je pense que Barak Obama voudrait bien améliorer la situation, mais il va se heurter aux conservateurs qui eux croient toujours en un monde où il sera possible de consommer à mort (le jeu de mots est bien trouvé) et croitre indéfiniment. Bien entendu, ces derniers se trompent. Je souhaite bon courage au président Obama ...

Moi aussi, mais tu vois je ne crois pas qu'il puisse règler tous les problèmes des états-uniens ( et pas américains, car je suis une américaine aussi), car disons que la liste est très longue, et surtout je crois qu'il y a de nombreuses injustices sociales à régler d'abord et avant tout, notamment rendre publique la santé, et instaurer de nombreuses mesures sociales. Je dirais que mes voisins du sud font très dûrs, dans le système judicier, en bref tu as de l'argent tu es quelqu'un, tu n'as pas d'argent tu es rien et il n'y a pas de classe moyenne.

Salut

Depuis 1995, des chercheurs du Laboratoire de Cristallographie et Cristallogenèse des Protéines (Institut de Biologie Structurale CEA/CNRS/UJF, Grenoble) s’intéressent à une classe de protéines capables de métaboliser différents gaz : les métalloenzymes. Leur connaissance peut-elle nous permettre de mieux comprendre l’origine de la vie ? Peut-on développer des applications biotechnologiques s’inspirant du fonctionnement de ces enzymes ? Autant de questions que se posent les chercheurs du monde entier. Juan C. Fontecilla-Camps et son équipe ont notamment participé à faire progresser la compréhension des rapports existant entre structure et fonction chez un nombre important de ces enzymes, ce qui leur a valu une solide réputation internationale concrétisée par la publication de 3 des 11 articles les plus cités dans le domaine.

Reconnaissant cette longue expertise, la revue Nature a invité ces chercheurs à faire une synthèse des connaissances dans ce domaine pour sa rubrique Insight. Sortie en ligne le 12 août cette revue décrit plusieurs enzymes capables de métaboliser des gaz tel que l’hydrogène (H2), le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone (CO2), l’azote (N2) et le méthane (CH4), et met ces résultats en perspective pour tenter de définir le lien qui unit ces protéines à la chimie des origines de la vie.



L’hypothèse la plus populaire sur les origines de la vie, dite « autotrophique[1] », postule que le métabolisme primordial s’est développé sur des surfaces minérales composées de fer et de soufre dans des conditions réductrices[2]. Ainsi, des réactions mettant en jeu des sulfures de fer auraient généré de l'hydrogène, qui se serait combiné avec le dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère pour former des molécules organiques. Lors du développement de la terre, il y a entre 4,6 et 3,5 milliards d’années, l’atmosphère était probablement riche en gaz tels que l’H2, le CO et le CO2, et les océans, très chauds par endroits, étaient relativement riches en ions métalliques tels que le Fe2+ et le Ni2+. Les organismes photosynthétiques n’apparaissant que vers 2,2 milliards d’années, le biotope de l’époque devait prospérer en absence d’oxygène et indépendamment de l’énergie solaire. On pense actuellement que les premiers organismes utilisaient l’H2 comme source d’énergie et le CO2 comme source de carbone.

De telles conditions environnementales se retrouvent dans certaines sources thermales, au plus profond des océans, comme dans les fumeurs noirs[3], ou dans le système digestif des animaux. Certains organismes actuels sont capables de survivre dans ces conditions, essentiellement grâce à l’énergie obtenue à partir des métalloenzymes. Que sait-on aujourd’hui de la structure, de la complexité et du mécanisme d’action de ces enzymes ? Grâce à l’apport de la spectroscopie, de la cristallographie aux rayons X, des études de modélisations informatiques et chimiques, certains aspects du fonctionnement et de la nature de ces enzymes ont pu être caractérisés. A partir de quelques exemples extensivement étudiés, les points essentiels de ces connaissances sont rappelés et discutés, avec en perspectives une avancée dans la compréhension des origines de la vie et le développement potentiel d’applications biotechnologiques. Structurée autour de 6 parties, la revue aborde sous différents angles les connaissances sur la structure et la synthèse de ces enzymes :

* Les sites actifs : Le site actif d’une enzyme est le lieu ou se déroule la réaction qu’elle catalyse[4]. Les caractéristiques des sites actifs des différentes métalloenzymes sont désormais assez bien connus. Cette partie fait le bilan des connaissances sur leur structure en soulignant leurs points communs et leurs différences.

* La catalyse : A partir de données expérimentales et de modélisations théoriques, combinant résultats et hypothèses, cette partie aborde les mécanismes possibles de la catalyse de chacune des sept métalloprotéines présentées dans la revue.

* Structure et tunnels : Cette partie rassemble les données sur la structure des enzymes. Leur analyse révèle qu’elles sont plus ou moins complexes, allant de structures monomériques, c'est-à-dire constituées d’une seule unité de base ou chaîne polypeptidique, à des assemblages multimériques composés de plusieurs monomères différents. Ces enzymes possèdent dans leur structure des tunnels qui permettent l’accès et/ou la sortie des gaz au niveau du site actif. Cette partie aborde les connaissances actuelles sur les mécanismes et la vitesse de diffusion des gaz à l’intérieur des tunnels, ainsi que sur leur régulation par des changements de structure des protéines.

* Biosynthèse des sites actifs : Les modalités de synthèse et d’assemblage du site actif à l’intérieur de la protéine peuvent également varier selon les enzymes. Comprendre les différentes étapes de cette biosynthèse peut à la fois permettre de mieux comprendre l’évolution et de développer des applications biotechnologiques potentielles.

* Synthèse de petites molécules analogues[5] : Cette partie détaille les recherches visant à synthétiser des composés s’inspirant des sites actifs de ces métallo-enzymes, avec à la clé le développement d’applications biotechnologiques potentielles. Par exemple, la mise au point d’hydrogénases utilisant le nickel ou le fer à la place du platine, rare et cher, serait d’un intérêt majeur pour améliorer la production industrielle d’hydrogène et ainsi faire face à la demande croissante de la société.

* Les perspectives : Maintenant que la plupart des sites actifs de ces enzymes ont été caractérisés, les nouveaux challenges vont consister en la caractérisation de la structure des intermédiaires des réactions afin d’affiner le mécanisme d’action des enzymes et de comprendre comment se fait la biosynthèse du site actif. Chacune de ces avancées nous rapproche de la compréhension des origines de la vie.

source http://www.cea.fr/le_cea/actualites/origines_de_la_vie_le_point_sur_les_enzymes_an-20577