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 la maladie de Parkinson

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Clavius
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MessageSujet: la maladie de Parkinson   la maladie de Parkinson Icon_minitimeSam 17 Oct - 7:11

Salut

Un nouveau traitement de la maladie de Parkinson a été mis au point par des équipes franco-britanniques associant des chercheurs et des neurochirurgiens de MIRCen (CEA/CNRS-URA 2210) de l’Université Paris 12 et de l’hôpital Henri Mondor (AP-HP), ainsi que des chercheurs d’Oxford BioMedica, société de biotechnologie britannique spécialisée dans le développement de thérapies géniques.

Ces résultats sont publiés dans la revue Science Translational Medicine du 14 octobre accessible en ligne. Développés à MIRCen, centre de recherche CEA-Inserm dédié à la recherche translationnelle, des essais menés sur des modèles primates de la maladie de Parkinson ont permis d’accélérer le lancement d'un essai clinique de phase I/II conduit à l’hôpital Henri Mondor chez des patients atteints de cette pathologie.
Avec environ 100 000 patients en France, la maladie de Parkinson est l’affection neurologique dégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Elle constitue donc un véritable problème de santé publique.
Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

Cette maladie neurologique se traduit essentiellement par des symptômes moteurs de sévérité progressive et croissante, tels que des tremblements, une rigidité des membres et une diminution des déplacements. Cette pathologie est due à la dégénérescence des neurones produisant la dopamine, un neurotransmetteur intervenant dans le contrôle des mouvements du corps.
Comment est-elle traitée ?

Actuellement, le traitement des personnes atteintes par cette affection consiste en l’administration orale de médicaments mimant l’action de la dopamine manquante dans le cerveau de ces malades ; c’est ce que l’on appelle un traitement dopaminergique. Si ce traitement permet d’obtenir une bonne amélioration de l’activité motrice dans les stades initiaux de la maladie, des effets indésirables sévères apparaissent au cours du temps : fluctuations de l’effet du traitement et mouvements anormaux involontaires, appelés dyskinésies.
Comment concevoir une restitution physiologique de la dopamine manquante ?

Depuis quelques années les experts de la maladie de Parkinson, chercheurs et médecins, ont émis l’hypothèse selon laquelle la prise de médicaments intermittente dans la journée altère le fonctionnement du cerveau en stimulant de manière trop irrégulière les neurones ; ce qui serait à l’origine des complications du traitement dopaminergique.

Les enjeux actuels du traitement de la maladie de Parkinson consistent donc à développer une technologie qui permettrait d’induire :
1. une stimulation dopaminergique continue ;
2. une stimulation dopaminergique locale afin d’induire des effets moteurs bénéfiques tout en évitant les complications neuropsychologiques consécutives de la stimulation d’autres régions du cerveau non atteintes par la maladie de Parkinson.
Malgré une recherche active dans le domaine des médicaments dopaminergiques, il reste très difficile de restituer un rythme physiologique de stimulation cérébrale.

C’est pourquoi, aujourd’hui, les espoirs se tournent vers la thérapie génique qui consiste à faire exprimer directement un gène thérapeutique par les cellules du cerveau. À l'heure actuelle, les systèmes les plus efficaces pour faire exprimer des gènes d'intérêt in vivo passent par l'utilisation de vecteurs viraux ; des enveloppes virales débarrassées de leurs propriétés de multiplication et rendues non pathogènes.
Comment transférer avec les gènes la capacité de synthèse de la dopamine ?

Dans la majorité des cas, la maladie de Parkinson n’est pas d’origine génétique. Cependant, les modifications biochimiques responsables des symptômes pourraient être corrigées par une stratégie de thérapie génique de type « remplacement ou restauration » de fonction pour augmenter la synthèse de dopamine (par l’expression des gènes impliqués dans la biosynthèse de la dopamine) et restaurer en partie la fonction des cellules dopaminergiques.

C’est cette approche qui a été adoptée dans l’étude publiée aujourd’hui. Les chercheurs ont d’abord étudié l’innocuité et l’efficacité d’un vecteur viral (développé à partir de l’equine infectious anemia virus, EIAV) codant pour les trois gènes essentiels à la biosynthèse de la dopamine (AADC, TH, et CH1). Ils ont établi la preuve du principe du transfert de ces gènes dans le striatum**, partie du cerveau en manque de dopamine, et observé la synthèse de dopamine in vivo de façon locale et continue.
Ils ont ensuite démontré, sur le long terme (44 mois de suivi) l’efficacité thérapeutique de ce vecteur viral sur le même modèle primate de maladie de Parkinson, et ceci sans les complications habituellement associées à la prise orale du traitement dopaminergique (fluctuations motrices et dyskinésies).
Comment transférer cette technologie de l’animal vers le patient ?

Fortes de ce succès, les équipes de cliniciens chercheurs de l’hôpital Henri-Mondor impliquées dans ce programme, en collaboration avec MIRCen et le SHFJ***(CEA) ont d'ores et déjà, avec l'accord de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), du comité d’éthique (CPP Ile-de-France IX) et, avec la promotion d'Oxford BioMedica, lancé un essai clinique de phase I/II. Celui-ci a pour objectif de montrer l'innocuité et l’efficacité de cette approche chez des patients atteints de la forme évoluée de la maladie de Parkinson. Les premiers patients traités à ce jour montrent des résultats encourageants d’amélioration de la motricité et de la qualité de vie jusqu’à un an après l’injection du gène médicament. De plus, le traitement s’avère bien toléré, sans effets indésirables sévères.

Les résultats intermédiaires de l’essai seront présentés par le Pr Stéphane Palfi , qui est à l’origine de la mise au point de ce protocole de thérapie génique, au congrès annuel de la Société européenne de thérapie génique et cellulaire à Hanovre, en Allemagne en novembre 2009.
Ces développements thérapeutiques complexes représentent une illustration exemplaire de partenariat public-privé, et démontrent les synergies possibles entre recherches scientifiques biomédicales académiques et industrielles. Cette approche appelée recherche translationnelle médicale, qui est au cœur de la stratégie de MIRCen et du Pôle Neurolocomoteur de l’hôpital Henri Mondor, permet un transfert de technologie rapide et maîtrisé du modèle animal vers le patient.

source http://www.cea.fr/le_cea/actualites/parkinson_succes_d_un_essai_preclinique_en_th_-22900
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MessageSujet: Re: la maladie de Parkinson   la maladie de Parkinson Icon_minitimeVen 23 Avr - 9:42

Salut

Diminuer les effets secondaires liés au traitement de la maladie de Parkinson
Des chercheurs de Bordeaux associant l'Inserm et le CNRS au sein du laboratoire "Mouvement, adaptation, cognition" (CNRS / Universités Bordeaux 1 et 2) viennent de découvrir qu'il est possible de diminuer les effets secondaires liés au traitement de la maladie de Parkinson. Dans ce nouveau travail à paraitre dans la revue Science translational medicine datée du 21 avril 2010, les chercheurs ont restauré la production d'une protéine qui contrôle le circuit des récepteurs de la dopamine : la protéine GRK6, améliorant ainsi les symptômes parkinsoniens. Ces résultats ont été obtenus chez le rat et le singe dans un modèle expérimental de la maladie de Parkinson.
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui affecte le système nerveux central. Elle se traduit par de forts troubles moteurs dus à un manque de dopamine dans le cerveau. La thérapie à base de L-dopa comble ce manque et reste le meilleur traitement connu à ce jour. Toutefois, après quelques années, les effets secondaires liés au traitement deviennent très gênants, entrainant des mouvements involontaires (dyskinésies) et des fluctuations brutales d'activité.
Les travaux des chercheurs de l'Inserm et du CNRS montrent que la sur-expression d'une seule protéine dans le cerveau (obtenue grâce à l'injection d'un vecteur thérapeutique), aboutit à la nette diminution des dyskinésies et des fluctuations. Cela restaure les effets thérapeutiques de la L-dopa. Ces résultats ont été obtenus chez le rat et le singe dans un modèle expérimental de la maladie de Parkinson.

Comment ça marche ?
Une personne normale possède de la dopamine dans le cerveau. Ce neurotransmetteur sert à déclencher de nombreux signaux nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme et est notamment impliqué dans les phénomènes de contrôle des fonctions motrices. Au vu de son importance, sa libération est très finement régulée. Ce rôle est assuré par des récepteurs à la dopamine, situés à la surface des neurones. Par exemple, lorsqu'il y a trop de dopamine ou qu'elle reste trop longtemps présente dans la synapse, les récepteurs se désensibilisent, stoppent leur réponse et disparaissent de la surface des neurones. La phosphorylation des récepteurs à dopamine par la protéine GRK6 est nécessaire pour que ces évènements puissent avoir lieu.
Dans des travaux précédents, les chercheurs avaient mis en évidence que les récepteurs à la dopamine restaient continuellement à la surface des neurones chez les animaux parkinsoniens dyskinétiques. En cause notamment, un manque de GRK6 dans le cerveau. Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont corrigé ce manque en stimulant l'expression de GRK6, en l'insérant dans un lentivirus. Ce vecteur thérapeutique, porteur de la protéine d'intérêt est ensuite chirurgicalement injecté dans le cerveau au niveau du striatum. L'expression accrue des GRK6 permet de retirer des récepteurs à la dopamine de la surface des neurones. Les animaux parkinsoniens dyskinétiques peuvent alors pleinement bénéficier du traitement à la L-dopa : leurs symptômes parkinsoniens sont améliorés et ils ne présentent plus de dyskinésies sévères.

Pour les chercheurs, une chose est claire : « cette avancée montre que nous nous intéressons à la bonne molécule. Mais nous sommes conscients que la technique que nous avons utilisée ne sera pas rapidement accessible en routine chez l'homme. Nous avons donc d'autres idées pour proposer des solutions adaptées aux patients parkinsoniens» explique Erwan Bezard. Parmi les stratégies envisagées, les chercheurs démarrent un programme de recherche pour passer au crible toutes les petites molécules qui pourraient mimer l'action de GRK6.

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1863.htm
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