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| | SMOS et Proba-2 | |
| | Auteur | Message |
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Clavius Soleil
Nombre de messages : 85339 Localisation : Melmac Date d'inscription : 17/10/2004
| Sujet: SMOS et Proba-2 Jeu 29 Oct - 8:22 | |
| Salut
Les satellites SMOS (Mission d'étude de l'humidité des sols et de la salinité des océans) et Proba-2 (Projet d'autonomie de bord) de l’ESA doivent être lancés le lundi 2 novembre, à 02h50 (heure de Paris) par une fusée russe Rockot, depuis le cosmodrome de Plessetsk au nord de la Russie. La mission SMOS de l’Agence spatiale européenne sera la première à cartographier la salinité superficielle de la mer et à surveiller l’humidité des sols à l’échelle du globe, et contribuera ainsi à une meilleure compréhension du cycle de l’eau sur Terre. Quant à Proba-2, elle réalisera la démonstration en orbite de 17 technologies satellitaires de pointe, des expériences d’observation du Soleil et des études sur l’environnement plasmique.
La principale manifestation organisée à l’occasion du lancement de SMOS et Proba-2 se déroulera à l’ESRIN, établissement de l’ESA situé à Frascati (Italie). Des dirigeants de l’ESA ainsi que des spécialistes des deux programmes y seront présents pour donner des explications et accorder des interviews. Images du lancement de Russie, de Belgique - et de Toulouse L’ESA retransmettra en direct le lancement et fournira aux chaînes de télévision des images de qualité provenant de Plessetsk et des salles de contrôle des missions du CNES, le CST à Toulouse (FR) et de la station sol de l’ESA, à Redu (Belgique). Des précisions supplémentaires seront disponibles sur le site http://television.esa.int.
Les médias (et le grand public) pourront également suivre la vidéotransmission de cet événement sur les sites suivants : http://www.esa.int/smos ou http://www.esa.int/proba
Les journalistes souhaitant suivre le lancement à l’ESRIN (Italie) ou participer à une manifestation locale dans un autre établissement de l’ESA sont invités à remplir le formulaire d’accréditation sur la barre de navigation de droite et à le retourner par télécopie / email au site de leur choix (le Siège de l'ESA à Paris n'étant pas ouvert pour cette occasion).
source http://www.esa.int/esaCP/SEM18YKXB1G_France_0.html | |
| | | Clavius Soleil
Nombre de messages : 85339 Localisation : Melmac Date d'inscription : 17/10/2004
| Sujet: Re: SMOS et Proba-2 Mar 17 Nov - 15:38 | |
| Salut
Au cours de sa deuxième semaine en orbite, le satellite Proba-2 a démontré la parfaite santé de sa plate-forme. La voie est donc libre pour la mise en route des nombreuses charges utiles technologiques novatrices de ce mini Lorsque le satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity, Mission d'étude de l'humidité des sols et de la salinité des océans) de l’ESA a été placé sur orbite par le lanceurRockot le 2 novembre dernier (voir notre news), il n’était pas seul. Il avait pour compagnon de vol le petit satellite Proba-2, qui occupe moins d'un mètre cube de volume pour un cinquième seulement de la masse de SMOS.
De dimensions compactes, Proba-2 n’en est pas moins aussi complexe qu’une mission standard. C’est la deuxième mission du programme Proba (Project for Onboard Autonomy, Projet d'autonomie de bord) dont l’objectif est d’offrir à l’industrie européenne la possibilité de réaliser des essais dans l’espace à coût modéré. Le satellite comporte 17 expériences technologiques distinctes et quatre instruments scientifiques. Tous requièrent beaucoup d'attention pour leur mise en service, mais il faut d’abord s'assurer de la stabilité de leur hôte.
Karsten Strauch, Chef du projet Proba-2, explique : « Nous avons tout d’abord testé avec succès le mode sécurité de la plate-forme et notamment l’ensemble de ses unités critiques. Cela comprend les systèmes de contrôle d'attitude et d'orbite (AOCS, Attitude and Orbital Control Systems) et le pointeur stellaire de Proba-2. »
Proba-2 a entamé sa vie dans l'espace quatre heures et cinquante minutes après le lancement en se séparant de l’étage supérieur Breeze-KM. Comme à l’accoutumée, le satellite faisait la culbute après la séparation mais il est parvenu seul à réduire sa rotation en utilisant son magnétomètre pour s’aligner le long du champ magnétique terrestre.
Ce mode de vol servira également de « mode de sécurité » pour Proba-2 qui l’enclenchera en cas de dysfonctionnement grave. Il place également Proba-2 en quasi-alignement avec le Soleil, ses panneaux solaires se déployant cinq minutes après la séparation.
Un récepteur GPS embarqué a été mis en service mardi et le premier pointeur stellaire de la plate-forme a été activé mercredi. Comme les marins d’autrefois qui se servaient des constellations pour garder le cap, les pointeurs stellaires fixent automatiquement la position et la direction d’un satellite par rapport aux étoiles qu’ils observent.
La masse du « Micro Advanced Stellar Compass » de Proba-2 est moitié moindre que celle du pointeur stellaire de Proba-1, mais il présente une résistance accrue aux radiations et comporte quatre blocs de caméras au lieu de deux sur les pointeurs classiques. Des capteurs à pixels actifs lui assurent une meilleure sensibilité. Il est aussi entièrement autonome, et en mesure de calculer sa position sans apport complémentaire. Les images de test ont révélé une vue impressionnante du « limbe » atmosphérique de la Terre et, plus important encore, des étoiles qui brillent tout autour.
La première semaine de Proba-2 a également permis de réaliser des transmissions de données en « flux automatique » lors du passage du satellite en visibilité des stations de l'ESA à Redu, et dans l'archipel de Svalbard - Proba-2 a été conçu pour être le plus autonome possible - ainsi que d'activer des systèmes AOCS supplémentaires.
Au cours de sa deuxième semaine d’activité, Proba-2 est passé pour la première fois en mode observation solaire, son principal mode de service qui requiert une stabilisation triaxiale délicate.
Les deux instruments scientifiques d’observation du Soleil à bord du satellite seront mis en service ce week-end pour en vérifier le bon fonctionnement : l’instrument SWAP (Sun Watcher using APS detectors and image Processing, observateur solaire utilisant des détecteurs APS et le traitement d’image) observe la couronne du Soleil, d’une température de près d'un million de degrés, qui s'étend loin dans l’espace, tandis que l’instrument LYRA (Lyman Alpha Radiometer, radiomètre Lyman alpha) surveille en continu le rayonnement du Soleil dans l’ultraviolet.
« En plus de tester et de caractériser le mode de pointage vers le Soleil, nous commençons maintenant les premières opérations visant à vérifier le bon fonctionnement des charges utiles et des démonstrateurs technologiques », ajoute Karsten Strauch. « Des vérifications plus poussées suivront au cours du deuxième mois de la mission. »
satellite, l’un des plus petits jamais lancés par l’ESA.
source http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7219 | |
| | | Clavius Soleil
Nombre de messages : 85339 Localisation : Melmac Date d'inscription : 17/10/2004
| Sujet: Re: SMOS et Proba-2 Dim 29 Nov - 9:32 | |
| Salut Le satellite européen d’observation de l’humidité des sols et de la salinité des océans a rejoint son orbite définitive le 19 novembre. Il fournit dans le même temps une carte des températures de brillance du globe. 3 semaines auront suffi au satellite SMOS pour rejoindre son orbite définitive à environ 760 km d’altitude. Durant ce laps de temps les équipes d’ingénieurs du centre de contrôle de la mission au CNES à Toulouse n’ont pas chômé. « Dans les jours qui ont suivi le lancement, il a fallu réaliser un ensemble de réglages et de vérifications des équipements du satellite, explique François Bermudo, chef de projet SMOS au CNES. De façon à ce qu’ils soient parfaitement opérationnels pour le passage en phase d’exploitation. » Ainsi par exemple, le déploiement des antennes de l’instrument, la mise en fonctionnement des senseurs d’étoiles ou la calibration des gyroscopes qui permettent de contrôler la position du satellite ont été réalisés durant cette période. Le point d’orgue a été la mise en route de la charge utile qui a eut lieu le 17 novembre. C’est un radiomètre interférométrique qui permettra à SMOS de réaliser une 1ere mondiale : mesurer depuis l’espace l’humidité des sols et la salinité des océans pour mieux comprendre les changements climatiques. Les 1eres données sont arrivées avec succès à la station de réception de l’ESA à Villafranca, en Espagne. Une fois traitées, elles ont permis de fabriquer des images de la surface du globe avec les températures de brillance sur Terre et sur Mer, le bleu symbolisant les températures les plus basses et le rouge les températures les plus élevées. « Les activités de calibration de la charge utile ne sont pas terminées mais nous savons désormais que le système fonctionne correctement » se réjouit François Bermudo. La mise en route de la charge utile du satellite conclut la fameuse phase LEOP** de SMOS mais la recette en vol se poursuit avec un nouveau bilan en janvier pour le passage en exploitation du système. Enfin les 1eres « vraies » cartes d’humidité des sols et de salinité des océans sont prévues dans les semaines qui viennent. La communauté scientifiques mondiale pourrait bien profiter des données fournies par SMOS dès le second semestre 2010. source http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/8142-gp-les-1eres-images-de-smos.php | |
| | | Clavius Soleil
Nombre de messages : 85339 Localisation : Melmac Date d'inscription : 17/10/2004
| Sujet: Re: SMOS et Proba-2 Mer 24 Fév - 15:07 | |
| Salut
Quatre mois après son lancement, le satellite SMOS livre ses premières images calibrées reflétant l’humidité des sols et la salinité des océans.
Lancé le 2 novembre, le minisatellite de l’Agence spatiale européenne SMOS (acronyme de Soil Moisture and Ocean Salinity) a pour mission d’améliorer notre compréhension du cycle hydrologique de la Terre en mesurant l'humidité des sols sur les terres et de la salinité des océans. La cartographie, en temps réel, de ces deux variables fera non seulement progresser notre compréhension des processus d'échange entre la surface de la Terre et l'atmosphère, mais elle permettra aussi d’améliorer les modèles météorologiques et climatiques. En outre, les données de SMOS auront de nombreuses autres applications dans des domaines tels que l'agriculture et la gestion des ressources en eau.
SMOS capture des images de la «température de brillance», une mesure du rayonnement émis par la surface terrestre, le bleu symbolisant les températures les plus basses et le rouge les températures les plus élevées. Pendant la phase de mise en service, des efforts considérables sont faits pour améliorer la qualité de ces images de température de brillance avant de les utiliser comme outil pour déterminer l'humidité du sol et la salinité de la mer. L'ESA délivre aujourd’hui une première série d’images calibrées.
La phase de mise en service se poursuivra jusqu'à la fin du mois d'avril, après quoi la mission sera opérationnelle. Toutefois, l'équipe scientifique de SMOS continuera d'évaluer la qualité des données pendant toute la durée de la mission. Une campagne de validation est en cours en Australie, en comparant les mesures in situ avec celles prises par le satellite. En outre, de vastes campagnes aéroportées seront effectuées en Allemagne, en Espagne et en France au printemps.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/espace/20100223.OBS7842/premieres_images_de_smos.html | |
| | | Clavius Soleil
Nombre de messages : 85339 Localisation : Melmac Date d'inscription : 17/10/2004
| Sujet: Re: SMOS et Proba-2 Sam 6 Mar - 8:52 | |
| Salut
Lancé en novembre 2009, le satellite Smos d’étude du cycle de l’eau vient de d'acquérir ses premières images par son interféromètre en bande L. Si le principe de l'interférométrie est bien maîtrisé en radioastronomie, c’est la première fois qu’un instrument de ce type est utilisé pour observer la Terre depuis l’espace.
Avant de le rendre opérationnel il a fallu s’assurer que le fonctionnement de Miras, l'interféromètre de Smos (construit par EADS-Casa Espacio) ne réserve pas de mauvaises surprises. Un radiomètre similaire (Carols) a donc été fabriqué et utilisé au sol pour valider les observations et préparer les algorithmes de traitement des données du radiomètre de Smos (Soil Moisture and Ocean Salinity).
Financé par le Cnes et fabriqué par le CETP (Latmos, aujourd'hui), en collaboration avec l'Université Technologique du Danemark et la Division Technique de l'Insu, Carols fonctionne dans la même fréquence que Miras. Il a réalisé de 2007 à 2009 plusieurs campagnes qui ont levé les doutes que pouvaient avoir les scientifiques sur l’utilisation d’un instrument dont le fonctionnement repose sur de petites antennes disposées sur une structure déployable et reliées entre elles (principe de l'interférométrie). Ces tests ont permis de valider son fonctionnement, la qualité des données mesurées, des protocoles d'étalonnage et l'estimation de la présence des effets perturbateurs liés à l'interférence des radiofréquences.
oujours dans la même logique de la préparation au sol de la mission, Météo-France, un des utilisateurs des données Smos, qui participe au projet depuis une dizaine d’années a, en collaboration avec le Cesbio, équipé un site de mesures proche de Toulouse d’un radiomètre en bande L et réalisé des mesures régulières pendant plusieurs années afin d’échantillonner une grande variété de conditions de hauteur de végétation et d’humidité du sol.
La hauteur de la végétation a son importance car elle perturbe la mesure de l’humidité du sol. Cette base de données in situ permet à tous les utilisateurs de Smos de mieux comprendre comment l’état de la surface et du sol affectent le signal mesuré par l’instrument, et de développer des méthodes d’extraction de l’information utile.
Ces premières images de Smos de la température de brillance (une mesure effectuée sur le rayonnement émis par la surface terrestre) constituent le préambule de la phase de mise en service. Des efforts considérables sont à réaliser pour améliorer la qualité des données avant de les utiliser pour déterminer l'humidité du sol et la salinité de la mer. Cette phase doit se poursuivre jusqu'à la fin du mois d'avril, après quoi la mission sera opérationnelle.
Toutefois, l'équipe scientifique de Smos continuera d'évaluer la qualité des données pendant toute la durée de la mission. Pour cela, une campagne de validation est en cours en Australie, consistant à comparer les mesures in situ avec celles prises par le satellite. En outre, de vastes campagnes aéroportées seront effectuées en Allemagne, en Espagne et en France au printemps.
http://www.flashespace.com/ | |
| | | Clavius Soleil
Nombre de messages : 85339 Localisation : Melmac Date d'inscription : 17/10/2004
| Sujet: Re: SMOS et Proba-2 Mer 19 Mai - 7:35 | |
| Salut Alors que le petit satellite Proba-2 de l’ESA a ses instruments principaux pointés sur le Soleil, il peut également regarder vers sa planète natale. Cette image grand-angle a été prise par une caméra expérimentale qui est à peine plus grande qu’une tasse à expresso. L’ « Exploration Camera » ou X-Cam est disposée sur le dessous de Proba-2. C’est l’une des 17 technologies innovantes qui sont testées au moyen du mini-satellite européen. Elle réalise des images monochromes dans le visible et de proche infrarouge, en offrant un champ de vision de 100°. En fait, elle voit ce qu’un astronaute pourrait observer s’il était dans Proba-2 à 800 km d’altitude. L’image, acquise le 15 janvier, montre l’Argentine avec Buenos Aires (coin supérieur gauche) et le fleuve Rio Negro. La X-CAM a été conçue par la société suisse Micro-Cameras & Space Exploration. Il s’agit du dernier-cri dans la gamme des caméras miniaturisées que cette firme a réalisées pour de précédentes missions de l’ESA, à savoir Proba-1, SMART-1 et Rosetta. « Nous avons besoin de tester les multiples composantes de la X-Cam, en même temps que ses possibilités et son intelligence embarquée » explique Stéphane Beauvivre de Micro-Cameras & Space Exploration. « Cette caméra est essentiellement destinée à l’exploration. Ce qui signifie que nous devons savoir quelle scène nous observons, à quelle distance elle se trouve et quel temps d’exposition est le mieux adapté. Plutôt que de nous référer à une procédure d’essais et d’erreurs, on veut vérifier que l’intelligence de la caméra réalise de manière automatique des expositions d’une grande complexité, en contrôlant à bord la qualité de la prise de vues afin de fournir les images qui soient les meilleurs possibles. Cette intelligence fait appel à beaucoup de mémoire dont il faut vérifier la fiabilité, une fois qu’elle se trouve exposée longuement à des rayonnements. » « L’occasion qui nous est donnée de voler à bord de Proba-2 est d’un très grand intérêt Pour notre business, les seules démonstrations valables de technologies se font dans l’espace – non sous forme d’hypothèses ni de tests au sol, mais au cours d’un vol spatial réel. » A l’avenir, des imageurs identiques, aussi compacts, pourraient surveiller de visu les surfaces de satellite afin d’observer des dégâts ou d’évaluer les effets de l’environnement spatial. Micro-Cameras & Space Exploration va par ailleurs faire voler des caméras sur les sondes scientifiques ExoMars and BepiColombo de l’ESA. En 2014, un imageur miniature de Micro-Cameras & Space Exploration qui se trouve sur l’atterrisseur de la sonde Rosetta devrait nous donner des vues en gros plan, encore inédites, de la surface d’une comète. http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7819 | |
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