Salut
Guillaume-Jules Hoüel, né le 7 avril 1823 à Thaon et mort le 14 juin 1886 à Périers, est un mathématicien français.
D’une très ancienne famille protestante de Normandie, Jules Hoüel fit de très bonnes études au lycée de Caen, puis au collège Rollin avant d’entrer, en 1843, à l’École normale supérieure où il émerveilla ses camardes par son énorme puissance de travail, la profondeur et l’originalité de ses idées, ses aspirations à la rigueur et sa défiance des à-peu-près.
Au sortir de l’école, il professa successivement dans les lycées de Bourges, Bordeaux, Pau, Alençon et Caen.
En 1855, il soutint en Sorbonne une thèse en mécanique céleste fort remarquée. Il prit alors un congé pour pouvoir continuer ses recherches de mécanique céleste et pour s’occuper des perfectionnements à apporter à la construction des tables logarithmiques. En dépit de l’insistance de son compatriote Le Verrier qui cherchait à l’attirer à l’Observatoire, Hoüel refusa obstinément de quitter pour la capitale sa maison de Thaon où il resta à poursuivre ses recherches jusqu’à ce qu’en 1859, date à laquelle la Faculté des sciences de Bordeaux lui offrit la chaire de mathématiques pures en remplacement de Le Besgue.
Ayant trouvé dans ce poste dignité et facilité de travail, Hoüel repoussa désormais très loin toute idée d’avancement même lorsqu on lui proposa d’aller à Paris fonder et diriger le Bulletin des sciences mathématiques et astronomiques. Ne reculant jamais devant un service à rendre dès lors qu’il s’agissait d’un service à rendre il consentit toutefois à prendre la lourde charge de la rédaction du Bulletin.
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