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Jean-Baptiste-Louis-Théodore Tschudi, né à Metz le 25 août 1734 et mort à Versailles le 7 mars 1784, est un botaniste français.
Enfant, Tschudi sera confié à des membres de la famille de Tschudi habitant Glaris (sa mère étant décédée alors qu’il avait un an). C’est en Suisse que son enfance fut marquée par la beauté de la nature. Cet amour nourrira son inspiration dans l’agencement du domaine de Colombey et dans ses recherches agricoles, ainsi que dans sa poésie.
Il épousa en 1757 Jacobée-Pauline-David-Christine-Françoise de Tschudi, sa cousine germaine.
D’abord capitaine d’un régiment suisse, seigneur de Colombey, grand bailli de Metz de 1760 à 1774, il fut aussi ministre du prince-évêque de Liège et son chargé d’affaires à Versailles à partir de 1777. Membre zélé de l’Académie de Metz depuis 1761 dont il fut l’un des principaux fondateurs et qu’il présida à plusieurs reprises, il s’intéressa à la littérature, à l’horticulture et à la botanique.
Il herborisa dans les montagnes suisses et françaises, planta dans son jardin de Colombey de nombreuses plantes exotiques et publia des articles et mémoires sur l’agriculture et les prairies artificielles (1763), la culture de la luzerne (1764), la « culture » des forêts et l’utilité de leur plantation (1766), sur les arbres et différents végétaux. Il écrivit des articles de botanique dans l’encyclopédie d’Yverdun et dans celle de Genève.
Il convertit les environs du château de Colombey en parc anglais : il avait fait planter à grands frais des arbres venus d’Asie, d’Afrique et d’Amérique.
Également musicien, il est l’auteur d’une ode : Vénus dans la vallée de Tempé (1773), d’une pastorale : Écho et Narcisse (1779) qui fut jouée à l’Opéra sur une musique de Christoph Willibald Gluck qu’il rencontra à Paris et aussi d’une tragédie lyrique : Les Danaïdes (1784, également sur une musique de Gluck). Il est également auteur d’une pièce célèbre : Hymne à l’amitié.
Lorsque Tschudi mourut des suites d’une courte maladie, son épouse resta à Colombey et continua l’exploitation du domaine avec l’aide des fermiers et jardiniers formés par son mari.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste-Louis-Th%C3%A9odore_de_Tschoudi