Henri Joseph François Parrat, (1er avril 1791, Delémont - 7 avril 1866, Porrentruy), fils d'Henri et de Françoise Koetschetné.
Instruit par un précepteur, il fréquente ensuite l'académie de Strasbourg. Professeur et bibliothécaire au collège de Porrentruy (1815-1818), commerçant en France et en Angleterre, membre de la Société statistique des districts du Jura (1832), c'est un linguiste et une personnalité politique suisse.
Il a notamment publié :
* plusieurs études sur les hiéroglyphes : il y discute la méthode Champollion et propose la sienne qui s'appuie sur la « langue chaldéenne », c'est-à-dire l'araméen ;
* des ouvrages de linguistique comparée souvent surprenants : Principes d’étymologie naturelle basés sur les origines des langues sémito-sanscrites ; Les Tons chinois sont sémitiques ; Introduction à l’homophonie des langues sémitiques, sanscrite, grecque, latine, française et allemande ;
* un projet de langue simplifiée : la stœchiophonie.
Conservateur, il œuvre pour l'indépendance de l'Église catholique et en faveur d'écoles confessionnelles dans le Jura. Il est député au Grand Conseil bernois de 1835 à 1841. Après la chute des radicaux, il est élu conseiller d'État (1852-1853), où il tente vainement de faire passer ses idées ultramontaines. Il est de nouveau député de 1854 à 1858.
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