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 Jean Malaurie

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Clavius
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MessageSujet: Jean Malaurie   Jean Malaurie Icon_minitimeVen 14 Jan - 14:19

Jean Malaurie, né le 22 décembre 1922 à Mayence (Allemagne), est un ethno-historien, géographe/physicien et écrivain français. Il est également le Directeur et fondateur de la collection Terre Humaine aux éditions Plon.

Né à Mayence, d’une famille française catholique universitaire (histoire), d’ascendance normande (cauchoise) et écossaise, Jean Malaurie est marqué, durant son enfance, par la pensée légendaire des châteaux du Rhin. Préparant en 1943, le concours de l’École normale supérieure Ulm, au Lycée Henri-IV (Paris), il est mobilisé en juin 1943, pour le STO (Service du travail obligatoire), mais refuse et devient clandestin jusqu’en août 1944, recherché par la police.

Il fait des études supérieures à l’Institut de Géographie de l’Université de Paris, et a pour maître Emmanuel de Martonne, qui, 15 ans auparavant, a aussi été le maître de Julien Gracq. En 1948, Emmanuel de Martonne le nomme géographe/physicien des Expéditions polaires françaises, dirigées par Paul-Émile Victor, sur la côte ouest et l’inlandsis du Groenland. Il a accompli deux missions (printemps/automne 1948 et 1949) avec les Expéditions polaires françaises (île Disko sud, Skansen).

Après deux missions géomorphologiques et géocryologiques pour le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), en solitaire durant les hivers 1949 et 1950 dans le désert du Hoggar (Algérie, Sahara), il part en mission à Thulé au Groenland en juillet 1950. Il dirige seul, pour le CNRS, la « première mission géographique et ethnographique française dans le nord du Groenland ». Il établit sur quatre générations, la première généalogie d’un groupe de 302 Inughuit, peuple le plus septentrional de la Terre, et met à jour une planification tendancielle pour éviter les risques de consanguinité (interdiction des unions jusqu’au 5e degré).

Géomorphologue dans le Grand Nord du Groenland, il a levé la carte (topographie, géomorphologie des éboulis et de la nivation, glaces de mer) au 1 : 100 000 sur 300 kilomètres de côte et sur 3 kilomètres d’hinterland, de la Terre d’Inglefield et au nord du glacier Humboldt, au sud de la Terre de Washington (cap Jackson, 80° N), il a découvert des fjords et des littoraux inconnus auxquels il a été autorisé à donner des noms français, comme le fjord de Paris, ou de ses compagnons Inuits, tel le célèbre chaman Uutaaq. Il a réalisé des études géomorphologiques détaillées des éboulis et des écosystèmes géocryologiques en haute latitude dont il précise les logiques de strates et de cycles ; ce sera l’objet de sa thèse : Thèmes de recherche géomorphologique dans le nord-ouest du Groenland[3]. Il sera nommé Docteur d’État de géographie à l'Institut de géographie de la Faculté des lettres de l'université de Paris le 9 avril 1962.

Il est le premier homme au monde à avoir atteint le 29 mai 1951, le pôle géomagnétique nord, 78°29′N 68°54′W / 78.483, -68.9, avec deux traîneaux à chiens, accompagné de l’Inuit Kutsikitsoq. Le 16 juin 1951, il découvre, à Thulé, une base militaire américaine construite secrètement pour accueillir des bombardiers nucléaires, et décide de prendre publiquement position contre l’implantation de cette base, à propos de laquelle la population locale n’a pas été consultée.

Il publie ainsi, en 1955, Les Derniers rois de Thulé, livre fondateur de la collection Terre Humaine, aux éditions Plon, qui sera aussitôt suivi d’autres classiques comme Tristes Tropiques de Claude Lévi-Strauss, Les Immémoriaux de Victor Segalen, ou encore Affables Sauvages de Francis Huxley, Soleil Hopi de Don C. Talayesva, Pour l’Afrique, j’accuse de René Dumont et Carnets d’enquêtes d’Émile Zola. Terre Humaine a pour volonté de décentrer notre regard d’Occidental. Élu en 1957, sur recommandation de Fernand Braudel et de Claude Lévi-Strauss, à la première chaire de géographie polaire de l’histoire de l’Université française, créée pour l’occasion à l’École des hautes études en sciences sociales, il fonde en 1958 le Centre d’études arctiques, et lance, en 1960, Inter-Nord, la grande revue arctique du CNRS.

En 1968-1969, il dirige la section française de la Commission gouvernementale franco-québécoise, au moment de la création du territoire autonome du Nouveau-Québec, appelé plus tard Nunavik. Les recommandations, publiées dans l’ouvrage Du Nouveau-Québec au Nunavik, 1964-2004, une fragile autonomie[4] et dans le cahier spécial « Nunavik/Ungava » de la revue Inter-Nord n°20[5], visaient à l’autonomie immédiate de ce territoire et à une réforme pédagogique profonde de l’enseignement. Elles ont contribué à l’élaboration du statut des territoires arctiques canadiens, inspiré principalement par Charlie Watt, sénateur inuit à Ottawa.

Jean Malaurie a dirigé la première expédition soviéto-française en Tchoukotka sibérienne en 1990, à la requête du gouvernement soviétique et du Conseiller scientifique de Mikhaïl Gorbatchev, l’Académicien Dimitri Likhatchev. Il est également le premier occidental à découvrir en 1990 l’Allée des baleines, monument nord-est sibérien ignoré jusqu'à son identification par l’archéologue soviétique Sergueï Arutiunov en 1977. Il a fondé en 1992, l’Académie polaire d’État à Saint-Pétersbourg, école des cadres sibériens d’environ mille élèves internes, cinq facultés, quarante-cinq ethnies ; la langue française y est la première langue étrangère, obligatoire. Il en est le Président d’honneur à vie.

Au cours de 31 missions, du Groenland à la Sibérie, il a enseigné une méthode — l’anthropogéographie de la pierre à l’homme — rappelant que les peuples arctiques ne peuvent être compris dans leur histoire, leurs rituels, leur sociologie que dans le cadre d’un environnement physique. Ces observations sont liées à la cybernétique avec le concept de Gaïa, selon les conclusions de J. E. Lovelock, partagées par Jean Malaurie : la Terre serait « un système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète depuis plus de trois milliards d'années, en harmonie avec la vie »[6].

Jean Malaurie est un défenseur résolu des droits des minorités arctiques, menacées par la mise en valeur industrielle et pétrolière du Grand Nord. Il a été et est le consultant des quatre capitales : Washington, Ottawa, Copenhague, Moscou. En 2007, il a été nommé Ambassadeur de bonne volonté pour les régions arctique (domaines des sciences et de la culture) à l’UNESCO où il a été invité à présider le premier congrès international pour l’Arctique de l’UNESCO : Climate change and Arctic sustainable development : scientific, social, cultural and educational challenges qui s’est tenu à Monaco, du 3 au 6 mars 2009. Il prépare pour 2011, avec l’UNESCO, un prochain congrès international axé sur les peuples circumpolaires. Ce prochain congrès doit avoir lieu au Groenland.

Depuis 2007, il est aussi le Président d'honneur de l'Uummannaq Polar Institute, institution ayant pour vocation la conservation de la culture groenlandaise locale et la promotion de programmes éducatifs pour les jeunes Inuits. En 2010, il fonde également à Uummannaq (Groenland), le Pôle Inuit – Institut Jean Malaurie. Écrivain, il a notamment publié Les Derniers Rois de Thulé (1955), traduit en 23 langues, l’ouvrage le plus diffusé sur le peuple inuit. Ce livre a fait l’objet d’un film et une bande dessinée est en préparation. Outre dix livres, il a publié plus de cinq cents articles scientifiques qui ont été rassemblés avec des inédits en six volumes à paraître aux CNRS Éditions.

Figure de proue de la recherche polaire française dans la ligne du Commandant Charcot, capitaine du Pourquoi-Pas ?, il habite aujourd'hui à Dieppe, en Normandie, et se prépare à vivre la fin de sa vie à Uummannaq, sur la côte nord-ouest du Groenland, où un musée Jean Malaurie a été créé dans une maison de tourbe reconstituant sa base d'hivernage.

Commandeur de la Légion d'honneur, grande médaille d’or de la ville de Saint-Pétersbourg, il a la médaille d’or de la Royal Geography Society de Londres décerné par la reine. Il a reçu la médaille de l’Ours, haute distinction du gouvernement du Groenland et a de nombreuses autres distinctions étrangères dont la Mungo Park Medal, remise en 2005 par The Royal Scottish Geographic Society.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Malaurie
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