En 2002, des astronomes ont découvert des astéroïdes dans les orbites singulières les rapprochent de la Terre pendant des périodes prolongées. La Lincoln Near Earth Asteroid Research (LINEAIRE) a identifié 19 planètes mineures venant assez près de la Terre pour que la pesanteur de notre planète ait une influence substantielle sur leurs orbites. Tous sont des rochers d’environ 100 mètres de long voyageant dans les orbites situés dans des plans différents.
De ce groupe astéroïde d'élite, trois sont connus pour "frôler" la Terre sur des orbites bizarres en fer à cheval. De temps en temps, les objets deviennent emprisonnés par la pesanteur de notre planète et, pendant quelques décennies, deviennent des "quasi-satellites." Le seul quasi-satellite courant de la terre est 2003 YN107, qui a commencé son semblant de lune en 1996 et finira en 2006. Les astronomes ont calculé qu'un passage proche de la Terre dans plus qu'un siècle propulsera finalement 2003 YN107 sur une orbite normale et circulaire.
Ce qui fait la dernière découverte, 2004 GU9, de grand intérêt aux astronomes est la stabilité remarquable de son orbite. C'est resté un quasi-satellite de la terre pendant au moins 600 années. Avant cette phase, l'objet a voyagé sur une orbite en fer à cheval ; les astronomes ont reconstitué son trajet ces derniers 50 000 ans. Selon Martin Connors de l'université d'Athabasca, Alberta, au Canada, 2004 GU9 est le premier objet de cette classe à maintenir un longtemps une stabilité orbitale. Connors a présenté l'étude de son équipe de l'objet à l'Assemblée 2004 commune des syndicats géophysiques américains et canadiens, tenue fin février 2005 à Montréal, Canada.
Connors dit que :"Les objets en fer à cheval viennent de la ceinture astéroïde, et ont été déviées ainsi sur ces orbites avec une durée de vie sensiblement plus courte. C'est pourquoi ce nouvel objet est si intrigant - parce qu'il semble avoir une si longue vie". Bien que les astéroïdes orbitent le soleil, les orbites ressemblent à un fer à cheval vues de la terre.
Les orbites de ces astéroïdes sont sur des plans inclinés par rapport à la terre, qui augmente considérablement le coût de n'importe quelle mission spatiale due à l'énergie exigée pour voler hors du plan de l’écliptique. "Malheureusement, nous ne comptons pas en trouver avec des inclinations plus basses qui seraient de bonnes cibles stables pour de futures missions," explique Connors.
Mais tandis que les quasi-satellites sont seulement des conjoints provisoires, Connor croit que la Terre a pu avoir accumulé quelques résidants permanents que nous n'avons pas encore découverts. Jupiter a une collection de 1 664 prétendus Troyens qui précèdent et suivent la planète en restant satellites du soleil, et les astronomes ont identifié un seul troyen chez Neptune.
Les études théoriques ont prouvé que la terre peut très bien avoir des Troyen stables. "la question demeure, y a-t-il des substance qui étaient là lors de la formation de la Terre et ayants subsistés sur un points de Lagrange?" il demande. "avant que la Terre soit formée, il aurait pu y avoir accumulation du matériel primordial dans cette région et qui soit restée là."
Bien que les recherches de troyens de la Terre soit nulle, Connors projette de continuer sa traque à l'aide du télescope de Canada-France-Hawaï à Mauna Kea, Hawaï, à la fin de cette année 2005.