Louis Jean Pierre Vieillot, né le 10 mai 1748 à Yvetot et mort en 1831 à Rouen, est un ornithologue français.
Sa famille ayant des intérêts dans l'île de Saint-Domingue, Louis Vieillot y passe une grande partie de sa jeunesse.
Banni de France durant la Révolution, il se réfugie aux États-Unis où il étudie la faune aviaire. C'est de ce séjour qu'est tiré l'ouvrage, incomplet, Les Oiseaux de l'Amérique septentrionale (1808).
De retour en France en 1800 (ou 1801), il occupe un modeste emploi au Bulletin des Lois. Dans les années qui suivent, Vieillot fait paraître une Histoire des oiseaux dorés ou à reflets métalliques (1802) et une Histoire naturelle des plus beaux oiseaux chanteurs de la zone torride (1805).
En 1802, en collaboration avec Jean Baptiste Audebert, il publie également une Histoire naturelle et générale des colibris, oiseaux-mouches, jacamars et promerops suivie d'une Histoire naturelle et générale des grimpereaux et des oiseaux de paradis.
L'Analyse d'une nouvelle ornithologie élémentaire paraît en 1816 où Vieillot tente de devancer certains travaux de Georges Cuvier. Il participe activement au Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle (1803-1819).
Vieillot est l'un des premiers ornithologues à étudier les modifications du plumage. Il tirait ses observations d'oiseaux morts mais aussi du travail de terrain.
Il a décrit un grand nombre d'espèces nouvelles, notamment en provenance des Antilles et de l'Amérique du Nord.
Il ne peut achever son Ornithologie française, ou Histoire naturelle, générale et particulière des oiseaux de France dont la parution commence en 1823 et s'interrompt par la mort de son auteur.
Il meurt oublié et dans la plus grande misère en 1831 à Rouen. Cependant plusieurs espèces d'oiseaux ont été nommées en son honneur, des noms scientifiques, comme par exemple le Lybius vieilloti et le Saurothera vieilloti, ou des noms vernaculaires comme le moucherolle de Vieillot.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Jean_Pierre_Vieillot