Jeanne Barret, née le 27 juillet 1740 à La Comelle et morte en 1807, est la première femme française à faire le tour du monde.
Compagne du botaniste Philibert Commerson, elle se fait passer pour son valet, sous le nom de Jean Baré pour l'accompagner dans l'expédition dirigée par Bougainville en 1766, à une époque où il est hors de question d'embarquer une femme. Au cours du voyage, Commerson lui dédie un arbuste de la famille des Meliaceae : Baretia bonnafidia. Néanmoins, la plante changera, par la suite, de nom pour devenir "Turraea heterophylla" qui serait synonyme de "Turraea floribunda".
Leur supercherie est découverte à Tahiti en 1768, mais Bougainville les laisse continuer le voyage jusqu'à l'Île de France, l'actuelle île Maurice, où il les débarque. Commerson y meurt en 1773.
Jeanne se marie le 17 mai 1774 dans la cathédrale de Saint-Louis avec un officier français, Jean Duberna. Le couple rentre en France, bouclant ainsi le tour du monde. Elle y meurt en 1807 et non en 1816 comme indiqué par erreur par certains biographes[réf. nécessaire]. Elle est enterrée au cimetière de l'église de Saint-Aulaye, située sur la commune de Saint-Antoine-de-Breuilh en Dordogne. Elle a eu un fils né à Paris en 1764 et mort en bas âge.
Le roi Louis XVI a reconnu ses mérites comme aide-botaniste et lui a versé une rente où elle est félicitée pour sa bonne conduite et désignée comme "femme extraordinaire".
Son histoire est romancée dans le livre La Bougainvillée, de Fanny Deschamps. Bougainville la cite dans son récit de voyage, et Diderot dans son supplément au voyage.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Barret