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 Le réchauffement planétaire

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MYR_ast
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeMer 20 Mai - 23:19

Tu rigoles je sais, m ais on peut en accuillir du monde, on peut augmenter 5 fois la population que nous sommes en ce moment et ça ne parraîtra même pas, comme je l'ai dit 90% de bois dans mon bout. Et dans d'autre provinces canadiennes comme le yukon, c'est encore pire comment il n'y a pas de population 38 000 habitants. mais je crois qu'il va falloir arrêter de ce concentrer dans des villes comme on le fait présentement et répartir les services ailleurs.

Un autre problème majeure pour notre région sera par exemples les diverses exploitations e ressources naturelles qui abîmeront le territoire, et qui en lèvera énormément de territoire. Je suis bonne je me suis pas enflammée en disant ça.LOL
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Clavius
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeMer 24 Juin - 8:00

Salut

L'ozone a-t-il un impact sur le rôle de "réservoir de carbone" de l'océan ? Oui, répondent des chercheurs de trois laboratoires rattachés à l'INSU-CNRS, à l'UPMC, au CEA, à l'IRD, au MNHN et à l'UVSQ. Au moyen de simulations inédites, ils ont mis en évidence que le trou dans la couche d'ozone réduisait l'absorption du carbone atmosphérique par l'océan Austral, et participait à l'augmentation de l'acidité des océans. Ces résultats, qui seront publiés en ligne dans la revue Geophysical Research Letters le 20 juin 2009, devraient avoir une influence non négligeable sur les prochains modèles du GIEC(2), qui, pour l'instant, ne tiennent pas compte des variations d'ozone.

L'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère due aux activités humaines est en partie responsable du réchauffement climatique. En absorbant près de 15 % du carbone anthropique dégagé annuellement, l'océan Austral est l'un des principaux puits de carbone atmosphérique. Mais son efficacité diminue, alors que le taux de carbone atmosphérique continue d'augmenter rapidement ces dernières années. Or, jusqu'à présent, la saturation du puits de carbone dans l'océan Austral n'était pas correctement simulée par les modèles climatiques utilisés.

Pour améliorer ces simulations, une collaboration de climatologues, modélisateurs et océanographes s'est constituée. Leur objectif : façonner un modèle qui simule plus correctement la capacité de l'océan Austral en tant que puits de carbone. Pour cela, les chercheurs se sont appuyés sur le modèle couplé océan/atmosphère de l'IPSL qui intègre le cycle du carbone (et donc l'évolution des gaz à effet de serre, tel le CO2). Principale nouveauté : la prise en compte de l'évolution des concentrations en ozone stratosphérique(3) de 1975 à nos jours. "Les simulations obtenues avec ce modèle reproduisent plus correctement les observations océaniques obtenues sur le terrain ces dernières années, souligne Nicolas Metzl, chercheur au LOCEAN/IPSL et coordinateur du Service d'observation OISO(4)".

Surtout, cette étude souligne deux phénomènes majeurs au niveau de l'océan Austral : une réduction significative de l'absorption de CO2 qui n'est pas compensée dans les autres océans, ainsi qu'une accélération de l'acidification des eaux océaniques des hautes latitudes Sud. Entre 1987 et 2004, ce sont environ 2,3 milliards de tonnes de carbone qui n'ont pas été épongés par les océans. Cela correspond à une diminution relative de près de 10 % du puits de carbone océanique global. Les simulations révèlent ainsi comment des perturbations de la haute atmosphère (ici, le trou d'ozone) interagissent avec les gaz à effet de serre et le cycle du carbone océanique : elles conduisent à un renforcement des vents d'ouest sur l'océan Austral, provoquant un brassage des eaux océaniques de surface avec les eaux plus profondes, riches en CO2, limitant ainsi le pompage du carbone atmosphérique par les eaux de surface.

C'est la première fois que l'impact du trou d'ozone sur le cycle du carbone océanique, est simulé dans un modèle global du climat. Ces résultats suggèrent que les modèles de climat utilisés jusqu'à présent surestiment le puits de carbone océanique et sous-estiment l'acidification des océans. Ils soulignent l'importance de prendre en compte l'ozone dans les futures modélisations, notamment du GIEC, ce qui permettra d'améliorer les prévisions climatiques à venir. L'océan Austral est une région particulièrement sensible au réchauffement climatique. Mieux prévoir les conséquences de ces changements est fondamental vis-à-vis du bilan de carbone planétaire (saturation des échanges air-mer) et des ressources marines (impact de l'acidification).

Ces travaux ont reçu le soutien du programme national LEFE/Cyber/FlamenCO2 (INSU-CNRS) et du programme européen CARBOOCEAN qui visent à mieux évaluer et comprendre les sources et puits de carbone dans l'océan.

source http://www.insu.cnrs.fr/a3062,trou-ozone-reduit-absorption-co2-atmospherique-ocean-austral.html
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeLun 29 Juin - 8:05

Salut

Le premier rapport officiel depuis près de dix ans à évaluer les effets des changements climatiques dans diverses régions des États-Unis confirment les travaux de recherche décrivant la hausse des températures de l'eau et de l'atmosphère, la montée du niveau des océans, la fonte des glaciers, l'intensification des cyclones et de nombreux autres changements qui se produisent à l'heure actuelle. De tels changements continueront de se manifester à l'avenir et auront des effets sur les ressources hydriques, l'agriculture, les zones côtières et la santé.

Intitulé en anglais « Global Climate Change Impacts in the United States », ce rapport a été rendu public le 16 juin lors d'une conférence de presse donnée à la Maison-Blanche par le directeur du service de la politique scientifique et technologique de la Maison-Blanche, M. John Holdren, et par la directrice de l'Administration nationale des études océaniques et atmosphériques (NOAA), Mme Jane Lubchenco.

Le nouveau rapport, dont l'élaboration a duré plus d'un an, « nous dit pourquoi il faut prendre des mesures correctives dès maintenant et pourquoi ces mesures doivent comprendre aussi bien la réduction des émissions mondiales (de gaz à effet de serre) en vue d'atténuer l'ampleur des changements climatiques que des mesures locales d'adaptation afin de réduire les dommages causés par les changements que l'on ne peut plus éviter », a dit M. Holdren.

Ce rapport se fonde en grande partie sur les résultats du programme américain de recherche sur les changements mondiaux lancé en 1989 et que le Congrès a inclus dans la loi de 1990 sur la recherche relative aux changements mondiaux. Treize organismes fédéraux participent à l'exécution de ce programme.

Les changements climatiques en cours

Aux États-Unis, la hausse des températures de l'eau et l'acidification des océans causée par l'absorption du gaz carbonique de l'atmosphère portent atteinte aux récifs de coraux et aux riches écosystèmes qui les font vivre. Ces effets ainsi que d'autres liés au climat sur les écosystèmes côtiers et marins ont de grandes implications pour la pêche et le tourisme.

Les infestations d'insectes et les incendies de forêt sont plus fréquents, et leur fréquence devrait selon les prévisions s'accroître encore plus avec le réchauffement climatique. Les vagues de chaleur deviendront aussi plus fréquentes et plus intenses, ce qui portera atteinte à la santé et à la qualité de la vie. La chaleur extrême aura une incidence sur les transports, les réseaux d'électricité, l'agriculture et l'élevage.

La montée du niveau des océans qui pourrait atteindre 1 mètre avant la fin du siècle et l'augmentation des précipitations constitueront de plus en plus une menace pour les habitations et l'infrastructure situés le long des côtes. L'inondation des zones côtières deviendra plus fréquente et plus grave, et une superficie croissante de ces zones deviendra définitivement submergée du fait de la montée des eaux.

L'accroissement des pluies torrentielles entraînera une augmentation des inondations et des maladies d'origine hydrique, des effets négatifs sur l'agriculture et des perturbations frappant les réseaux de transport, d'électricité et d'alimentation en eau. En été, la réduction du niveau des cours d'eau et l'augmentation de la demande d'eau accroîtra la concurrence entre certaines régions, en particulier dans l'ouest du pays, pour l'alimentation en eau.

En vue de l'établissement de ce rapport, les chercheurs du programme américain de recherche sur les changements mondiaux ont intégré leurs travaux avec ceux effectués dans le reste du monde, notamment ceux du Groupe international d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), dont la principale activité est de fournir régulièrement une évaluation de l'état des connaissances sur les changements climatiques.

Le rapport le plus récent du GIEC remonte à 2007, et ce groupe prépare actuellement son cinquième rapport qui doit être achevé en 2014.

Les mesures à prendre

Les changements climatiques constituent un phénomène mondial, mais leurs effets sont locaux et régionaux et touchent aussi bien les agriculteurs et les pêcheurs, les responsables de la santé publique, l'alimentation en eau et de l'organisation des secours, les chefs d'entreprise que les simples particuliers.

Au cours des cinquante dernières années, la température moyenne aux États-Unis a augmenté d'environ 1,2 degré, les précipitations se sont accrues de 5 % en moyenne et le niveau des océans s'est élevé le long de la plupart des côtes du pays. Selon le rapport, de tels effets devraient s'aggraver pour la plupart des habitants et des localités au fur et à mesure que le réchauffement climatique s'accentuera.

Les auteurs du rapport classent les mesures que la société peut prendre face aux changements climatiques en deux catégories : atténuation et adaptation.

La première catégorie englobe les mesures visant à limiter les changements climatiques, notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre tels que le gaz carbonique, le méthane, l'oxyde d'azote et les hydrocarbures halogénés ou en enlevant de l'atmosphère certains de ces gaz.

Le rapport ne donne aucune indication sur l'évaluation des techniques d'atténuation ou sur l'efficacité des diverses méthodes. Ces questions font actuellement l'objet d'une étude dans le cadre du « Climate Change Technology Program » de l'État fédéral à laquelle participent la NOAA, l'Agence de protection de l'environnement ainsi que les ministères de l'agriculture, de l'énergie et des transports.

La seconde catégorie intitulée adaptation a trait aux changements à effectuer pour mieux tenir compte des conditions climatiques et écologiques en réduisant les effets néfastes ou en tirant parti de nouvelles possibilités. C'est ainsi qu'un agriculteur peut cultiver des céréales ou d'autres plantes mieux adaptées à un climat plus chaud ou plus sec, une entreprise peut déplacer ses installations situées à l'heure actuelle dans une zone côtière susceptible d'être touchée par la montée du niveau des océans ou par des cyclones et qu'une commune peut modifier son zonage et sa réglementation afin d'interdire toute construction sur des terrains inondables.

L'avenir

Les choix faits au sujet de la réduction des émissions des gaz à effet de serre maintenant et au cours des décennies à venir auront des conséquences de grande ampleur pour ce qui est des effets des changements climatiques, soulignent les auteurs du rapport.

Quelle que soit l'ampleur de cette réduction, certains changements climatiques se produiront à cause des émissions antérieures. Toutefois, la réduction des émissions de gaz carbonique devrait réduire le réchauffement de notre planète au cours de notre siècle et des siècles à venir.

La réduction importante et durable des émissions de gaz carbonique dès que possible pourrait considérablement ralentir le rythme des changements climatiques et atténuer leur ampleur. Elle serait plus efficace qu'une réduction de même grandeur effectuée plus tard.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre qui durent moins longtemps dans l'atmosphère, tels que le méthane, et de certains types de particules, telles que la suie, aurait pour effet de diminuer le réchauffement en quelques semaines dans certains cas.

source http://www.flashespace.com/html/juin09/27_06_09.htm
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeLun 29 Juin - 8:07

Salut

Washington - Proclamant de nouveau sa détermination à placer les États-Unis au premier plan de la lutte mondiale contre le réchauffement planétaire, le président Barack Obama est passé aux actes de façon décisive afin de commencer à inverser la politique énergétique et environnementale du gouvernement Bush.

« Nous montrerons clairement au monde entier que l'Amérique est prête à prendre la tête » de ce combat, a affirmé M. Obama le 26 janvier à la Maison-Blanche, reprenant les promesses qu'il avait faites durant sa campagne électorale de lutter contre le réchauffement climatique, de réduire la consommation d'énergie des États-Unis et d'alléger leur dépendance énergétique à l'égard de l'étranger.

Le président considère que les États-Unis font partie intégrante d'une coalition internationale dont les membres doivent agir de concert afin de protéger le climat mondial et d'assurer la sécurité collective. C'est dans cet esprit qu'il invite les autres grandes puissances économiques, telles la Chine et l'Inde, à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre « exactement de la même manière dont nous sommes maintenant disposés, nous aussi, à faire notre part ».

De plus, les États-Unis n'ont aucune intention de retarder leur programme d'action à cause de la mauvaise situation économique, a poursuivi M. Obama. Au contraire, le lancement d'une politique favorable à l'environnement, grâce notamment à la promotion des sources d'énergie renouvelables, aura pour effet de stimuler l'économie américaine et d'en réduire la demande de pétrole.

« Les États-Unis ne se laisseront pas prendre en otages par une diminution des ressources, par l'hostilité de certains gouvernements ou par le réchauffement planétaire », a-t-il dit.

Mesures favorables à l'environnement

Le président Obama a signé, le 26 janvier, deux premiers documents relatifs à l'énergie et au réchauffement climatique. Dans le premier, il demande au ministère des transports d'établir de nouvelles normes de consommation de carburant pour les véhicules automobiles à partir des modèles de l'année 2012. Cette mesure n'est d'ailleurs « qu'un premier acompte parmi un train de mesures plus vastes et plus soutenues qui allégeront notre dépendance à l'égard des importations pétrolières », a déclaré le président.

On se souvient qu'en 2007, le Congrès avait adopté une loi destinée à inciter les constructeurs à produire, d'ici à 2020, un parc automobile dont la consommation moyenne par véhicule ne dépasserait pas 6,72 litres aux 100 kilomètres. Cette loi, le gouvernement Bush ne l'avait pas appliquée.

Le document signé par M. Obama donne aux constructeurs 18 mois pour se mettre aux normes.

« Nous ne cherchons nullement à compromettre encore davantage un secteur en difficulté. Il s'agit d'aider les constructeurs à préparer l'avenir », a observé le président.

S'agissant du second document, M. Obama a, là aussi, inversé la politique de son prédécesseur en annulant une ordonnance qui interdisait à la Californie et à une quinzaine d'autres États d'imposer leurs propres limites, plus exigeantes que les limites fédérales, relatives aux émissions des véhicules automobiles.

Le président demande à l'Agence de protection de l'environnement (EPA) de réexaminer la requête faite par la Californie d'avoir l'autorisation d'imposer de strictes limites en matière d'émissions de gaz carbonique, considérées comme partiellement responsables du réchauffement climatique. Le gouvernement Bush avait rejeté cette requête.

« Au lieu d'être un partenaire, Washington a dressé des obstacles. Les temps où Washington traînait les pieds sont révolus », a affirmé M. Obama.

Le projet de la Californie de réduire de 30 % ses émissions d'ici à 2016 représente le programme le plus ambitieux jamais entrepris par un État fédéré ou même le gouvernement fédéral sur le plan de la lutte contre le réchauffement climatique.

Des constructeurs d'automobiles aux États-Unis se sont opposés à ce projet dont ils estiment qu'il risque de semer la confusion entre les États fédérés quant aux différents objectifs relatifs aux émissions.

source http://www.america.gov/st/env-french/2009/January/20090127140820saikceinawZ0.7595941.html?CP.rss=true
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeMer 1 Juil - 21:38

Salut

Regardez cette vidéo, c'est la trafic aérien mondial.
C'est hallucinant ....
On comprend mieux pourquoi l'avion est l'un des pires transports au point de vue émission de gaz à effet de serre.


World Air Traffic Over 24 Hours - More amazing videos are a click away
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeJeu 23 Juil - 7:12

Salut

Situées à plus de 12 000 kilomètres des Alpes, les îles Kerguelen abritent le plus gros glacier français : la calotte Cook (environ 500 km2 en 1963). En combinant des informations historiques avec des données satellitaires récentes, les glaciologues du Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiale (LEGOS/OMP, Université Paul Sabatier / CNRS / CNES / IRD) ont observé une diminution rapide et accélérée des glaces. Depuis 40 ans, la calotte Cook s'est amincit de près de 1,5 mètre par an, sa surface a diminué de 20 % et ce recul est deux fois plus rapide depuis 1991. Leurs travaux sont publiés dans le Journal of Geophysical Research.


Le réchauffement planétaire - Page 6 F1645gif,ampere-1963-1991-2003

L'archipel des Kerguelen se situe dans l'océan Indien austral et de nombreux glaciers recouvrent les zones les plus élevées de ces îles. Les premières études effectuées au coeur de ce laboratoire privilégié de la recherche française ont montré un recul du glacier Ampère (l'un des glaciers de la calotte Cook), d'abord lent entre 1800 et 1965 puis beaucoup plus rapide. Depuis 1974, le suivi in situ de la calotte Cook n'est plus assuré. Cependant, des observations effectuées depuis l'espace, entre 1991 et 2006, ont permis aux scientifiques de recueillir des données dans cette zone difficile d'accès.

Les glaciologues du Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiale ont commencé leur travaux par un inventaire complet des glaciers des îles Kerguelen, réalisé à partir d'une carte de l'Institut géographique national (IGN) publiée en 1967. À cette époque, ces glaciers couvraient plus de 700 km2 dont 500 km2 pour la seule calotte Cook. Puis, grâce aux images des satellites Spot et Landsat, ils ont actualisé cet inventaire pour les années 1991, 2001 et 2003 et quantifié le retrait glaciaire. La calotte Cook ne couvrait plus que 448 km2 en 1991 et 403 km2 en 2003. Elle a donc perdu 20 % de sa surface en 40 ans et son recul est deux fois plus rapide depuis 1991.

Par ailleurs, les chercheurs ont estimé les pertes de volume (ou bilan de masse) de la calotte Cook depuis 40 ans. Ce bilan de masse caractérise fidèlement la réponse du glacier aux variations climatiques (température, précipitation) et permet de comparer les réponses glaciaires dans différentes régions du globe. Ainsi, l'amincissement de la calotte Cook atteint 300 à 400 mètres au niveau des langues glaciaires à basse altitude tandis que les variations d'épaisseur semblent plus faibles dans les régions hautes. En moyenne pour toute la calotte et depuis 1963, les pertes d'épaisseur atteignent environ 1,5 mètre par an, une valeur très élevée quand on la compare à d'autres glaciers du globe. En 40 ans, la calotte a ainsi perdu près de 22 % de son volume. Cet amincissement semble, lui aussi, s'accélérer pour la période récente.

Les glaciers des îles Kerguelen reculaient déjà dans les années 1960 et leur déclin depuis 40 ans ne peut être attribué uniquement au réchauffement récent lié, entre autres, à l'activité humaine. Une partie de ce recul s'explique en effet par la réponse retardée de ces glaciers au réchauffement naturel qui a suivi le Petit Âge de Glace (période froide qui s'est achevée entre 1850 et 1900). En revanche, l'accélération récente des pertes glaciaires est sans doute liée aux températures élevées et aux faibles précipitations que connait cette région depuis le début des années 1980.

source http://www.insu.cnrs.fr/a3100,fonte-spectaculaire-plus-gros-glacier-francais.html
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeMer 29 Juil - 7:09

Salut

Etalé sur plusieurs décennies, le réchauffement climatique fait baisser la couverture nuageuse, ce qui induit à son tour un réchauffement accru indique une nouvelle étude de la région du nord-est du Pacifique.

Une prédiction plus fiable du changement climatique mondial doit passer par une meilleure connaissance de l'effet des nuages de basse altitude sur le climat. Certains modèles montrent que ce type de nuages s'accroît avec le réchauffement. Pourtant, les nuages eux-mêmes peuvent être une source de refroidissement, opérant une « rétroaction négative » en faisant obstacle au rayonnement solaire.

Amy Clement, de l'Université de Miami, et ses collègues ont analysé des relevés de la couverture nuageuse effectués depuis cinquante ans par l'observation visuelle et des satellites dans le nord-est du Pacifique. Ils ont trouvé que les nuages de basse altitude ont bien sur le long terme un effet rétroactif positif. Les changements de la couverture nuageuse observés dans cette région s'avèrent liés à ceux de la température locale des eaux de surface et à la circulation atmosphérique à grande échelle.

Les auteurs ont ensuite testé les principaux modèles climatiques et trouvé qu'un seul reproduisait bien cette rétroaction positive. Ce dernier modèle prédit aussi que le climat global sera assez sensible au doublement de la concentration en gaz carbonique de l'atmosphère.

source http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=6865
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeMar 4 Aoû - 7:56

Salut

Depuis la station spatiale internationale où il est en mission pour six mois, l'astronaute canadien Bob Thirsk raconte avoir observé l'impact de l'activité humaine et du réchauffement climatique sur la Terre.

"Chaque fois que je regarde par le hublot, je suis impressionné et admiratif. Mais, je constate également les traces des destructions humaines sur la Terre" a raconté Bob Thirsk. "La couche d'atmosphère qui entoure la Terre et qui nous permet de vivre est très fine".

Il affirme notamment avoir observé une réduction de la surface des zones glaciaires de la Terre depuis son dernier voyage dans l'espace il y a douze ans. "J'ai le sentiment que les glaciers ont fondu, que les sommets des montagnes ne sont plus couverts de neige comme il y a 12 ans lorsque je les avais vus pour la dernière fois (...) Ça me rend triste" a déploré l'astronaute canadien.

Si la présence de douze coéquipiers à bord de l'ISS a pu réconforter Bob Thirsk pendant les seize jours de mission de la navette Endeavour, six des sept astronautes qui ont voyagé à son bord ont quitté la station spatiale mardi après avoir effectué avec succès leur mission de livraison du dernier module du laboratoire japonais Kibo et réalisé diverses opérations destinées à maintenir l'ISS opérationnelle. Sept missions sont encore prévues avant que la station ne soit définitivement achevée.

source http://www.maxisciences.com/changement-climatique/un-astronaute-deplore-les-changements-climatiques-qu-039-il-observe-depuis-l-039-iss_art3053.html
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeVen 4 Sep - 14:29

Salut

Les chercheurs de l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (Université de Strasbourg / CNRS) ont étudié les sorties en mer du manchot pygmée, entre l'Australie et la Tasmanie. Ils ont montré que les événements météorologiques du type El Niño, en mélangeant les eaux de surface, sont défavorables à ces animaux qui trouvent beaucoup moins de poissons à manger.

Les événements météorologiques extrêmes, comme les orages qu'a connu le sud des Etats Unis ces dernières années, devraient devenir de plus en plus fréquents mais aussi de plus en plus violents . Ces orages augmentent le mélange des couches supérieures des océans sous l'action du vent, ce qui entraîne une homogénéisation de la température de l'eau sur les premiers 100 mètres. Les effets d'une telle uniformisation sur la dynamique des chaînes alimentaires reste peu connus. C'est dans ce cadre que les chercheurs de l'Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC) à Strasbourg ont étudié le cas du manchot pygmée.

Le manchot pygmée est un petit animal pesant un kilogramme environ, qui vient se reproduire dans le détroit de Bass Strait (entre le continent Australien et la Tasmanie), aux alentours du mois de novembre. Le reste de l'année, il est en mer. Les chercheurs de l'IPHC ont travaillé en étroite collaboration avec leurs confrères du Philip Island Nature Park (Australie), qui ont implanté des nids sur l'Ile Philip, pour favoriser la reproduction du manchot pygmée. Depuis 2004, à la période de reproduction, ces deux groupes de chercheurs étudient le comportement de prédation des manchots pendant leurs sorties en mer. Un suivi à long terme est nécessaire pour pouvoir comparer les années normales aux années perturbées. Quand les manchots reviennent au nid, ils posent des appareils miniaturisés sur leur dos, pour enregistrer la pression (profondeur des plongées), la température de l'eau et l'accélération (quand le manchot rencontre une proie, il se met à battre des ailerons avec une fréquence plus soutenue, ce qui entraîne une accélération détéctable par l'appareil).

Les chercheurs ont découverts qu'en 2005, une année à tendance La Niña, où il y a le moins d'orages et où le mélange des eaux de surface est faible, la température de l'eau chute brutalement, aux alentours de 20-25 mètres de profondeur. On parle alors de thermocline. Cela correspond aux endroits où les manchots rencontrent le plus de barracoutas, des poissons pélagiques qui sont leurs proies favorites. Au contraire, l'année 2006, une année à tendance El Niño, la colonne d'eau était relativement homogène à la suite de plusieurs orages violents. Les manchots pygmées rencontraient moins de proies, mais surtout, celles-ci étaient dispersées dans toute la colonne d'eau : il n'y avait pas de profondeur préférentielle.

Il semblerait donc que les thermoclines, même à de faibles profondeurs, jouent un rôle important dans les écosystèmes côtiers et concentrent les proies dans une zone bien définie de la colonne d'eau. Ces résultats jettent une lumière nouvelle sur la dynamique des chaînes alimentaires des écosystème lorsque les paramètres climatiques changent.

source http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1664.htm
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeDim 6 Sep - 7:49

Salut

La Commission européenne soutient la Conférence mondiale des Nations unies sur le climat qui vise à créer un cadre mondial pour les services climatologiques.

La Commission européenne a exprimé le 3 septembre 2009 son soutien à un nouveau cadre mondial pour les services climatologiques débattu à la troisième Conférence mondiale sur le climat (CMC-3), à Genève. Proposé par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), ce cadre a pour objectif de disposer de données et de systèmes de prévisions climatiques plus fiables sur le plan scientifique. Il permettra d'établir de nouvelles bases internationales pour la fourniture et l'utilisation d'informations et de prévisions climatiques scientifiques. Cette initiative précède la conférence de Copenhague qui se tiendra en décembre de cette année.

M. Janez Poto cnik, membre de la Commission chargé de la science et de la recherche, a souligné l'importance d'être efficacement préparé aux conséquences du changement climatique. «Le changement climatique représente un défi commun qui doit être relevé à l'échelle mondiale. La conclusion d'un accord mondial relatif à la réduction des émissions demeure la première priorité. Mais nous savons déjà que nous devrons atténuer les conséquences du changement climatique. La plus sûre façon d'y arriver est de disposer des meilleures données scientifiques possibles. La disponibilité d'informations, instruments, méthodes et modèles climatiques reconnus à l'échelle mondiale est un élément fondamental, surtout pour les pays en développement susceptibles de souffrir le plus des effets négatifs du changement climatique».

La coopération internationale revêt une importance capitale pour la recherche européenne sur le climat

Depuis 2004, la Commission européenne a financé plus de 130 projets sur le climat pour un montant de plus de 540 Mio EUR à travers son programme-cadre de recherche et de développement (7 e PC). La recherche européenne sur le climat et les observations a une portée mondiale. C'est pourquoi ces projets qui visent à améliorer la compréhension du changement climatique ont été réalisés en coopération avec des instituts de recherche non communautaires situés dans 60 pays environ. Le 7 e programme-cadre actuel arrive à échéance en 2013 et continuera à encourager et à faire progresser la climatologie à l'échelon international grâce à la participation de tous les continents. Près de 1,9 Mrd EUR sont destinés à la recherche sur l'environnement pour la période allant de 2007 à 2013. La recherche sur le climat est en outre financée au titre d'autres domaines du 7 e PC tels que le transport et l'énergie.

Les conséquences du changement climatique sont examinées à travers le monde

Les principaux défis et interrogations scientifiques concernant les régions les plus vulnérables du monde ont été examinés. Citons par exemple les études menées sur la fonte des glaciers himalayens et son incidence sur les ressources en eau dans le nord de l'Inde. Il existe également des projets visant à soutenir l'observation de l'environnement en Asie et en Afrique. Ces projets contribuent aux réseaux d'observation mondiaux et au renforcement des capacités dans les pays en développement. Parmi les autres thèmes figurent les conséquences du changement climatique sur les ressources en eau, qui représentent une menace pour la sûreté dans le sud de l'Europe et les pays voisins, le cycle du carbone et les changements d'affectation des terres en Afrique, les prévisions relatives au changement climatique en Afrique subsaharienne et une meilleure quantification des conséquences (pour plus de détails, voir la brochure mentionnée ci-dessous).

Contexte

Cette initiative de l'OMM s'inscrit dans le droit fil de la position prise par l'UE sur l'adaptation au changement climatique lors des négociations des Nations unies relatives au climat et dans la lignée des besoins identifiés dans le livre blanc de la Commission sur l'adaptation (avril 2009). Elle contribuera également aux besoins de recherche et d'information soulignés par la stratégie de l'UE pour la prévention des catastrophes dans les pays en développement et l'approche communautaire pour la prévention des catastrophes naturelles et causées par l'homme.

Pour de plus amples informations:

Des renseignements et des liens vers 134 projets de recherche sur le changement climatique financés par la Commission européenne sont disponibles dans le livre «European Research Framework Programme: Research on Climate Change [prepared for the Third World Climate Conference (WCC-3) and the UNFCCC Conference of the Parties (COP-15)] , disponible en anglais à l'adresse suivante: http://ec.europa.eu/research/environment/pdf/cop-15.pdf
Page web de la CMC-3: http://www.wmo.int/wcc3/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeMar 15 Sep - 7:35

Salut

La Chine est le plus gros émetteur de dioxyde de carbone au monde mais aussi le pays dont le marché de l'énergie éolienne connaît la plus forte expansion ; certaines études récentes indiquent en fait que toute la demande chinoise en électricité projetée pour 2030 pourrait être satisfaite par des fermes d'éoliennes, soit le double de la consommation actuelle du pays.

Bien que cela demanderait un investissement important, les chercheurs disent que l'énergie éolienne pourrait à l'avenir réduire, voire éliminer, les émissions de dioxyde de carbone issues du secteur énergétique. Pour arriver à cette conclusion, Michael McElroy, de l'Université de Harvard à Cambridge, et ses collègues ont utilisé une base de données du Goddard Earth Observing System Data Assimilation System ainsi que des informations météorologiques sur le globe recueillies à partir de satellites ainsi qu'à terre, par avion, par ballons-sondes, par bateaux, et par bouées de par le monde. Ils ont déterminé qu'en Chine l'énergie éolienne pouvait effectivement remplacer la consommation d'énergies fossiles pour produire l'électricité si l'on supposait un prix garanti de 7,6 cents américains ou 0,516 renminbi chinois par kilowatt-heure pendant au moins les dix premières années.

Actuellement, le charbon est à l'origine de 80 pour cent de la production totale d'électricité en Chine. Cette étude suggère aussi que l'énergie éolienne pourrait encore remplacer 23 pour cent de cette électricité à un prix réduit même à près de 6 cents (0,4 renmibi) le kilowatt-heure.

source http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7012
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeDim 27 Sep - 8:55

Salut

Le 25 septembre 2009, la présidence suédoise de l'Union européenne et la Commission européenne ont vivement encouragé les négociateurs internationaux à progresser de manière décisive sur la voie d'un accord mondial ambitieux en ce qui concerne le changement climatique, à l'approche des discussions sur le climat qui débuteront à Bangkok le 28 septembre. La réunion de Bangkok est l'avant-dernière réunion préparatoire avant la conférence des Nations unies sur le climat qui se tiendra à Copenhague en décembre et qui devrait déboucher sur un accord mondial.

Stavros Dimas, membre de la Commission chargé de l’environnement, a déclaré à ce propos: «L'Union européenne s'est fixé un programme complet dans la perspective de l'accord mondial ambitieux et nécessaire pour éviter de dangereux changements climatiques. Aujourd'hui, après deux années de discussions, le moment est venu pour toutes les parties de s'investir pleinement pour jeter les fondements des décisions qui doivent être prises à Copenhague. Des progrès décisifs doivent être réalisés à Bangkok. La Commission européenne a fait récemment des propositions relatives au financement, qui est un élément central de ces négociations. Je compte maintenant sur nos partenaires, tant des pays développés que des pays en développement, pour passer à la vitesse supérieure et faire preuve de plus d'ambition.»

M. Andreas Carlgren, ministre suédois de l'environnement, a ajouté: «L'Union européenne se félicite des progrès réalisés et notamment de la décision que vient de prendre le gouvernement japonais d'augmenter de manière substantielle son objectif de réduction des émissions. Il faut maintenant que les déclarations publiques encourageantes faites récemment par les grandes économies émergentes concernant la limitation de la croissance de leurs émissions se traduisent en actes concrets et soient prises en considération dans les négociations. Les messages du sommet des Nations unies et du G20 doivent être entendus et répercutés à Bangkok. En tant que dirigeants politiques, nous voulons parvenir à un accord et il faut que les négociateurs se concentrent sur le fond, ainsi que sur les éléments essentiels.»

Le processus de Copenhague

Les négociations relatives à l'élaboration d'un accord des Nations unies sur le changement climatique pour l'après 2012, lorsque le protocole de Kyoto viendra à expiration, devraient s'achever lors de la conférence de Copenhague, qui se tiendra du 7 au 18 décembre 2009. Les dernières sessions préparatoires se tiendront à Bangkok, du 28 septembre au 9 octobre, et à Barcelone, du 2 au 6 novembre.

La position de l'UE

L'Union européenne plaide en faveur d'un accord ambitieux et complet pour éviter que le réchauffement climatique n’atteigne les niveaux dangereux – plus de 2 °C au-dessus de la température de l'ère préindustrielle – prévus par la communauté scientifique. Des données scientifiques montrent que, pour respecter cet objectif, les pays industrialisés devront réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 25 à 40 % par rapport à leur niveau de 1990 d'ici à 2020 et que les pays en développement devront freiner la croissance rapide de leurs émissions pour que leur niveau en 2020 soit inférieur d'environ 15 à 30 % à celui qu'elles atteindraient si rien n'était tenté.

L'Union européenne a pris l'engagement inconditionnel de réduire ses émissions de 20 % au moins par rapport à leur niveau de 1990 d'ici à 2020 et elle met en œuvre à cet effet le train de mesures sur le climat et l'énergie ( IP/09/628 ). Elle s'est également engagée à porter son objectif de réduction à 30 % à condition que les autres pays industrialisés acceptent de procéder à des réductions comparables et que les pays en développement plus avancés contribuent de manière adéquate à un accord mondial.

Le 10 septembre, la Commission a proposé des orientations globales pour augmenter le financement international destiné à aider les pays en développement à réduire leurs émissions et à s'adapter au changement climatique ( IP/09/1297 ). Le Conseil européen disposera ainsi d'une base pour adopter la position de l'UE en matière de financement à la fin du mois d'octobre.

La réunion de Bangkok

Peu de progrès ont été obtenus lors des trois sessions de négociation officielles qui se sont déroulées cette année. La session informelle qui s'est tenue à Bonn, en Allemagne, le mois dernier, a débouché sur un texte de négociation de plus de 250 pages, peu structuré et truffé d'éléments entre crochets. Lors de la réunion de Bangkok, il faudra considérablement simplifier ce texte et passer à la vitesse supérieure pour pouvoir signer un accord global à Copenhague.

Il convient également d'améliorer le processus de négociation en envisageant, par exemple, de négocier au sein de petits groupes parallèles plutôt que lors de grandes séances plénières. Il importe, en priorité, de se mettre d'accord sur les éléments fondamentaux que devrait contenir l'accord de Copenhague et de progresser sur cette base.

En ce qui concerne l'UE, ces éléments fondamentaux sont les suivants:
- des réductions contraignantes des émissions de tous les pays industrialisés sur la base d'efforts comparables,
- des mesures appropriées de la part de pays en développement pour réduire leurs émissions,
- un cadre d'action concernant l'adaptation au changement climatique,
- des mesures pour réduire la déforestation et la dégradation des forêts et promouvoir une gestion durable des forêts dans les régions tropicales,
- des règles comptables actualisées en ce qui concerne l'évolution des émissions liées à l'utilisation des sols, au changement d'affectation des sols et à la foresterie,
- un marché du carbone international élargi pour générer une aide financière pour les pays en développement et promouvoir des réductions économiquement avantageuses des émissions,
- la fourniture d'une aide publique internationale aux pays en développement pour compléter les flux financiers du marché du carbone et les investissements intérieurs,
- un programme complet en matière de coopération technologique et de financement, destiné à accélérer le développement d'une économie mondiale à faible intensité de carbone.

source http://www.techno-science.net/forum/viewtopic.php?t=16616
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeLun 12 Oct - 9:01

Salut

Aujourd’hui, tout le monde est conscient que les changements climatiques sont peut-être le défi le plus important que nous ayons à relever. Ils constituent une menace pur l’environnement mais aussi pour l'économie mondiale, la sécurité internationale et, à terme, pour l'humanité.

Effet de serre

Principalement mis en cause, les gaz à effet de serre, tels que la vapeur d'eau, le gaz carbonique, le méthane et l'oxyde nitreux qui empêchent la chaleur de se diffuser dans l'atmosphère. Sans effet de serre, la surface de la Terre serait d'environ 33 degrés plus froide qu'elle ne l'est aujourd'hui. Mais la teneur excessive de gaz à effet de serre dans l'atmosphère résultant d'activités anthropiques telles que la combustion de carburants fossiles a pour effet de réchauffer la planète et de modifier son système climatique.

Protocole de Kyoto

Une première réponse à ce défi avait été apportée en 1997 par le Protocole de Kyoto qui contraint les pays signataires à réduire leurs émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre. Il arrive à expiration en 2012. Les termes du protocole qui doit lui succéder seront débattus lors du somment sur le climat de Copenhague qui doit avoir lieu du 7 au 18 décembre. L’objectif étant de limiter sur le long terme l’augmentation de la température mondiale au maximum à 2 degrés Celsius.

L’accord qui sera conclu à Copenhague entrera en vigueur en 2012, à expiration du Protocole de Kyoto et doit rassembler un plus grand nombre de pays signataires, dont les Etats-Unis grands absents du protocole de Kyoto.

La géo-ingénierie

Mais pour certains scientifiques, il existe une autre voie complémentaire de la réduction des gaz à effet de serre. Il s’agit de la geo-ingénierie, une science qui s’appuie sur des technologiques permettant, théoriquement, de manipuler le climat mais qui en sont à des stades très précoces d’études.

Même si l’ONU et la plupart des responsables politiques refusent d’en entendre parler de peur que ce type de débat fasse capoter toutes négociations visant à limiter l’impact de l’activité humaine en laissant penser que nous n'avons pas besoin de restreindre des émissions de gaz à effet de serre, l’idée fait son chemin.

Bien que les solutions envisagées par la geo-ingénierie soient dignes de films de science fiction, elles sont tout à fait plausibles. Elles proposent de lutter contre le changement climatique en éliminant le "surplus" de dioxyde de carbone contenu dans l’atmosphère, d’injecter des aérosols dans les couches supérieures de l’atmosphère pour créer une sorte d’écran géant au Soleil ou d’envoyer d’en l’espace une multitude de petits parasol de façon à détourner le rayonnement solaire voire de fertiliser les océans avec du fer de façon à fabriquer artificiellement du phytoplancton capables d'absorber le dioxyde de carbone.

Cependant, au stade ou en sont nos connaissances, la géo-ingénierie est truffée de trop d'incertitudes scientifiques, économiques et politiques pour être mise en œuvre dans des délais raisonnables. Enfin, de nombreuses personnalités scientifiques et politiques refusent de prendre ce type de solution au sérieux bien qu’à très petites échelles des expériences en laboratoires ont montré que cela était possible.

source http://www.flashespace.com/html/oct09/12a_10_09.htm
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeLun 2 Nov - 8:53

Salut

L'effet réel des émissions de gaz sur l'atmosphère terrestre sont bien différents de ceux prédits par le Protocole de Kyoto et du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat annoncent des chercheurs. Cette découverte, effectuée lorsque les interactions chimiques complexes entre gaz et aérosols atmosphériques ont été prises en compte, devrait aider les chercheurs à revoir et à optimiser les stratégies de réduction du réchauffement global qui passent par la diminution d'émissions de certains gaz par l'homme.

Drew Shindell, de l'Université Columbia et du NASA Goddard Institute for Space Studies à New York, et ses collègues ont trouvé, en utilisant des simulations informatique couplant composition atmosphérique et climat, que les interactions entre gaz et aérosols pouvaient altérer de façon significative l'accumulation de ces gaz dans l'atmosphère. Les chercheurs ont trouvé que le méthane, en particulier, a un impact plus important sur l'atmosphère que prévu par les projets de bourse du carbone et de politique globale si l'on ne considère pas les interaction de ce gaz avec les aérosols. Cela permet aux auteurs de l'étude de suggérer que les futures politiques concernant les émissions de gaz et le réchauffement devront prendre aussi en compte les interactions entre gaz et aérosols.

Deux autres articles examinent aussi les relations complexes entre pollution de l'air et changement climatique. Dans le premier, David Parrish, de la [i]National Oceanic and Atmospheric Administration à Boulder dans le Colorado ;,et Tong Zhu, de l'Université de Beijing, discutent les opportunités que présentent des mégapoles (regroupements urbains de plus de 10 millions d'habitants) pour ralentir la vitesse actuelle du changement climatique sur Terre. Ils soulignent combien des politiques optimales pour la qualité de l'air et le changement climatique pourraient être mises en oeuvre dans des régions à haute densité humaine.

Dans un second article, Almut Arneth, de l'Université d'Helsinki, et ses collègues discutent de l'énigmatique relation existant entre qualité de l'air et changement climatique, et de savoir si la maîtrise de la pollution de l'air accélèrera ou tempérera le changement global du climat.

source Science, AAAS & EurekAlert
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeSam 14 Nov - 10:21

Salut

Les estimations de la fonte récente du Groenland ont largement varié et cela complique la tâche de prédire le futur niveau des mers mais une nouvelle étude pourrait résoudre ces différences.


Le réchauffement planétaire - Page 6 Groenland-cote-est
En utilisant deux approches indépendantes pour calculer la réduction de la couverture glaciaire du Groenland, Michiel van den Broeke, de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas, et ses collègues ont pu déterminer que celle-ci s'était élevée à 1500 gigatonnes de 2000 à 2008, ce qui représente une élévation du niveau des eaux d'environ 0,46 mm par an en moyenne.

Cette réduction s'est accélérée entre 2006 et 2008 pour atteindre 0,75 mm par an. Les chercheurs se sont fondés sur l'observation du mouvement des glaces associée à des calculs de modélisation et sur les mesures distantes de gravité effectuées par les satellites GRACE pour montrer que les deux méthodes donnent des résultats concordants. La combinaison de ces deux approches a aussi permis aux chercheurs de déterminer la part due aux processus de surface tels que la fonte et le gel, et celle due aux mouvements de la calotte glaciaire. Ce sont les deux principales causes de la perte de glace et ces résultats indiquent qu'elles ont une importance égale.

source http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7210
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeSam 14 Nov - 10:24

Salut

Changement climatique: le rapport sur les progrès accomplis montre que l'Union européenne est sur la bonne voie pour atteindre voire dépasser les objectifs de réduction des émissions fixés au titre du protocole de Kyoto

Il ressort du rapport annuel de la Commission sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs en matière d’émissions que l’Union européenne est en passe de respecter les engagements de réduction ou de limitation des émissions qu’elle a contractés au titre du protocole de Kyoto. D’après les dernières projections, l’UE-15 atteindra son objectif de réduction de 8 %. Sur les douze autres États membres de l'UE, dix ont également souscrit des engagements individuels au titre de ce protocole. Il est prévu qu'ils réduisent leurs émissions de 6 % ou 8 % par rapport aux niveaux de l'année de référence. Ce résultat pourra être obtenu grâce à la mise en œuvre des politiques et mesures déjà adoptées, à l'achat de crédits d'émission issus de projets réalisés dans des pays tiers, à l'acquisition de quotas et de crédits par les participants au système communautaire d’échange de quotas d’émission (SCEQE) et à la mise en place d'activités de gestion forestière favorisant l’absorption du carbone atmosphérique.

M. Stavros Dimas, membre de la Commission européenne chargé de l'environnement, a déclaré: «Ces projections viennent confirmer le rôle moteur que joue l'Union européenne dans le respect des engagements internationaux en matière de lutte contre le changement climatique. Elles montrent que l'UE-15 est en bonne voie pour respecter l'objectif fixé au titre du protocole de Kyoto pour la période 2008-2012. En outre, grâce à l'adoption au début de cette année du train de mesures sur le climat et l'énergie de l'UE, nous avons déjà mis en place les dispositions essentielles permettant de réduire encore davantage nos émissions et d'atteindre d'ici à 2020 une diminution d'au moins 20 % par rapport aux niveaux de 1990. Aucune autre région du monde n'est encore parvenue à ce résultat. Toutefois, une réduction de 20 % n'est pas suffisante pour éviter une évolution dangereuse du climat, et c'est la raison pour laquelle l'UE s'est engagée à faire baisser ses émissions de 30 % à condition que d'autres émetteurs importants contribuent équitablement à un accord mondial ambitieux sur le climat en décembre à Copenhague. Il est essentiel que nos partenaires dans le monde industrialisé et les grandes économies émergentes assument leurs responsabilités.»

Engagements au titre du protocole de Kyoto

Au titre du protocole de Kyoto, les 15 États membres que comptait l'Union européenne au moment de son adoption (l’UE-15) se sont engagés à réduire collectivement leurs émissions de gaz à effet de serre de 8 % par an en moyenne par rapport à l'année de référence choisie (1990 dans la plupart des cas) au cours de la période 2008-2012. Cet engagement collectif a été traduit en objectifs nationaux de réduction des émissions distincts pour chacun des États membres de l’UE-15. Ces objectifs sont contraignants en vertu du droit communautaire.

Aucun objectif collectif n'a été fixé pour les émissions de l'UE-27. Sur les douze États membres qui ont rejoint l’Union européenne en 2004 et 2007, dix ont souscrit au titre du protocole de Kyoto des engagements individuels leur imposant, d’ici à 2008-2012, de réduire leurs émissions de 6 % ou 8 % par rapport aux niveaux de l’année de référence. Seuls Chypre et Malte n’ont pas d’objectif en matière d’émissions.

Projections pour l’UE-15 et l’UE-27

Comme cela a été annoncé en mai dernier (voir IP/09/851 ), les émissions de gaz à effet de serre de l'UE - 15 en 2007, dernière année pour laquelle on dispose de données complètes, ont été inférieures de 5,0 % au niveau de l'année de référence. Ce résultat contraste avec la croissance économique d’environ 44 % enregistrée au cours de la même période. Pour l’UE-27 dans son ensemble, les émissions ont baissé de 12,5 % entre l'année de référence et 2007.

De plus, l'Agence européenne pour l'environnement estime qu'en 2008, les émissions des États membres de l'UE-15 ont encore baissé pour atteindre 6,2 % en dessous de leurs niveaux lors de l'année de référence. Les émissions de l'UE-27 sont, d'après les estimations actuelles, inférieures de 13,6 % au niveau de l'année de référence.

Le rapport de la Commission sur les progrès accomplis 1 , qui repose sur les dernières projections 2 des États membres, fait apparaître que les politiques et mesures existantes – celles déjà mises en œuvre – devraient permettre, au cours de la période d'engagement 2008-2012, de réduire les émissions de l'UE-15 de 6,9 % par rapport à l'année de référence.

Une réduction supplémentaire de 2,2 %, qui porterait la réduction globale à environ 9,0 % 3 et permettrait donc de dépasser l'objectif de Kyoto fixé pour l'UE, devrait être réalisée grâce à l’achat de crédits issus de projets de réduction des émissions menés dans les pays tiers au titre des trois mécanismes de Kyoto fondés sur le marché – l’échange international de droits d'émission, le mécanisme de développement propre et la mise en œuvre conjointe – auquel ont l’intention de recourir dix des États membres de l'UE-15. L'acquisition de quotas et de crédits par les opérateurs du SCEQE devrait permettre d'obtenir une réduction supplémentaire de 1,4 %.

Les activités prévues de boisement et de reboisement, qui créent des «puits» biologiques capables d’absorber le dioxyde de carbone de l’atmosphère, devraient réduire encore les émissions de 1,0 %.

La mise en œuvre intégrale des politiques et mesures supplémentaires à l’étude devrait quant à elle entraîner une réduction de 1,6 %. Cela devrait permettre d'obtenir une diminution globale d'environ 13,1 %, ce qui ménagerait une marge de sécurité suffisamment large pour la réalisation de l’objectif de réduction de 8 %.

Les dix États membres de l'UE-12 qui se sont vu assigner un objectif au titre de Kyoto devraient, d'après les projections, atteindre, voire dépasser cet objectif.

L'incertitude actuelle quant à la durée et à la gravité de la crise économique qui sévit, et donc aux incidences de cette crise sur les émissions, pourrait entraîner une révision des projections lorsque la situation sera plus claire. En outre, il se peut que les projections de certains États membres sous-estiment les futures réductions d'émissions, du fait qu'elles ne prennent pas en compte le paquet de mesures sur le climat et l'énergie de l'UE adopté au début de cette année (voir IP/09/628 ).

De plus, la méthodologie utilisée pour estimer les effets du SCEQE doit encore être améliorée. Des hypothèses et des méthodes solides et cohérentes sont nécessaires pour prévoir avec précision l'incidence du SCEQE.

Les projections des émissions des gaz à effet de serre doivent être considérées dans la perspective des réductions effectives déjà réalisées, soit –9 % pour l'UE-27 et -4 % pour l'UE-15 entre 1990 et 2007. En conséquence, il sera nécessaire à l'avenir d'intensifier les efforts de réduction des émissions dans l'UE si l'on veut respecter l'objectif de -20 % ou de -30 % d'ici à 2020.

source http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/09/1703&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=fr
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeJeu 19 Nov - 9:10

Salut

Une étude internationale associant des chercheurs du CEA, du CNRS et de l'Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) conclut à l'accélération des émissions de CO2 et à la diminution des puits de carbone au niveau mondial en 2008. En augmentation de 2%, les émissions de carbone liées à l'action de l'homme correspondent à 1,3 tonne de carbone par habitant et par an, soit 30 % de plus que dans les années 1990-2000. Ces résultats sont publiés dans la revue Nature Geoscience du 17 novembre 2009.

Le réchauffement planétaire - Page 6 Ib3565,missions-carbone-liees-combustion-energies-fossiles-la-courbe-noire-gras-correspond-realite-observee-autres-aux-differents-scenarios-giec-a1f1-a1b-a1t-b2-a2

Augmentation de la consommation de charbon et croissance du PIB
Cette étude, réalisée par un groupe d'experts appartenant au projet international "Global Carbon Project (GCP)", rassemblant plusieurs chercheurs(1) du CNRS, du CEA et de l'UVSQ, indique que l'accroissement des émissions est principalement lié à l'augmentation de la consommation de charbon alors qu'une très légère diminution des émissions liées à la consommation de pétrole et à la déforestation est observée.
Cet accroissement est par ailleurs fortement corrélé à la croissance du PIB. Les émissions liées à la combustion des énergies fossiles se sont accrues de 41 % depuis 1990, continuant ainsi à être proches du scénario de plus forte émission défini par le GIEC. La crise a provisoirement infléchi la tendance des émissions mais les émissions devraient repartir à la hausse dès la reprise économique si les efforts de réduction globale des émissions ne sont pas accentués.
Dans les pays en développement, l'augmentation des émissions est en partie liée à la production de produits manufacturés pour l'exportation. Ainsi, en Chine, 50 % de la croissance des émissions entre 2002 et 2005 correspond à la production de produits pour l'exportation.

Des puits de carbone vulnérables
L'étude indique que l'accroissement du CO2 atmosphérique en 2008 a été de 4 milliards de tonnes de carbone et que sa concentration a atteint 385 parties par million, soit 38 % de plus que le niveau de l'ère préindustrielle.
L'étude montre également que les puits de carbone naturels, océan et biosphère continentale, qui jouent un rôle important dans la régulation des émissions anthropiques(2), n'ont pas été capables de suivre l'augmentation rapide des émissions.
Environ 45 % des émissions anthropiques s'accumulent dans l'atmosphère, le reste (55 %) étant absorbé par l'océan, les sols et la végétation. Cependant, la fraction des émissions restant dans l'atmosphère a tendance à augmenter depuis 50 ans. Les puits de carbone sont ainsi vulnérables à l'accélération des émissions de CO2 et au changement climatique induit. Ils deviennent de moins en moins efficaces pour limiter l'impact des émissions.
Plus de trente experts des principaux laboratoires internationaux de recherche sur le climat et le cycle du carbone ont contribué à cette analyse du GCP.
Côté français, cette étude a bénéficié de récents travaux menés aux laboratoires LOCEAN et LSCE de l'IPSL. En particulier, les analyses de l'observatoire océanique S.O. OISO(3) ont été intégrées dans cette synthèse afin d'évaluer l'évolution du puits de carbone océanique. De nouvelles simulations du cycle du carbone océanique(4) et continental(5) ont été réalisées et ont contribué à cette analyse.

source http://www.insu.cnrs.fr/a3286,toujours-plus-co2-atmosphere-2008.html
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeSam 21 Nov - 16:54

Salut à tous,

J'ai pris le temps de lire beaucoup certains de vos commentaires, et je suis restée un peu perplexe.

Alors je vous donne ce lien-ci pour commencer: http://video.google.fr/videoplay?docid=-3483608200922759033&ei=X1eESvnWJcaA-AbpyLHvDw&q=rechauffement+climatique&hl=fr#

A regarder et écouter attentivement.
D'autres docs suivront pour greffer cette video.

J'ai fait pas mal de recherches pour me faire mon idée, et je dois dire, que je ne suis pas d'avis à dire que ce soit l'homme et le CO2 , les responsables du réchauffement.

Dites-moi ce que vous en pensez après avoir vu la video... profileleft
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeSam 21 Nov - 18:13

Salut

As tu lu les rapports du GIEC ?
Sinon tu devrais.
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeSam 21 Nov - 23:41

Je te retourne la même question: as-tu regardé la video?

Et surtout as-tu recherché à te renseigner sur le problème, à savoir qu'il faut jamais prendre pour argent comptant une seule version....

Angelic Wink
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeDim 22 Nov - 0:10

Salut

Ho oui je suis renseigné sur le problème. Ta vidéo commence par "c'est un mensonge" et ça me rappelle ceux qui croient en la théorie du complot. Tous les plus rapports scientifiques dignes de ce nom s'accordent à dire que les activité humaines sont très émettrice de gaz à effet de serre. On peut toujours pratiquer la politique de l'autruche et dire que ce n'est pas vrai ... seulement ceux qui le font n'apportent aucun réel argument qui prouve que les rapports du GIEC ne disent pas la vérité.
Ta vidéo dit qu'il y a toujours eu des périodes froides et d'autres chaudes. Oui, mais un réchauffement aussi rapide que celui qu'on connait actuellement n'a jamais été constaté. Intéroge un climatologue, tu verras ce qu'il te répondra.

Regarde ça http://www.manicore.com/documentation/serre/anthropique.html

http://www.manicore.com/documentation/serre/index.html
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeDim 22 Nov - 0:39

Salut

Ta vidéo prétend aussi que c'est l'activité solaire qui fait varier la temp'rature. Ce n'est pas faut, mais dans ce cas pourquoi la température semble t'elle augmenter alors que le Soleil est dans une période très calme (on a d'ailleurs rarement vu des périodes aussi calme) ? Cet argument ne tient pas la route.

Certains disent : oui le CO2 a un effet, mais pas si rapide qu'on le croit. Plus loin on entend dire "le CO2 ne compte pas". Les prétendus scientifiques de cette vidéo semblent avoir des propos très hasardeux et paradoxaux.
Plus loin on entend dire "le nuclèaire n'émet pas de gaz à effet de serre. C'est faux, la vapeur d'eau est aussi un gaz à effet de serre. Et c'est sans compter le gaz à effet de serre produit par les tonnes de bétons pour construire celles-ci.
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeDim 22 Nov - 13:37

Bien, pour l'activité du soleil, je suis d'accord avec toi, mais je ne me fis pas du tout au GIEC.
Je suis tout à fait d'accord pour baisser les emissions du CO2, ou devrais-je plutot dire pour baisser la pollution. Pour moi, ça, c'est primordial, mais de-là, à dire que le réchauffement planétaire est dû à l'homme, je suis septique. Voilà pourquoi je me renseigne. Pour moi, tout ça est fait pour juste qu'on nous impose des taxes en plus ( et je pense qu'il y a autre chose la-dessous).

Les soit-disant scientifiques du GIEC, j'en doute beaucoup ainsi que leurs chiffres..... mais je pense qu'on sera fixé bientot....pour preuves les docs et sites que je vais siter plus loin.

J'aime bien débattre et je pars du principe que nul a raison, sauf si on m'apporte les preuves par A+B. Donc, je suis ravie de tes réponses Smile
Je ferais le mauvais rôle, si je puis dire ainsi Wink
Pour ma part, voilà ce que j'ai lu:

A propos du temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère :

Tom V. Segalstad est le directeur du Musée Géologique de l'Université d'Oslo. Il est ancien expert reviewer du GIEC. Il est surtout un expert reconnu de l'étude des échanges entre les océans et l'atmosphère et notamment des échanges du CO2 qui joue, comme l'on sait, un rôle unique et primordial dans les modèles informatiques du GIEC.

Il se plaint des connaissances très limitées en géologie du GIEC et déclare : "Le GIEC a besoin de leçons en géologie pour ne pas faire des erreurs fondamentales," ... "La majorité des géologues de premier plan, à travers le monde, sait que le point de vue du GIEC sur le fonctionnement de la Terre est improbable pour ne pas dire impossible".

Pour le Professeur Segalstad qui est un spécialiste de la question, le temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère n'est que de dix années. Il précise que "Cette durée a été établie à partir des mesures basées sur le cycle naturel du carbone 14 et aussi du carbone 14 des tests nucléaires, elle a été établie à partir des mesures de radon-222, à partir de la solubilité des gaz atmosphériques dans les océans, à partir de la comparaison des équilibres isotopiques, à partir d'autres mécanismes également et ce sur plusieurs décennies par de nombreux scientifiques dans de multiples disciplines."

Le réchauffement planétaire - Page 6 LifetimeLe réchauffement planétaire - Page 6 W822

Pourtant, le GIEC estime dans ses modèles et ses écrits, que le temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère serait extrêmement long, entre 50 et 200 ans (!) car cela s'avère indispensable pour que le taux de CO2 augmente comme prévu pour pouvoir en tirer des conclusions catastrophiques. Malheureusement, outre que cette affirmation ne repose sur aucune mesure physique et contredit carrément les mesures réelles effectuées par les spécialistes de la question, le GIEC persiste à se baser, une fois de plus, sur des modèles informatiques non vérifiés par l'expérience. "C'est un non-sens" dit le Professeur Segalstad en termes sybillins. Il ajoute : "Ils ont simplement rejeté les preuves qui sont, en tout état de cause, irréfutables. A la place, ils ont mis leur foi en construisant une sorte de science fiction ou un monde né de leur fantasme."

Il ajoute que cette affirmation du GIEC que la taux de résidence du CO2 serait environ 5 à 20 fois plus long que celui qu'indiquent les mesures réelles, ne tient pas la route et conduit le GIEC à proférer des absurdités parce que, du fait des échanges permanents entre l'atmosphère et les océans, on sait qu'en régime permanent, la quantité de CO2 dans l'atmosphère est environ 50 fois plus petite que celle qui est contenue dans les océans. Ainsi, comme l'affirme le Professeur Segalstad :

"Le GIEC postule un doublement du CO2 atmosphérique, ce qui voudrait dire que les océans devraient recevoir 50 fois plus de CO2 pour atteindre cet équilibre," explique le Prof. Segalstad. "Ce total de 51 fois la quantité actuelle de CO2 dans l'air dépasse les réserves connues de carbone fossile : cela représente plus carbone que tout ce qui existe dans le charbon, le gaz et le pétrole que nous puissions exploiter sur toute la planète."

De plus, les calculs d'équilibre isotopique du Prof. Segalstad - une technique standard en science - montrent que si le CO2 dans l'atmosphère a une durée de vie de 50 à 200 ans, comme l'affirment les scientifiques du GIEC, l'atmosphère devrait contenir moitié moins de CO2 que maintenant. A cause de cette conclusion insensée, les modèles du GIEC postulent que la moitié du CO2 devraient être cachée quelque part, dans un "puits manquant." De nombreuses études ont cherché ce puits manquant, la quête du Graal en science climatique, sans succès. "C'est une quête pour un puits mythique de CO2 pour expliquer une durée de vie de CO2 non mesurable pour satisfaire à un modèle informatique hypothétique sur le CO2 qui prétend montrer qu'une quantité impossible d'émission de fossile est en train de réchauffer l'atmosphère," conclut Prof. Segalstad. "C'est de la fiction du début à la fin."

Voila encore un expert qui n'est pas d'accord avec les calculs et les prédictions du GIEC. C'est le moins que l'on puisse dire !

Sources concernant Tom V. Segalstad : en français, inspiré de skyfal.free.fr. L'original en anglais ici :http://www.canada.com/nationalpost/financialpost/comment/story.html?id=433b593b-6637-4a42-970b-bdef8947fa4e

De même, voici un autre lien:
http://lartdesmets.e-monsite.com/rubrique,la-meteo-du-moyen-age,304150.html
qui parle, comme tu peux le voir, de la meteo du moyen-age.
J'en met un passage, mais le mieux c'est d'aller le voir afin d'y trouver les graphiques et de lire la suite.

J'ai lu que dans des coms plus anciens, on parlait du film d'Al Gore. Savez-vous qu'il a été condamné en justice par le juge de la High Court de Londres, Mr Justice Burton, dans un jugement rendu suite à la demande du père (Mr Stuart Dimmock) d'un enfant forcé par le gouvernement britannique - comme tous les élèves du Royaume Uni - à assister à la projection de ce film. Voici les ONZE ERREURS FLAGRANTES relevées par la cour de justice dans le film en question.


Le film prétend que la fonte des neiges du Kilimandjaro est une preuve du réchauffement climatique. L'expert du Gouvernement a été forcé de reconnaître que ce n'est pas exact.
Le film suggère que les données ("evidence") des calottes glaciaires ("ice cores") prouvent que l'augmentation du CO2 entraîne une hausse des températures sur 650 000 ans. La Cour considère ("found") que le film est trompeur ("misleading") : sur cette période, l'augmentation du CO2 est en retard sur la hausse des températures de 800 à 2000 ans.
Le film utilise des images à forte teneur émotionnelle ("emotive") de l'ouragan Katrina et suggère que le réchauffement climatique en est la cause. L'expert du Gouvernement a dû reconnaître qu'il n'était "pas possible" d'attribuer des évènements uniques en leur genre ("one-off") au réchauffement climatique.
Le film montre l'assèchement du Lac Tchad et prétend que c'est une conséquence du réchauffement climatique. L'expert du Gouvernement a dû accepter que ce n'est pas le cas.
Le film prétend qu'une étude montre que des ours polaires se sont noyés à cause de la fonte des glaces arctiques. Il est apparu qu'Al Gore a mal lu ("misread") l'étude ; en réalité, quatre ours polaires se sont noyés à cause d'un orage particulièrement violent.
Le film annonce ("threatens" = menace) que le réchauffement climatique pourrait stopper le Gulf Stream et renvoyer l'Europe à l'âge de glace. Les preuves du plaignant (the Claimant's evidence) montrent que c'est une impossibilité scientifique.
Le film accuse le réchauffement climatique d'être à l'origine de la disparition d'espèces, dont le blanchissement ("bleaching) des récifs coraliens. Le Gouvernement n'a pu trouver de preuves pour corroborer cette affirmation.
Le film suggère que la calotte de glace du Groenland pourrait fondre et entraîner une hausse alarmante du niveau des mers. Les preuves montrent que le Groenland ne pourrait pas fondre avant des millénaires.
Le film suggère que la calotte antarctique est en train de fondre. Les preuves montrent que son volume augmente.
Le film suggère que le niveau des mers pourrait augmenter de 7 mètres, entraînant le déplacement de millions de personnes. En réalité les preuves montrent que sa hausse prévue est de 40 cm sur les cent prochaines années et qu'il n'y a pas de menace d'un déplacement massif de population.
Le film prétend que la hausse du niveau des mers a causé l'évacuation de certaines îles du Pacifique en direction de la Nouvelle Zélande. Le Gouvernement n'a pas été en mesure de le corroborer, et la Cour a noté que cela ressemblait à une fausse affirmation.

Ensuite, voilà ce que j'ai appris aujourd'hui, à savoir ; Un pirate aurait réussi à pénétrer les ordinateurs du Hadley Center (parfois désigné sous le vocable de CRU, Climate Research Unit), le centre d’études climatologiques de référence du GIEC, vertement critiqué par Vincent Courtillot dans ses vidéos pour refus de communiquer ses données brutes.

Voir ces 2 liens http://www.laterredufutur.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=987
et http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/explosion-d-une-bombe-dans-le-65413

Interessant, je trouve....
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeDim 22 Nov - 14:46

Salut

Citation :
tout ça est fait pour juste qu'on nous impose des taxes en plus

Je doute qu'on ait besoin d'inventer un réchauffement climatique pour inventer des taxes. Cet argument ne tient pas vraiment la route.

Citation :
Les soit-disant scientifiques du GIEC, j'en doute beaucoup ainsi que leurs chiffres

Tu as le droit de douter dans ce que dit le GIEC, seulement il n'y pas que les scientifiques du GIEC qui parlent du réchauffement climatique.

Sur le premier lien que tu indiques, on voit un graphique qui montre le réchauffement qui a eu lieu au moyen âge. On ne peut pas nier que le climat devait être plus doux au moyen âge étant donné que les Viking s'étaient installés au Groenland. Toutefois, on voit bien sur ce graphique la durée du réchauffement, à savoir de l'an 900 à l'an 1400, donc 500 ans. Ici nous ne parlons plus de réchauffement en termes de siècles mais de décennies. Cela semble beaucoup plus rapide, ce qui indiquerait qu'un élément "non naturel" accélérerait le processus. Or, quoi d'autres que les activités humaines et leurs importants rejets de gaz à effet de serre pour arriver à cette fin ? On sait que le soleil est calme. On sait aussi que nous devrions plutôt aller vers un âge glaciaire. Pourtant l'atmosphère se réchauffe très rapidement.

Citation :
on parlait du film d'Al Gore. Savez-vous qu'il a été condamné en
justice par le juge de la High Court de Londres, Mr Justice Burton,
dans un jugement rendu suite à la demande du père (Mr Stuart Dimmock)
d'un enfant forcé par le gouvernement britannique - comme tous les
élèves du Royaume Uni - à assister à la projection de ce film.

Les américains sont très procéduriés. Qui n'a jamais du assister à des cours auxquels ils n'avaient pas envie d'assister ?

Citation :
Les preuves montrent que le Groenland ne pourrait pas fondre avant des millénaires.

C'est faux. J'ai rencontré un climatogue français qui bosse sur le sujet de la fonte du groenland et il m'a affirmer que les nouvelles données qu'il a recueilli dernièrement sont bien plus alarmiste que celles qu'il a pu avoir il y a quelques années.

http://www.lsce.ipsl.fr/

Citation :
Le film prétend qu'une étude montre que des ours polaires se sont noyés à cause de la fonte des glaces arctiques.

Oserais tu nier le fait que la banquise fond à vue d'oeil un peu plus chaque année ? Si oui, j'appelle ça de la désinformation.

Citation :
Le film suggère que la calotte antarctique est en train de fondre. Les preuves montrent que son volume augmente.

Quelles preuves ? Je demande à voir.

Citation :
Ensuite, voilà ce que j'ai appris aujourd'hui, à savoir ; Un pirate aurait réussi à pénétrer les ordinateurs

N'importe qui peut se prétendre pirate et inventer tout et n'importe quoi. Cela n'a aucune valeur scientifique.

Ton dernier le dis ...

Citation :
Le pirate a mis les fichiers en libre accès sur plusieurs serveurs de
"dump", que vous trouverez facilement. Naturellement, il est possible
que le pirate ait "rajouté des truffes" au produit de sa rapine, et que
les révélations "croustillantes" qui commencent à fleurir ça et là ne
soient que des hoax.
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 6 Icon_minitimeDim 22 Nov - 16:27

Citation :
tout ça est fait pour juste qu'on nous impose des taxes en plus


Je doute qu'on ait besoin d'inventer un réchauffement climatique pour inventer des taxes. Cet argument ne tient pas vraiment la route.

Prouve moi que ça ne tient pas la route....

Citation :
Toutefois, on voit bien sur ce graphique la durée du réchauffement, à savoir de l'an 900 à l'an 1400, donc 500 ans. Ici nous ne parlons plus de réchauffement en termes de siècles mais de décennies. Cela semble beaucoup plus rapide, ce qui indiquerait qu'un élément "non naturel" accélérerait le processus. Or, quoi d'autres que les activités humaines et leurs importants rejets de gaz à effet de serre pour arriver à cette fin ?

A cette époque, les vickings avaient quoi pour produire autant de CO2 que de nos jours? rien! Ils n'étaient pas industrialisés. Donc d'où vient le réchauffement climatique?

Citation :
On sait aussi que nous devrions plutôt aller vers un âge glaciaire. Pourtant l'atmosphère se réchauffe très rapidement.
ça, c'est le GIEC qui dit qui le dit, que ça se réchauffe! d'où mon scepticisme.... car apparemment les températures baissent. Je regarde la méteo sur la 1 et quand j'entends certains records de chaleurs, ça ne correspond pas à notre époque ou devrais-je dire en 2009. D'ailleurs as tu lu ceci? http://docs.lib.noaa.gov/rescue/mwr/050/mwr-050-11-0589a.pdf
Il dit qu'à cette époque, en novembre 1922, les conditions climatiques étaient exceptionnelles. Il dit que la région de l'actique était méconnaisable, en comparaison entre 1868 à 1917( de ce qu'il avait vu à cette époque).
Où il y avait d'immenses masses de glaces, il n'y avait plus que de la terre et des cailloux.
En 1922, je ne pense pas que l'industrialisation d'aujourd'hui correspondait à celle de 1922... et pourtant...


Citation :
on parlait du film d'Al Gore. Savez-vous qu'il a été condamné en
justice par le juge de la High Court de Londres, Mr Justice Burton,
dans un jugement rendu suite à la demande du père (Mr Stuart Dimmock)
d'un enfant forcé par le gouvernement britannique - comme tous les
élèves du Royaume Uni - à assister à la projection de ce film.


Les américains sont très procéduriés

Ce ne sont pas les americains mais les anglais!

Citation :
Le film prétend qu'une étude montre que des ours polaires se sont noyés à cause de la fonte des glaces arctiques.


Oserais tu nier le fait que la banquise fond à vue d'oeil un peu plus chaque année ? Si oui, j'appelle ça de la désinformation.


je te renvois à la video et à ceci: http://igloo.atmos.uiuc.edu/cgi-bin/test/print.sh?fm=09&fd=01&fy=2007&sm=09&sd=01&sy=2009

tu peux même comparer les années. Effectivement si tu prends à partir de 1979 à 2009, les glaces ont fondus. mais si tu prends de 2007 à 2009, il me semble que c'est different...et ça pourrait correspondre aux taches solaires.....affaires à suivre, donc....

Citation :
Le pirate a mis les fichiers en libre accès sur plusieurs serveurs de
"dump", que vous trouverez facilement. Naturellement, il est possible
que le pirate ait "rajouté des truffes" au produit de sa rapine, et que
les révélations "croustillantes" qui commencent à fleurir ça et là ne
soient que des hoax.

*tu as oublié de mentionner la suite que voici:

Naturellement, il est possible que le pirate ait "rajouté des truffes" au produit de sa rapine, et que les révélations "croustillantes" qui commencent à fleurir ça et là ne soient que des hoax.
Mais, comme le fait remarquer Lubos Motl, le pirate aurait alors réussi à insérer des fichiers d’une vraisemblance incroyable en quelques heures, entre son forfait et la mise à disposition. De nombreux commentateurs notent que trop de détails sont trop vrais pour avoir été fabriqués. Soit nous sommes en présence d’une véritable guerre informatique déclenchée par une organisation anti-réchauffiste aux puissants moyens (mais vous savez, moi, les théories du complot...), soit, plus probablement, les fichiers sont authentiques. D’ailleurs, Phil Jones lui même semble avoir reconnu que le Hack était réel et les mels sans doute authentiques.

Dernière minute avant bouclage : Real Climate reconnait que les messages sont authentiques et tente maladroitement de les minimiser en arguant que leur contenu, qui n’était pas destiné à être publié (vrai) est "normal", et que les phrases gênantes, une fois replacées dans leur contexte, ne le sont plus. Ah ?

Contenus : décapants

J’ai pu moi même télécharger le dossier "FOI2009". J’ai donc pu vérifier moi même la présence des mels cités par Watts, Motl, McIntyre (dont le site est en panne, record de trafic oblige). Le Herald Sun australien reprend l’histoire à son compte et livre des détails. Ce site met en ligne les fichiers txt sous forme de portail cherchable (belle réactivité). Selon les réchauffistes sur Twitter, le buzz est hors de tout contrôle.

Ces mels, s’ils sont authentiques, révèlent des pratiques frauduleuses, il n’y a pas d’autre mot, de certaines personnes très influentes dans les cercles réchauffistes, dont les travaux sont la base des rapports du GIEC. C’est la plus grande affaire de fraude scientifique depuis Lyssenko.

Quelques exemples

Ce tableau Excel, que des internautes se sont empressés de publier sur google docs, montre les sommes considérables que Jones a collectées depuis les années 90. Plus de 13 Millions de livres sterling au total.

Des extraits intéressants (cités par Watts, Motls, The Examiner, et bien d’autres) ont été traduits par "domip" sur lepost. fr :

From : Phil Jones
To : ray bradley ,mann@virginia.edu, mhughes@ltrr.arizona.edu
Subject : Diagram for WMO Statement
Date : Tue, 16 Nov 1999 13:31:15 +0000
Cc : k.briffa@uea.ac.uk,t.osborn@uea.ac.uk

Dear Ray, Mike and Malcolm,

Once Tim’s got a diagram here we’ll send that either later today or first thing tomorrow. I’ve just completed Mike’s Nature trick of adding in the real temps to each series for the last 20 years (ie from 1981 onwards) amd from 1961 for Keith’s to hide the decline. Mike’s series got the annual land and marine values while the other two got April-Sept for NH land N of 20N. The latter two are real for 1999, while the estimate for 1999 for NH combined is +0.44C wrt 61-90. The Global estimate for 1999 with data through Oct is +0.35C cf. 0.57 for 1998. Thanks for the comments, Ray.

Cheers
Phil

Prof. Phil Jones
Climatic Research Unit Telephone +44 (0) 1603 592090
School of Environmental Sciences Fax +44 (0) 1603 507784
University of East Anglia
Norwich Email p.jones@uea.ac.uk
NR4 7TJ
UK
(...)


Je viens de terminer d’utiliser l’astuce Nature (ndt : la revue scientifique) de Mike (ndt : Michael Mann ??) qui consiste à incorporer les vraies températures à chaque série depuis les 20 dernières années (çad depuis 1981) et depuis 1961 pour celles de Keith’s (ndt : probalement Briffa) afin de masquer le déclin.


A noter que le déclin dont il est question est probablement celui des températures, mais Phil Jones affirme que ce n’est sûrement pas cela mais qu’il ne se souvient plus de quoi il parlait à l’époque, ce qui n’a rien d’étonnant d’ailleurs. L’astuce "Nature" est décrite ici par St. McIntyre, qui est statisticien de formation.

D’autres font part de leurs propres doutes quant à la réalité du réchauffement :


The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a travesty that we can’t. The CERES data published in the August BAMS 09 supplement on 2008 shows there should be even more warming : but the data are surely wrong. Our observing system is inadequate.


Le fait est que nous ne savons pas expliquer l’absence de réchauffement actuellement et c’est ridicule. Les données du CERES publiées dans le supplément d’Août BAMS 09 en 2008 montre qu’il devrait y avoir encore plus de réchauffement : mais les données sont certainement fausses. Notre système d’observation est déficient.

D’autres évoquent la suppression de preuves, au moment de l’affaire du Freedom of Information Act qui exigeait que leurs données brutes et leurs algorithmes soient révélés :


Can you delete any emails you may have had with Keith re AR4 ? Keith will do likewise. He’s not in at the moment – minor family crisis.Can you also email Gene and get him to do the same ? I don’t have his new email address.We will be getting Caspar to do likewise.

Peux-tu effacer tous les emails que tu as échangés avec Keith re AR4 ? Keith fera pareil.Peux-tu également écrire à Gene et lui dire de faire de même ?On va demander à Caspar de faire pareil.

Ici est évoquée la tentative de masquer la période de l’Optimum Médiéval (pédiode médiévale pendant laquelle il faisait plus chaud qu’actuellement) :


I think that trying to adopt a timeframe of 2K, rather than the usual 1K, addresses a good earlier point that Peck made w/ regard to the memo, that it would be nice to try to “contain” the putative “MWP”,


...Je pense que le fait d’utiliser une période de 2000 ans plutôt que 1000 répond au problème soulevé précédemment par Peck par rapport au mémo, et que ce serait bien pour essayer de "contenir" le soi-disant "OM" (ndt : Optimum Médiéval)

On y apprend également les pressions exercées sur les revues scientifiques afin que les études réfutant le réchauffement climatique ne soient pas publiées...

I think we have to stop considering “Climate Research” as a legitimate peer-reviewed journal. Perhaps we should encourage our colleagues in the climate research community to no longer submit to, or cite papers in, this journal. We would also need to consider what we tell or request of our more reasonable colleagues who currently sit on the editorial board…What do others think ?


Je pense qu’il va falloir cesser de considérer "Climate Research" comme une revue à comité de lecture légitime. Peut-être devrions-nous encourager nos collègues de la communauté de la recherche climatique de ne plus soumettre d’article à ce journal ni citer d’articles de ce journal. Nous devrions aussi penser à en parler à nos collègues plus raisonnables qui siègent au comité éditorial... Qu’en pensez-vous ?

Et d’ici demain, de nombreux autres secrets devraient être livrés par "the Jones files". Si c’est authentifié, et même real climate semble le reconnaître, c’est un gigantesque climategate qui se profile. Les protagonistes avouent sans ambage dans leurs échanges qu’ils "retravaillent" les données pour les faire coller à leurs hypothèses, et recommandent la destruction de documents alors qu’ils sont sous le coup d’une investigation au titre du "Freedom of Information act" du royaume uni, ce qui est illégal, et tend à indiquer qu’il y aurait "quelque chose à cacher".

Rappelons que les données de températures du présent et du passé fournies par le Hadley center, qui s’est déjà rendu célèbre en refusant de communiquer ses données brutes à des gens comme Courtillot ou McIntyre, sont réutilisées (et sans doute de bonne foi) par des milliers de scientifiques dans le monde, dans des travaux étudiant la relation entre températures et toutes sortes de phénomènes, géologique, zoologiques, historiques, etc...

Une fraude aussi importante sur les données de températures récentes obligerait des centaines d’équipes de travail dans le monde à reprendre leurs résultats de recherche : les dégâts de cette possible fraude dépasseraient sans doute le cadre du changement climatique. Les coupables de telles manipulations doivent être jugés.
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