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 Le réchauffement planétaire

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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeSam 13 Sep - 8:56

Salut

Les forêts vieillissantes continuent d’absorber du dioxyde de carbone à un rythme supérieur à ce qui était supposé. Elles ne sont pourtant pas protégées par les traités internationaux.

Contrairement à ce que l’on supposait les forêts les plus vieilles continuent d’accumuler du carbone, elles représentent donc d’importants puits de carbone dans le monde. L’opinion courante ne leur attribuait qu’un rôle minime, ce qui fait qu’elles ne sont jusqu’à présent pas protégées par les traités internationaux. Un article paru dans Nature évalue ainsi à 30% la superficie forestière qui n’est pas pris en compte dans les estimations du cycle du carbone.

Une analyse réalisée par une équipe internationale démontre pourtant l’utilité des vieilles forêts primaires dans les zones tempérées et sub-arctiques. A elles seules, par exemple, les forêts du Canada, de Russie et d’Alaska absorbent 1,3 Gigatonnes de carbone chaque année, soit environ 10% des échanges mondiaux de carbone entre l’écosystème et l’atmosphère.

Dans ces espaces boisés le dioxyde de carbone est stocké dans les arbres au niveau des tissus ligneux vivants. De grandes quantités de gaz résident aussi dans la matière organique composant le sol et l’humus. L'étude suggère que les anciennes forêts doivent être protégées non seulement parce qu’elles participent au captage du carbone atmosphérique, mais aussi parce que leur destruction pourrait libérer d'énormes réserves de gaz à effet de serre.

souce http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeVen 26 Sep - 9:56

Salut

Une étude internationale à laquelle a participé une équipe du LSCE (CEA-CNRS-UVSQ) révèle que les bilans carbone (Table complète - Table étendue) de la planète doivent prendre en compte les forêts anciennes qui accumulent de grandes quantités de carbone au fil des siècles. Or, les forêts anciennes n'avaient pas été incluses dans le protocole de Kyoto. Ces résultats ont été publiés le 11 septembre 2008 dans la revue Nature.

Dans le cycle du carbone, les forêts contribuent à ralentir l'augmentation du CO2 atmosphérique en absorbant cet élément, modérant ainsi le changement climatique. Précisément, elles utilisent le CO2 pour synthétiser les molécules organiques stockées dans les arbres, puis dans la matière organique des sols et des feuilles mortes qui se décompose lentement. La capacité des forêts à fixer du CO2 dépend du bilan entre prélèvements associés à la photosynthèse et émissions liées à la respiration végétale.

A la fin des années 1960, le chercheur américain Eugène Odum a émis l'hypothèse d'un équilibre entre prélèvements et émissions pour les vieilles forêts, âgées de plus de 150 ans, et donc de leur neutralité pour le bilan du carbone. Bien que peu étayée par des observations, cette hypothèse fut acceptée par la grande majorité des écologistes comme des “non-écologistes”. Aussi, les vieilles forêts furent-elles ignorées par le protocole de Kyoto.

Une équipe internationale comprenant des chercheurs du LSCE a compilé une nouvelle base de données, à partir des mesures effectuées par les réseaux d'observatoires "CarboEurope" et "AmeriFlux", dans le but d'une évaluation précise de l'hypothèse d'Odum. "Les forêts anciennes peuvent continuer à accumuler du carbone, contrairement à l'hypothèse d'Odum qui prédit un équilibre, explique Philippe Ciais, directeur adjoint du LSCE, l'un des auteurs de l'étude. Plus de 30 % de la surface totale des forêts est constituée de forêts primaires non gérées par l'homme, la moitié étant dans des régions tempérées de l'hémisphère Nord. La base de données établie pour cette étude révèle que ces forêts anciennes séquestrent entre 0,8 et 1,8 milliard de tonnes de carbone par an, et que 15 % de la surface forestière totale jusqu'alors ignorée dans les bilans du carbone est responsable d'au moins 10% de la séquestration totale du carbone."

Les forêts anciennes accumulent donc de grandes quantités de carbone au fil des siècles, qui pourront cependant être libérées en cas de perturbation accidentelle (feux, insectes, maladies, tempêtes, sécheresses extrêmes...). Conclusion, les bilans carbone doivent prendre en compte ces vieilles forêts.

source
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5833
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeLun 13 Oct - 8:03

Salut

Sous les tropiques, nombre d'espèces vont voir leur population décliner ou disparaître si elles ne peuvent plus migrer vers des espaces plus frais indiquent des chercheurs. Les espèces de ces régions doivent affronter des défis exceptionnels car, leur marge de migration vers le nord ou le sud n'étant pas suffisante pour les aider à survivre, il leur faut migrer en hauteur pour échapper au réchauffement climatique de la planète.

Après avoir étudié 1 902 espèces de plantes, d'insectes et de champignons tropicaux, Robert Colwell de l'Université du Connecticut et ses collègues en ont déduit que celles de basse altitude vont bientôt perdre en biodiversité car aucune d'entre elles n'est adaptée à des températures plus élevées et donc capable de remplacer celles qui vont migrer plus en hauteur. Dans le même temps, les chercheurs relèvent que les espèces des régions plus élevées, une fois acculées sur les sommets par le réchauffement, seront condamnées à s'éteindre.

Une autre étude indique aussi que les aires de petits mammifères présents dans le parc national du Yosemite aux États-Unis ont profondément changé sous l'effet d'un siècle de réchauffement climatique. Celles assez élevées de mammifères tels que le tamia des alpes se sont réduites tandis que celles de plus basse altitude, composées d'animaux tels que la souris naine, se sont agrandies vers les hauteurs. Craig Moritz et ses collègues disent que le réchauffement a aussi modifié la composition des communautés de mammifères de moyenne et haute altitude. Pour étayer la mesure de ces changements, les chercheurs ont comparé les résultats de leurs investigations avec un vaste ensemble de relevés effectué dans le Yosemite au début du XXe siècle par Joseph Grinnell, un biologiste de terrain dont le travail a mené au concept de "niche écologique". Malgré des fluctuations significatives, le Yosemite a gardé sa biodiversité en petits mammifères au cours de ce dernier siècle. Selon Moritz et ses collègues, le grand espace protégé par le parc pourrait conserver cette diversité en animaux en leur permettant de migrer vers des zones plus élevées en réponse au changement climatique.

source http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5887
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeMer 29 Oct - 9:24

Salut

Un gaz dont la teneur dans l’atmosphère est en très nette augmentation devrait être ajouté à la liste du protocole de Kyoto pour la lutte contre le réchauffement climatique, plaident des chercheurs américains. En effet, la quantité de trifluorure d’azote (NF3) dans l’atmosphère est quatre fois plus importante que ce qu’on avait estimé, ont montré Rey Weiss et ses collègues. Or le trifluorure d’azote est doté d’un pouvoir de réchauffement 17.000 fois plus élevé que le dioxyde de carbone.

Utilisé au cours de la fabrication des écrans plats à cristaux liquides, des circuits intégrés pour les ordinateurs ou encore des cellules photovoltaïques, le NF3 est venu remplacer les PFC (hydrocarbures perfluorés), qui participent eux aussi à l’effet de serre. Cependant on considérait que la quantité de trifluorure d’azote rejetée dans l’atmosphère était très faible.

Ce n’est pas exactement ce que révèlent les échantillons atmosphériques analysés par les chercheurs de l’Institut océanographique Scripps (Californie). L’équipe de Weiss a calculé qu’il y avait 4.200 tonnes de NF3 dans l’atmosphère en 2006 au lieu des 1.200 tonnes estimées. En 2008 il y en a 5.400 tonnes, soit une hausse annuelle de 11%.

Même si à l’heure actuelle la part du trifluorure d’azote dans le réchauffement lié à l’activité humaine est minime, elle est en nette augmentation et ne peut être négligée, estiment les chercheurs, qui publient leurs travaux dans les Geophysical Research Letters (31 octobre). Sachant que la durée de vue du NF3 dans l’atmosphère est de 740 ans et qu’il a un très fort pouvoir de réchauffement, les 5.400 tonnes on un effet équivalent à 67 millions de tonnes de CO2, ont calculé les chercheurs.

source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeSam 1 Nov - 15:07

Salut

Les changements climatiques observés en Arctique et en Antarctique sont liés aux activités humaines et ne s’expliquent pas seulement par les variations naturelles, montrent des chercheurs.

Le Groupement intergouvernemental sur le climat (GIEC) l’a écrit noir sur blanc dans son rapport publié en 2007 : les activités humaines sont la première cause du réchauffement observé à la surface de la Terre. Cependant, les scientifiques notaient que les conclusions étaient plus difficiles à établir pour l’Antarctique, région pour laquelle les relevés de température commencent en 1945 et où d’autres phénomènes, notamment liés à la diminution de la couche d’ozone, compliquent l’interprétation des données.

Une équipe coordonnée par Nathan Gillett (University of East Anglia, GB) lève une partie de cette incertitude grâce à une nouvelle analyse des changements de températures aux pôles. Les chercheurs affirment que les variations relevées en Arctique comme en Antarctique ne peuvent pas être expliquées par les seuls facteurs naturels.

En Arctique la hausse des températures et ses effets –amincissement de la calotte glaciaire, diminution de la surface des glaces de mer…- sont bien documentés. En Antarctique les données sont moins riches : c’est surtout dans la péninsule, à l’Ouest, que la hausse des températures est marquée et que ses effets ont été observés.

Pour y voir plus clair, Gillett et ses collègues ont sélectionné certaines zones des deux régions polaires et ils ont comparé les variations de température observées dans ces zones avec celles qu’indiquent quatre modèles climatiques différents. Certains modèles prennent en compte l’influence humaine, d’autre pas, tout cela afin d’évaluer la part du forçage radiatif dû aux activités humaines et la part liée aux phénomènes naturels.

Les simulations qui ne prennent pas en compte les facteurs anthropiques ne rendent pas compte des changements observés dans la réalité, concluent les chercheurs dans la revue Nature Geosciences (AOP, 30/10/08). La hausse des températures de l’Arctique et de l’Antarctique au 20ème siècle ne peut être reproduite par les modèles que lorsqu’on intègre les émissions humaines de gaz à effet de serre et de substances destructrices de l’ozone stratosphérique, écrivent les auteurs.

Connaître l’impact du réchauffement climatique global sur les régions polaires est d’autant plus important qu’il conditionne la contribution de la fonte des calottes glaciaires à la montée du niveau des océans.

source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeLun 1 Déc - 15:28

Salut

Les gaz à effet de serre ont atteint un nouveau niveau record en 2007

Les niveaux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint de nouveaux records en 2007, selon l'Organisation météorologique mondiale, poursuivant une tendance qui a son origine dans la révolution industrielle.

Les derniers chiffres publiés par l'OMM montrent que la part du dioxyde de carbone s'est accrue en 2007 de 0,5% depuis 2006, celle de l'oxyde nitreux (protoxyde d'azote) de 0,25%, et celle du méthane de 0,34%.

Au total, l'OMM calcule que l'effet des gaz à effet de serre sur le réchauffement planétaire du fait de la captation des rayons solaires dans l'atmosphère s'est accru en 2007 de 1,06% par rapport à 2006 et de 24,2 % par rapport à 1990.

Cependant, les chlorofluorocarbures (CFC) continuent de décroître, un effet positif direct du Protocole de Montréal sur la couche d'ozone.

Depuis le milieu du 18ème siècle, on estime que la concentration de dioxyde de carbone a augmenté de 37% du fait des activités humaines, telles que la consommation de carburants fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel). La déforestation relâche aussi du dioxyde de carbone capturé par les plantes. Enfin, l'agriculture, notamment l'élevage, produit aussi des gaz tels que le méthane.

Les gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre piègent le rayonnement dans l'atmosphère terrestre et induisent ainsi son réchauffement. Les activités humaines, telles que l'agriculture et l'exploitation des combustibles fossiles, émettent une grande quantité de ces gaz qui, de l'avis général des scientifiques, font partie des causes du réchauffement planétaire et des changements climatiques. Le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde de diazote (ou oxyde nitreux) et les chlorofluocarbures sont les gaz à effet de serre les plus abondants dans l'atmosphère terrestre, après la vapeur d'eau.

source http://www.flashespace.com/html/nov08/28_11_08.htm
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeLun 1 Déc - 15:31

Salut

Près de 8.000 personnes, appartenant à 190 pays, se réunissent à Poznan, en Pologne, du 1er au 12 décembre, pour un nouveau sommet mondial sur les changements climatiques, sous l'égide des Nations Unies. Décryptage des enjeux de cette conférence.

C’est dans un pays qui tire près de 100% de son électricité de centrales au charbon que s’ouvre aujourd’hui le nouveau sommet mondial sur le climat et la lutte contre l’effet de serre. Du 1er au 12 décembre vont se tenir à Poznan, en Pologne, plusieurs discussions : d’un côté la conférence réunissant les pays qui ont signé la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques ; de l’autre les signataires du protocole de Kyoto (qui représentent seulement une partie du groupe précédent) qui fixe des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Ce sommet intervient à un moment clef dans le calendrier et ce pour deux raisons majeures. D’une part, c’est la dernière fois que l’administration américaine républicaine de George Bush, hostile au protocole de Kyoto, assiste à une telle réunion en tant qu’observateur. C’est la fin annoncée d’un blocage qui peut donner un nouvel élan aux négociations internationales sur le climat dès 2009. Le nouveau président élu Barak Obama a en effet affirmé son intention de ramener en 2020 les émissions de GES de son pays à leur niveau de 1990 (soit une réduction d’environ 15%).

D’autre part, la conférence de Poznan se situe à mi-chemin entre la conférence de 2007 de Bali qui a débouché sur une feuille de route de deux années, et le sommet prévu fin 2009 à Copenhague, au Danemark, qui doit lui accoucher d’une décision internationale sur le futur régime de lutte contre les changements climatiques. Les objectifs fixés par Kyoto s’arrête en 2012. L’après Kyoto est donc l’un des principaux points de discussions de Poznan.

Impliquer les pays émergents

Le grand enjeu de l’après-Kyoto est l’engagement des pays émergents, comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, qui ont connu une très forte croissance économique depuis la signature du protocole au Japon en 1997. La Chine est devenue le premier émetteur mondial de CO2, passant devant les Etats-Unis. Ces pays ne peuvent donc plus être écartés du processus de réduction des GES, même s’ils estiment de leur côté que la responsabilité historique des changements climatiques incombe aux pays industrialisés du Nord. Les pays émergents ou en développement font pression pour accélérer les transferts de technologie, afin de bénéficier de technologies moins polluantes.

Quels seront les futurs engagements des signataires du protocole de Kyoto, alors que les émissions mondiales de GES continuent d’augmenter ? Les experts du Giec recommandent une réduction de 25 à 45% d’ici 2020 (par rapport au niveau de 1990). L’Union européenne a décidé de son côté une réduction de 20% d’ici 2020. Cependant ce «paquet climat» n’a pas encore été adopté et certains pays, comme la Pologne, expriment de fortes réticences.

S’adapter aux changements climatiques

Autre point important qui sera discuté à Poznan et qui, lui, a le plus de chance d’aboutir rapidement à un cadre précis : la prise en compte des forêts dans la lutte contre l’effet de serre post-2012, principalement pour les pays en développement. La compensation de la lutte contre la déforestation, qui participe aux émissions de GES, a déjà été largement discutée à Bali et le principe de la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation forestière (désignée par l’acronyme anglais REDD) est bien accepté. Reste à régler certains détails de ce mécanisme.

Les changements climatiques n’étant pas seulement une perspective mais déjà une réalité, les négociations internationales incluent également un chapitre «adaptations». Elévation du niveau moyen de la mer de 0,17 cm au vingtième siècle, hausse de la température moyenne de 0,74°C en un siècle, accélération de ces phénomènes au cours des dernières décennies, les sociétés vont devoir faire face aux conséquences. Evénements climatiques extrêmes, disparition de certaines espèces, émergences de nouvelles maladies, déplacement de populations, problèmes de productions agricoles…Secondaire il y a quelques années, l’adaptation est devenue l’un des piliers majeurs des négociations post-2012.

source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeVen 5 Déc - 10:12

Salut

La toundra arctique émet autant de méthane avec l’arrivée du froid que pendant la saison d’été, ont constaté des chercheurs, contre toute attente.
A l’automne, alors que le gel commence à prendre possession de la toundra, le sol laisse échapper une importante et inattendue quantité de méthane, révèlent des chercheurs. Jusqu’à présent, l’arrivée du froid et les mois d’hiver dans les régions septentrionales étaient considérés comme des périodes de faibles émissions de méthane.

Les processus biologiques responsables de la production de ce puissant gaz à effet de serre -comme la décomposition des débris organiques- sont ralentis puis stoppés par l’hiver dans les régions arctiques. Les émissions de méthane sont très importantes en juin et juillet puis chutent entre la fin juillet et la fin septembre. Habituellement, passée cette date, les scientifiques ne font plus tourner les stations de surveillance des émissions de méthane installées sous les hautes latitudes.

A l’occasion de l’année polaire, l’équipe de Torben Christensen (Université de Lund, Suède) a gardé sa station ouverte pendant deux mois de plus, jusqu’au début de l’hiver. Les chercheurs ont ainsi observé un pic dans les émissions de méthane au moment où le sol commence à geler. Au total, la toundra laisse échapper autant de méthane à la fin de l’automne et au début de l’hiver que pendant tout l’été. Certains jours ces émissions atteignent des niveaux jamais enregistrés dans la toundra, expliquent les chercheurs dans la revue Nature publiée aujourd'hui.

Surprenante, cette remontée saisonnière des émissions de méthane coïncident avec les mesures atmosphériques réalisées au-dessus de l’Arctique. Dans ces données figurent un pic de la concentration de méthane à l’automne qui était jusqu’à présent inexpliqué.

Quant aux mécanismes permettant à la toundra d’émettre autant de méthane lorsque son sol gèle, ils ne sont pas encore connus. Plusieurs scénarios sont possibles. Christensen et ses collègues suggèrent que le gaz est pris en sandwich entre le permafrost et le gel qui se forme en surface et que, sous la pression, il s’échapperait par les racines des plantes.

Si le phénomène se produit dans l’ensemble de la toundra arctique, un total de 4 millions de tonnes de gaz serait émis chaque année à cette période, ont calculé les chercheurs. Malgré son volume, cette fuite de gaz ne bouleverse pas la fourchette globale très large des émissions de méthane des régions humides de l’Arctique, comprises entre 30 et 100 millions de tonnes par an, selon Nature.

source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeJeu 11 Déc - 9:30

Salut

Le réchauffement climatique est aujourd'hui devenu un fait tangible : accroissement des températures moyennes mondiales de l'atmosphère et de l'océan, fonte généralisée de la neige et de la glace ou élévation du niveau moyen mondial des océans.

- Au cours des cent dernières années, le climat s'est réchauffé de 0,74°C en moyenne globale. Ce réchauffement s'est fortement accéléré au cours des cinquante dernières années, au rythme de 0.13°C par décennie. Onze des douze dernières années figurent au palmarès des douze années les plus chaudes depuis 1850.

- Le niveau de la mer s'est élevé de 17 cm au cours du vingtième siècle et de 3mm par an entre 1993 et 2003, soit le double de la moyenne enregistrée durant tout le vingtième siècle.

- Une augmentation du nombre des cyclones tropicaux intenses est observée dans l'Atlantique Nord et d'autres régions du Globe depuis 1970.

A quels types d'impacts faut-il s'attendre à l'avenir ?

La température moyenne annuelle du globe s'élèvera de 0.2°C par décennie au cours des deux prochaines décennies, pour atteindre 1,1°C à 6,4°C d'ici 2100.

- Les phénomènes climatiques aggravés : multiplication de certains événements météorologiques extrêmes (canicules, inondations, sécheresses).

- Un bouleversement de nombreux écosystèmes, avec l'extinction possible de 20 à 40% des espèces animales et végétales.

- Des crises liées aux ressources alimentaires : dans de nombreuses parties du globe (Asie, Afrique, zones tropicales et sub-tropicales), les productions agricoles chuteront, ce qui risque de provoquer des crises alimentaires, sources potentielles de conflits et de migrations.

-Des dangers sanitaires : le changement climatique aura vraisemblablement des impacts directs sur le fonctionnement des écosystèmes et sur la transmission des maladies animales, susceptibles de présenter des éléments pathogènes potentiellement dangereux pour l'homme.

- Des déplacements de population : l'augmentation du niveau de la mer (18 à 59 cm d'ici 2100) devrait provoquer l'inondation de certaines zones côtières (notamment les deltas en Afrique et en Asie), provoquant d'importantes migrations dont la gestion sera délicate.

source http://www.flashespace.com/html/dec08/08b_12_08.htm
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeVen 19 Déc - 11:16

Salut

La glace fond, l’océan se réchauffe… et fait fondre la glace : le scénario d’amplification des changements climatiques serait déjà à l’œuvre dans l’Arctique.Des glaces plus fines, qui reculent de plus en plus l’été, du méthane qui remonte en plus grande quantité du fond de l’océan Arctique… Les nouvelles du Groenland et de la région arctique délivrées récemment lors du congrès de l’Union américaine de géophysique, ne sont pas rassurantes. D’autant plus que, selon certains chercheurs, on observe déjà l’effet d’amplification liée au réchauffement climatique prédit par les modèles.

Le principe de cette amplification est simple : en temps normal la glace renvoie les rayons du Soleil. En fondant et en rétrécissant, la banquise expose aux rayons solaires une plus grande surface océanique. Une fois réchauffé, l’océan réchauffe à son tour son environnement et favorise la fonte des glaces.

Selon Julienne Stroeve, de l’Université du Colorado (National Snow and Ice Data Center), cet effet de rétroaction est déjà visible en Arctique. Son équipe a analysé les températures des mois de septembre, octobre et novembre pour les quatre dernières années. Après comparaison avec les moyennes établies depuis 1979, les chercheurs concluent que les températures ont augmenté de 3°C entre 2004 et 2008, et même de 5°C dans les endroits où la glace a le plus reculé.

Entre 1982 et 2007, l’étendue des glaces de mer pendant l’été a diminué de 27% sur une bande côtière de 50 km, a de son côté calculé l’équipe de Donald Walker (University of Alaska, Fairbanks). D’autres changements proviennent du fond de l’océan Arctique, a expliqué de son côté Igor Semiletov, de la même université. Les concentrations de méthane mesurées pendant l’été 2008 dans les eaux arctiques, au large de la Sibérie, étaient les plus élevées jamais relevées, a souligné Semiletov. Ce méthane, puissant gaz à effet de serre, est libéré par le permafrost situé sous l’océan lorsqu’il fond.

Selon les données satellites obtenues par l’Agence spatiale européenne, l’étendue des glaces de mer de l’Arctique a atteint en 2007 son plus bas niveau depuis 30 ans (depuis le début de l’observation par satellites). Cette année le passage du Nord-Est (route maritime) et le passage du Nord-Ouest ont été ouverts en même temps pour la première fois.

source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeDim 21 Déc - 22:33

Salut

Connaissez-vous vos émissions de CO2 et savez-vous comment vous pouvez les réduire? En deux mots, êtes-vous «Kyoto compatible»? Une initiative originale, Le climat entre nos mains.org, apporte simplement, en quelques clics, des réponses à ces questions complexes et propose à chacun de s’engager pour lutter contre le réchauffement.

Très loin du jargon technique et diplomatique des grands sommets mondiaux sur le climat, Le climat entre nos mains propose à quiconque de se tailler un protocole de Kyoto sur mesure. Créé par LaRevueDurable, un magazine francophone édité en Suisse, ce site permet à chacun de calculer ses émissions de CO2 en tenant compte de son domicile, de ses déplacements, de son alimentation… et de se situer par rapport à la moyenne nationale (française ou suisse).

Deuxième étape importante : s’engager sur des actions pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Comme son nom l’indique, Le climat entre nos mains veut mobiliser les individus et pousser les citoyens à devenir des «héros ordinaires de la cause climatique». Les actions sont classées en fonction de leur niveau de difficulté (faire isoler son logement est plus difficile qu’acheter des légumes de saison) et de leur impact.

«Il ne s’agit pas de dire que n’importe quel geste compte ou que tous les gestes se valent, explique Susana Jourdan, de LaRevueDurable. Cependant on offre la possibilité de commencer par le plus facile et de progresser. C’est cela qui est important.»

Une fois engagé, l’internaute peut en effet recalculer ses émissions et voir sur quelques mois l’évolution de sa courbe. Il peut aussi bénéficier des adresses et des conseils donnés par le site et par les internautes, via des forums de discussion et d’échanges.

L’action plutôt que la compensation

Il existe d’autres calculateurs en ligne sur le web francophone mais ils s’adressent en majorité aux entreprises ou aux collectivités, comme celui de l’Ademe. La plupart, comme Climat mundi, CO2 Solidaire ou Action Carbone, ne calculent les émissions que pour un aspect donné (voiture, avion ou domicile…) et ne fournissent pas de calcul global. Surtout, ces sites proposent de compenser les émissions, pas de passer à l’action pour les réduire.

LaRevueDurable a utilisé pour son site un calculateur mis au point par un centre de recherche allemand qui est déjà diffusé en Allemagne et en Autriche. Le projet a été financé à 40% par les lecteurs de la revue, sollicités en amont pour soutenir l’initiative. Le climat entre nos mains est en test depuis environ 5 mois mais n’a été officiellement lancé que début décembre. Plus de 1.700 personnes ont déjà utilisé le calculateur et 876 se sont engagées.

8% ou 30% ?

Avis aux amateurs. En fonction de son ambition personnelle, on peut choisir entre deux options : être "Kyoto compatible" ou "Kyoto+ compatible". Dans le premier cas on vise une réduction de ses émissions de CO2 de 8%, dans le second cas, de 30%. L’un des scénarios retenus lors de la conférence de Bali fixe en effet un objectif de réduction de 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2020 pour maintenir le réchauffement en-dessous des 2°C.

source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeDim 11 Jan - 10:55

SAlut

Le réchauffement climatique prévu pour ce siècle va probablement causer des perturbations majeures dans l'agriculture mondiale à moins que les agriculteurs n'adaptent leurs méthodes de cultures indiquent des chercheurs.

David Battisti, de l'Université de Washington à Seattle, et ses collègues ont considéré les implications pour l'agriculture des résultats de 23 modèles climatiques qui ont servi au rapport 2007 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour estimer les températures estivales en 2050 et 2090. Ils rapportent une probabilité élevée que vers la fin du XXIe siècle les températures croissantes tropicales et sub-tropicales dépasseront les extrêmes saisonniers enregistrés de 1900 à 2006.

Dans les régions tempérées ajoutent les auteurs, les saisons les plus chaudes connues deviendront la norme dans nombre d'endroits. Ils ont aussi considéré trois exemples récents de chaleur saisonnière extrême ayant affecté la filière agroalimentaire: l'été 2003 en France qui a causé des pertes agricoles et en vies humaines en Europe l'été 1972 dans l'ex-Union Soviétique, qui fut largement responsable de sommets dans les prix du blé, et la sécheresse de plusieurs décennies qui a frappé le Sahel, où pénurie d'eau et stress de chaleur ont fait chuter la productivité des cultures et de l'élevage.

Dans le futur, avec des saisons de culture plus chaudes revenant plus souvent, le stress sur les troupeaux et les cultures deviendra un phénomène global selon les auteurs. Pour équilibrer les déficits alimentaires de régions du monde avec les surplus d'autres, nous aurons besoin de variétés végétales tolérantes à la chaleur et à la sécheresse ainsi que de systèmes d'irrigation variés.

source http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=6184
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeVen 16 Jan - 16:15

Salut

L’agriculture pourrait contribuer à la lutte contre le réchauffement en choisissant des variétés qui renvoient davantage la lumière du Soleil, suggèrent des chercheurs britanniques.

La sélection des variétés de maïs ou d’orge se fera-t-elle un jour en fonction de leur albédo ? Des chercheurs britanniques suggèrent de choisir les variétés cultivées selon la quantité de lumière du Soleil qu’elles renvoient, afin de lutter contre le réchauffement de la planète.

En effet, selon la forme de leurs feuilles mais aussi selon la quantité de cire qui les recouvre, les plantes renvoient plus ou moins de rayonnement. En augmentant la capacité réfléchissante et donc l’albédo des zones cultivées on diminue la température à la surface de la Terre, expliquent Andy Ridgwell et ses collègues dans la revue Current Biology.

Ces chercheurs de l’Université de Bristol (GB) ont calculé, grâce à des modèles climatiques, que dans l’hémisphère nord –en Europe et aux Etats-Unis- la culture de variétés à fort albédo pourrait faire baisser d’un degré Celsius la température moyenne pendant l’été. Ces régions risquent de souffrir d’étés plus chauds d’ici la fin du siècle or les canicules diminuent les rendements agricoles.

Pour encourager les agriculteurs à changer leurs variétés, Ridgwell propose un mécanisme de crédits carbone. Tout en admettant que cela sera ne remplace pas la réduction des gaz à effet de serre, le chercheur souligne que cette solution de «bio-géo-ingénierie» ne modifie pas la capacité de production alimentaire de la planète et peut, à moindre coût, contribuer à limiter le réchauffement. De plus, elle n’aurait pas les effets secondaires redoutés d’autres projets de géo-ingénierie, comme l’injection de particules dans l’atmosphère ou la fertilisation artificielle des océans. Cependant, pour être efficace, le changement doit être planétaire.

source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeSam 24 Jan - 8:47

Salut

Les arbres meurent deux fois plus qu’avant dans les forêts de Californie ou du Colorado. Le réchauffement climatique pourrait en être responsable.
Le taux de mortalité des arbres a doublé dans les forêts au moins bicentenaires de l’ouest des Etats-Unis et du Canada et, faute de remplaçants, les rangs s’éclaircissent. Ce phénomène, observé depuis plusieurs années, a été étudié en détails par une équipe de chercheurs nord-américains qui publient aujourd’hui leurs résultats dans la revue Science.

Philipp van Mantgem (U.S. Geological Survey) et ses collègues ont sélectionné 76 sites forestiers situés dans le nord de la Californie, près de la côte Pacifique Nord (Oregon, Washington, Idaho et sud de la Colombie-Britannique) et dans l’intérieur (Colorado, Arizona). Les chercheurs n’ont retenu que des forêts âgées d’au moins 200 ans afin d’éviter la mortalité due à la compétition entre arbres dans les forêts plus jeunes.

En moyenne, les taux annuels de mortalité des arbres ont doublé en 30 ans. Ce taux est passé de 0,3% dans les années 70 à 1,3% dans la zone Pacifique nord ; de 1% en 1983 à 1,7% aujourd’hui en Californie, de 0,2 à 0,6% dans l’intérieur. Les chercheurs soulignent qu’une augmentation qui parait faible a d’importantes répercussions pour les forêts. Surtout que dans les zones considérées la repousse de nouveaux arbres ne compense pas les pertes.

Quelles sont les causes de cette mortalité accrue ? Ni la pollution de l’air ni les incendies ne suffisent à l’expliquer, selon Mantgem et ses collègues, puisque sur les 76 forêts étudiées certaines ont souffert de ces facteurs, d’autres pas. Les regards se tournent vers la hausse des températures, de 0,4°C en 40 ans en Amérique du Nord. Le Colorado souffre de la sécheresse depuis le milieu des années 90, avec la pire sécheresse du 20ème siècle en 2002. Les attaques d’insectes ont également été plus importantes ces dernières années.

Globalement les changements climatiques augmenteraient le ‘’stress’’ –par la sécheresse ou la prolifération de ravageurs- et affaibliraient la forêt, estiment les chercheurs. Comment y remédier ? Les solutions doivent être très sérieusement évaluées : intervenir directement dans les forêts peut faire plus de mal que de bien, tant ces écosystèmes sont sensibles.

source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeSam 24 Jan - 19:11

Si seulement les pays pollueurs pouvaient être les premiers touchés !
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeDim 25 Jan - 9:58

Salut

Les pays les plus pollueurs sont généralement les plus riches, donc ils ne seront pas touchés les premiers. Même s'ils sont touchés un jour, ils ne seront pas forcément les plus atteint.
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:53

Salut

Salut

Voilà un article sur le site du CNRS qui prouve que les scintifiques cherchent toujours à améliorer leur calculs concernant le climat.

Un nouvel outil pour améliorer la fiabilité des modèles climatiques
Reconstruire les climats passés pour mieux comprendre le présent et prévoir le futur, tel est l'objectif principal du projet MARGO, dont les résultats viennent d'être publiés dans Nature Geoscience. Pour y parvenir, une collaboration internationale réunissant notamment des chercheurs français (1) a mis au point une reconstitution des températures de l'océan au cours du dernier maximum glaciaire, survenu il y a environ 20 000 ans, avec une fiabilité et une précision sans précédent. Grâce à cet ensemble unique de données, les chercheurs ont pu identifier certaines faiblesses des modèles climatiques utilisés par le GIEC. MARGO constitue donc un outil précieux permettant de parfaire ces modèles et mieux anticiper les changements à venir.

Témoin direct des changements climatiques actuels, l'océan s'avère également un excellent révélateur des climats passés. En étudiant les carottes de sédiments marins (2), les chercheurs puisent des informations leur permettant notamment de reconstruire les climats anciens. Ces données sont indispensables pour mieux comprendre notre "système climatique", et en prévoir l'évolution future. Il s'agit, de plus, de l'un des rares moyens pour évaluer les performances des modèles climatiques utilisés actuellement par le GIEC. Pour cela, les scientifiques confrontent les simulations numériques fournies par les modèles aux reconstructions de la température de surface de l'océan lors de périodes passées relativement stables. Tel est le cas du dernier maximum glaciaire, il y a 21 000 ans, une époque où les conditions climatiques étaient radicalement différentes d'aujourd'hui.

A la fin des années 70, une première reconstitution de ces températures au cours du dernier maximum glaciaire, appelée CLIMAP (3), a été établie. Version actualisée de ce travail, le projet MARGO pour Multiproxy Approach for the Reconstruction of the Glacial Ocean Surface, a réuni une collaboration internationale de chercheurs essentiellement allemands, espagnols, français, norvégiens, américains, canadiens et australiens. Pour développer cette nouvelle cartographie des températures de surface de la mer il y a 21 000 ans, les scientifiques ont utilisé six indicateurs climatiques, tous considérés comme très fiables : l'analyse de quatre micro-fossiles d'organismes planctoniques (4) ainsi que deux sortes de mesures géochimiques (5). L'ensemble des 696 estimations produites par ces six techniques (une seule avait été utilisée pour CLIMAP) a été traité de manière à fournir une carte des températures estimées ainsi que des incertitudes associées.

Première découverte de MARGO, la couche de glace qui recouvrait les mers nordiques et le nord de l'océan Atlantique Nord lors du dernier maximum glaciaire ne se maintenait pas tout au long de l'année, comme le supposait CLIMAP. Au contraire, elle fondait partiellement en été, fournissant ainsi la vapeur d'eau nécessaire à la croissance et au maintien des grandes calottes polaires en Europe. En outre, le projet MARGO souligne la présence, dans tous les bassins océaniques, d'importants gradients de température est-ouest. Or, ceux-ci ne sont pas reproduits par les simulations du climat du dernier maximum glaciaire (obtenues avec les modèles du GIEC). Par exemple, MARGO révèle un refroidissement plus important le long des côtes européennes que le long des côtes ouest du bassin Nord-Atlantique, alors que les modèles produisent l'inverse. Les modèles actuels ne peuvent donc simuler toutes les situations climatiques. En offrant la possibilité de tester ces modèles, MARGO devrait permettre d'améliorer la prédiction des changements climatiques et de leurs conséquences.

source http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1510.htm
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeSam 14 Fév - 8:03

Salut

L'océan moins efficace pour absorber le CO2 émis par les activités humaines
Dans l'océan Indien Austral, le changement climatique se traduit par des vents plus forts qui brassent les eaux et entraînent une remontée de CO2 en surface depuis les profondeurs. C'est l'analyse des chercheurs qui ont travaillé sur les dernières mesures de terrain réalisées par l'INSU (1) du CNRS, l'IPEV (2) et l'IPSL (3). Résultat : l'océan Austral ne peut plus absorber autant de CO2 atmosphérique qu'auparavant. Son rôle de « puits de carbone » diminue. Il serait même dix fois plus faible que précédemment estimé. On observe la même tendance dans les hautes latitudes de l'Atlantique Nord.

L'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère, responsable du réchauffement climatique, est le résultat des activités humaines (utilisation de combustibles fossiles et déforestation). Mais le réchauffement est atténué par les océans et les écosystèmes continentaux, capables d'absorber une grande partie des émissions de CO2. L'océan est le principal puits de carbone (4) planétaire, mais depuis dix ans, il est de moins en moins capable de jouer ce rôle, au nord comme au sud.

Ce constat est celui de Nicolas Metzl et de son équipe au laboratoire LOCEAN (5) de l'IPSL. Il s'appuie sur les mesures du Service d'observation OISO (6), qui a vu le jour il y a dix ans, grâce au soutien de l'INSU du CNRS, de l'IPEV et de l'IPSL, pour mieux évaluer les variations du cycle du CO2 océanique sur des échelles saisonnières à décennales. De 1998 à 2008, l'observatoire OISO a mené des campagnes répétées de mesures de CO2 dans le sud de l'océan indien, entre 20 et 60 degrés de latitude, à bord du navire Marion-Dufresne (7). Les données ainsi récoltées, associées à des données plus anciennes (1991-1995), indiquent que la quantité de CO2 augmente plus rapidement dans les eaux de surface que dans l'atmosphère (de 2.1 microatmosphères/an dans l'eau contre 1.7 seulement dans l'air). Ainsi, bien que le taux de CO2 dans l'atmosphère reste supérieur à celui des eaux de surface, la différence s'amenuise.

Selon l'analyse de N. Metzl, responsable du programme OISO, cette augmentation est la conséquence des changements climatiques dans les hautes latitudes, qui se traduisent par une différence relative des pressions atmosphériques entre 40 et 60 degrés de latitude sud. Cette différence accrue entraîne une augmentation de la vitesse des vents, qui a pour effet un brassage plus important de l'océan : les eaux de surface se mélangent avec les eaux profondes. Or, les eaux de surface contiennent moins de CO2 qu'en profondeur, car ce gaz est pompé par l'activité de photosynthèse du phytoplancton marin. De plus, quand ces organismes meurent, ils sédimentent dans les eaux profondes où ils sont dégradés par les bactéries contribuant ainsi à enrichir les eaux profondes en CO2. Ainsi, lorsque l'océan est d'avantage brassé par les vents, cela conduit à des apports plus importants de CO2 en surface depuis les couches profondes et par conséquent une moindre capacité d'absorption par l'océan du CO2. C'est la première fois que des mesures de terrain viennent confirmer le rôle des changements climatiques sur le cycle du CO2 océanique dans l'hémisphère sud.

Les chercheurs de l'IPSL ont utilisé leurs mesures pour estimer l'efficacité du puits de carbone océanique sur une plus grande échelle géographique : celle de tout l'océan Austral. Ils ont mis en commun les données du programme OISO avec d'autres données internationales de CO2 océanique. Avec leurs collègues, ils ont revu à la baisse le puits de carbone dans l'océan Austral, grâce notamment aux observations menées pendant l'hiver austral. Le puits de carbone serait 10 fois inférieur aux précédentes estimations : il serait ainsi de 0,05 gigatonne de carbone/an (GtC/an) au lieu de 0,5 GtC/an).

N. Metzl et ses collègues ont également pris part à l'analyse du puits de CO2 océanique dans l'Atlantique Nord (Cool, en associant les données récoltées dans cette région depuis 1993 (9) à d'autres données internationales. Conclusion : le puits de CO2 a diminué de 50 pour cent de 1996 à 2005 dans l'Atlantique nord. Le mécanisme proposé par les chercheurs semble pour l'instant davantage lié à l'oscillation des conditions météorologiques qu'au changement climatique (10).

Au sud comme au nord, on assiste depuis plus de dix ans à une diminution des puits de carbone océaniques, ce qui va dans le sens d'un renforcement du taux de CO2 dans l'atmosphère et donc du réchauffement climatique. Jusqu'où cela peut-il aller et quelles seront les conséquences sur le climat futur ? Pour le savoir, les chercheurs doivent poursuivre ces observations et tenir compte de ces nouveaux résultats pour valider les modèles, notamment les modèles couplés climat/carbone intégrant la biologie marine tels ceux utilisés dans le cadre des rapports du GIEC . En effet, les modèles actuellement utilisés pour les prédictions climatiques ne simulent pas correctement l'évolution du CO2 océanique observé depuis deux décennies dans les hautes latitudes nord et sud.

source http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1535.htm
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeMar 3 Mar - 11:04

Salut

Rapporté par le journal britannique The Sunday Times, un chiffre a récemment marqué les esprits: une recherche sur le moteur Google consommerait 7 grammes de CO2, soit l’équivalent de la préparation d’une tasse de thé. Sciences et Avenir revient sur cette polémique et analyse dans son dernier numéro (daté mars 2009) la consommation des nouvelles technologies.

Première remarque, ce chiffre cité par le Sunday Times le 11 janvier dernier n'est pas tout neuf. Une variante avait déjà été rendue publique il y a plus d'un an par l'un des leaders de l'hébergement de serveurs, Strato, lors d’un salon de l’informatique (Cebit 2008) en Allemagne. Avec déjà un certain succès médiatique ! En fait cette entreprise avait estimé fin 2007 qu'une recherche avec le moteur Google consomme environ 11 watts, soit l'équivalent d'une ampoule basse consommation. Leur calcul se base sur des données parues dans la presse (en 2006-2007): 280 millions de requêtes par jour, 450000 serveurs, 400 kWh de consommation moyenne. Strato a considéré que les deux-tiers de la consommation servaient effectivement aux requêtes.

Deuxième remarque, pour convertir ces watts en grammes de CO2, il faut tenir compte de la nature de l'électricité utilisée. Si les serveurs sont alimentés par des centrales nucléaires ou par du charbon le résultat n'est pas le même. Aux Etats-Unis, le kWh "pèse" plus de 500 grammes de CO2 alors qu'en France, grâce au nucléaire, c'est plutôt 80 grammes. Les 11 watts précédents se convertissent donc en 6 grammes environ en utilisant le mix énergétique américain. On retrouve donc bien l'estimation du Sunday Times. Le changement d'unité permet en quelque sorte de faire du neuf avec du vieux.

Troisième remarque, Google conteste ces chiffres et fournit sa propre estimation, qui est de 0.2 gramme par recherche. Il est évident que l'entreprise doit être plus proche de la réalité dans la mesure où elle connaît la consommation réelle de ses serveurs ! En outre, comme Google se vante d'utiliser un maximum d'énergies renouvelables, cela peut avoir une influence sur le taux de conversion des watts en grammes de CO2. Peu de temps après cette polémique, Google a annoncé qu'il travaillait à un petit logiciel permettant de suivre la consommation électrique des différents appareils d'un foyer (http://www.google.org/powermeter/index.html). Ce n'est que l'une des initiatives du géant de l'Internet pour "verdir" son image.

Dernière remarque, l'auteur de ce "nouveau" calcul n'est pas l’Américain Alex Wissner-Gross comme l'a écrit le Sunday Times (et ceux qui ont repris son information). Contacté, cet enseignant à Harvard explique que le journaliste lui a involontairement attribué cette estimation. Lui a seulement calculé ce que coûte un surf sur les pages web d'un site classique par seconde: de 20 à 200 mg de CO2. Il avait cité de mémoire au journaliste le fameux chiffre concernant Google. Ce spécialiste a en outre lancé une start-up, co2watt, pour convaincre les propriétaires de sites web de faire baisser leur coût énergétique. En France, une initiative assez semblable s'est lancée avec wattimpact.

Enfin, pour sensibiliser le public à la croissance de la consommation électrique induite par les nouvelles technologies de l'information et de la communication, il n'est pas certain qu'il soit plus parlant d'évoquer le réchauffement climatique que, par exemple, l'augmentation de la facture électrique... Les grammes de CO2 restent une unité moins populaire et moins intuitive que les euros. L'Ademe a par exemple financé une étude menée par Enertech qui montre que les télés, lecteurs DVD, consoles de jeux, décodeurs, ordinateurs etc... commencent à peser lourd dans un foyer : la consommation liée à l’audiovisuel a augmenté de 50% en dix ans.

source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeJeu 12 Mar - 9:34

Salut

Un gaz utilisé pour la fumigation pourrait accroitre de manière significative l’effet de serre, avertissent des chercheurs. Sa production étant encore limitée, ils proposent de prendre dès à présent des mesures en vue de limiter son emploi.
Les scientifiques du MIT (Massachusetts Institute of Technology), de la Scripps Institution of Oceanography à San Diego et d'autres institutions ont présenté leurs résultats concernant le fluorure de sulfuryle, un gaz susceptible de remplacer le bromure de méthyle largement utilisé pour la fumigation et interdit par le Protocole de Montréal en raison de son effet destructeur sur la couche d’ozone. La fumigation est une technique consistant à introduire un gaz ou une fumée dans une enceinte close. Elle est utilisée dans l’industrie agro-alimentaire et par la filière bois pour éliminer les nuisibles et autres ravageurs.

Les chercheurs ont mesuré les niveaux du fluorure de sulfuryle dans l'atmosphère et estimé sa durée de vie afin d'évaluer ses effets potentiels sur le climat. Jusqu'à cette étude, personne ne savait exactement combien de temps se maintenait le gaz dans l'atmosphère. « Notre analyse a démontré que la durée de vie du fluorure de sulfuryle est d'environ 36 ans, soit huit fois plus que ce qui était admis » précise Ron Prinn, directeur Center for Global Change Science du MIT et co-auteur de l’article publié dans le MIT Tech Talk, le journal du de l’institut.

Ainsi, il deviendrait un « gaz à effet de serre d'une certaine importance si son utilisation se développe ». Pour l'instant, le gaz n'est présent dans l'atmosphère qu’en très faibles quantités, de l'ordre de 1,5 ppm mais son niveau augmente d'environ 5 pour cent par an. Sa durée de vie, ainsi que ses propriétés d'absorption infrarouge, évaluées par des chercheurs de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), « indiquent que, tonne pour tonne, il est environ 4800 fois plus dangereux que le dioxyde de carbone » explique Prinn.

Les chercheurs lancent donc un avertissement et insistent sur l’importance de prendre des mesures de restriction avant que l’emploi du fluorure de sulfuryle ne se généralise. « La fumigation est une grande industrie, et elle est absolument nécessaire pour préserver nos édifices et l'approvisionnement alimentaire. Mais l'identification des risques à effet de serre de ce composé […] nécessite l’emploi de solutions alternatives » ajoute Ron Prinn.

source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeSam 14 Mar - 8:49

Salut

Les effets du réchauffement climatique se font déjà sentir et les prévisions les plus pessimistes risquent de se réaliser, alertent les experts à l’issue de la réunion de Copenhague.

Les changements climatiques liés au réchauffement global de la planète sont déjà à l’œuvre, plus tôt que ne l’avaient prédit les rapports internationaux, et nos sociétés sont déjà entrées dans une phase d’adaptation à ces changements, ont martelé les 2.500 délégués, envoyés par 80 pays, réunis cette semaine à Copenhague, au Danemark. Dans leurs conclusions, ces experts rappellent aux gouvernements qu’il est urgent d’agir et que plus rien ne peut excuser l’inaction.

Les pires scénarios projetés par les modèles du Giec, le groupement international d’étude sur le climat, ont commencé à se réaliser, affirment les délégués. Ainsi la hausse du niveau des océans et la fonte des glaces de mer l’été en Arctique se produisent plus tôt qu’on ne pensait. Les perspectives sont inquiétantes : le niveau des océans pourrait monter d’un mètre d’ici 2100, contre 0,59 cm prédit par le Giec en 2007, a expliqué un climatologue américain.

Idem pour l’acidification des océans, les températures moyennes de surface ou les événements climatiques extrêmes : «le système climatique s’est déjà déplacé au-delà des limites de la variabilité naturelle dans lesquelles se sont développées nos sociétés et nos économies» soulignent les délégués.

Nous disposons d’outils pour agir, notamment pour "décarboner" nos économies, et «il n’y a aucune excuse pour l’inaction» écrivent les experts. Il faut à la fois atténuer les changements climatiques et s’adapter.

L’économiste britannique Nicolas Stern, qui a publié en 2006 un rapport sur le coût de cette inaction, a appelé les scientifiques à se faire entendre haut et fort afin que les politiques agissent vite, soulignant que des millions de personnes allaient pâtir des changements climatiques.

Les conclusions de ces trois jours de réunion (10-12 mars), pendant lesquels climatologues, économistes, sociologues, etc se sont exprimés, seront synthétisées dans un document qui être publié en juin 2009, afin d‘actualiser les conclusions du rapport du Giec de 2007. Ce document, même s’il n’a pas la même autorité que celui du Giec (qui est un consensus établi par 2.500 experts à partir de toutes les études publiées) permettra aux pays participants aux négociations internationales sur le climat de mettre à jour leurs connaissances.

La capitale danoise accueillera en effet en décembre prochain le grand sommet international sur le climat (UNFCCC), sous l’égide de l’ONU, qui doit permettre d’accoucher d’un nouvel accord prenant la suite du protocole de Kyoto, qui s’achève en 2012.

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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeMer 29 Avr - 7:53

Salut

Une première étude sur la capacité des écosystèmes chinois à absorber les émissions de CO2
Les écosystèmes de la Chine ont absorbé entre 28 et 37 % des émissions chinoises de carbone issues des combustibles fossiles entre 1981 et 2000. L'étude scientifique qui parvient à cette conclusion a été réalisée par une équipe internationale, menée par le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE / CEA, CNRS, UVSQ). Ces résultats sont publiés dans la revue Nature du 23 avril.
Le réchauffement climatique est dû à l'augmentation des rejets de gaz à effet de serre, principalement les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Dans le milieu naturel, il existe des « puits » qui séquestrent le carbone permettant ainsi de limiter le réchauffement. Favorisé par des programmes de reforestation et une modernisation des pratiques agricoles, le puits de carbone chinois est principalement situé dans le Sud du pays, une région ou les changements climatiques avec des conditions plus humides ont favorisé la croissance des plantes.

Shilong Piao de l'Université de Pékin a fédéré des équipes chinoises, françaises et anglaises, dans le but de quantifier le bilan carbone des écosystèmes chinois sur la période 1981-2000, et ce grâce à trois approches complémentaires. Des mesures de l'évolution de la biomasse aérienne (forêts) et du carbone dans les sols pour un très grand nombre de sites ont été combinées aux observations satellites de l'état de la végétation. Les estimations issues de ces données de terrains ont ensuite été confrontées à celles dérivées de mesures de la concentration du CO2 atmosphérique et de modèle de dispersion dans l'atmosphère. Enfin 5 modèles du fonctionnement des écosystèmes terrestres ont été utilisés pour quantifier la contribution du changement climatique et de l'augmentation du CO2 à ce bilan de carbone régional.

Les résultats de Shilong Piao et ses collègues montrent que sur la période 1981-2000, l'écosystème chinois a absorbé entre 0,19 et 0,26 gigatonnes de carbone par an, ce qui représente 28 à 37 % des émissions de carbone issues des combustibles fossiles en Chine. Si ce pourcentage de séquestration est comparable à celui des USA (20-40%), il dépasse celui de l'Europe (12%). Il a cependant diminué depuis l'an 2000, compte tenu de l'augmentation drastique des émissions fossiles liées à la croissance du pays et du stockage de carbone par l'écosystème qui devrait rester stable dans un futur proche.

Comprendre et anticiper l'évolution de ces différents facteurs contrôlant le bilan net des émissions de carbone de la Chine est un défi majeur de la lutte contre le réchauffement climatique.


Références :

"The carbon balance of terrestrial ecosystems in China" ; Shilong Piao, Jingyun Fang, Philippe Ciais, Philippe Peylin, Yao Huang, Stephen Sitch & Tao Wang ; Nature, 23 avril 2009.

source http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1575.htm
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeLun 18 Mai - 8:19

Salut

La fonte des glaces de l’Antarctique Ouest provoquerait une élévation du niveau des mers moitié moindre environ de celle qui avait été prédite mais resterait dévastatrice pour certaines régions côtières indique une nouvelle étude parue dans Science.

Le sol sur lequel reposent les glaces de l’Antarctique Ouest est sous le niveau de l’océan de sorte que la couverture glaciaire pourrait rapidement s’effondrer si les parties qui la soutiennent disparaissaient. Les scientifiques estiment l’hypothèse peu probable mais aimeraient quand même savoir quelle élévation des eaux cela pourrait entraîner le cas échéant.

Des études antérieures avaient évalué que les quantités de glaces en jeu étaient suffisantes pour que leur fonte fasse monter les mers de 5 à 7 mètres.

Jonathan Bamber et ses collègues au Royaume-Uni et aux Pays-Bas ont maintenant réévalué ce chiffre en utilisant de nouvelles mesures du relief de la couverture glaciaire et de la Terre dans la région. Ils en concluent que le brusque effondrement de l’Antarctique Ouest provoquerait une élévation des eaux d’approximativement 3 mètres en moyenne, avec d’importantes différences suivant les endroits du globe.

Les plus fortes montées de l’eau se situeraient sur les côtes Est et Ouest des États-Unis.

source http://www.flashespace.com/html/mai09/17_05_09.htm
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeMar 19 Mai - 23:42

La question demeure où allons-nous loger toutes ces populations?
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MessageSujet: Re: Le réchauffement planétaire   Le réchauffement planétaire - Page 5 Icon_minitimeMer 20 Mai - 7:10

Salut

On ira tous en Abitibi puisque le climat se sera adouci Wink

Sans rire, il est vrai qu'il y aura des migrations dues au climat. C'est un problème de plus, et personne n'a encore vraiment anticipé ce que cela pourrait engendrer. Pas très loin de chez moi, du côté de Sangate, nous avons des centaines de réfugiés qui veulent passer en Angleterre (des réfugiés de guerre pour la plupart). Cela fait des années qu'ils sont là, et il en arrive toujours un peu plus. Personne n'a encore réussi à trouver une solution pour eux ! Donc, concernant les futurs réfugiés climatiques, je pense que ça posera des tas de problèmes. Il faudrait que les pays qui seront concerné prennent les devants en anticipant ce "phénomène". Le feront ils ? J'en doute.
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